François Legault est fidèle à lui-même et aux idées qu’il a défendu comme Ministre de l’éducation sous le gouvernement Bouchard. Il nous revient avec un axe central dans sa conception des services publics : Il en faut mais encore plus performants. Pour cela, il veut bousculer sérieusement des habitudes qu’il perçoit comme corporatistes et des conventions collectives trop contraignantes à ses yeux. Ses recettes sont largement inspirées en cette matière d’expériences étatsuniennes franchement peu convaincantes. Monsieur Legault devrait commencer par convenir que nos écoles publiques manquent singulièrement de ressources humaines pour appuyer des enseignants-es  surchargés. De plus, lorsqu’ un enfant sur deux, à Montréal, a besoin d’aide alimentaire à l’école, ne devrions-nous pas comprendre que les inégalités sociales et la pauvreté  viennent contrecarrer singulièrement les efforts des professeurs? La question des inégalités sociales, visiblement, ne fait pas partie des préoccupations de monsieur Legault puisque son manifeste ne contient pas une seule ligne sur ce sujet.

Pour le reste, le document apporte une vision défaitiste de la situation québécoise et peu de solutions audacieuses. Il nous propose de renouer avec le goût d’avancer. L’aurions-nous perdu? À mon avis, pas du tout. Si bien des Québécois-es, ces temps-ci, s’élèvent contre des projets économiques c’est bien parce que ceux-ci sont destructeurs au plan environnemental et socialement peu intéressants. C’est le cas des mines à ciel ouvert, des lignes à haute tension d’Hydro-Québec sur des terres agricoles, du projet pétrolier Old Harry dans le golfe St-Laurent, des gaz de schiste. Un nombre grandissant de citoyennes et de citoyens réclament un autre développement, vraiment viable, résolument vert, respectueux des communautés, créateurs d’emplois durables. Les gens sont en colère et le manifestent. On voit apparaître de plus en plus de comités locaux qui se regroupent dans des cadres informels, utilisant le web comme mode de réseautage. Voilà qui est très prometteur!

Je ne partage pas le défaitisme de François Legault. Ni sa volonté de passer à autre chose en affirmant que la question de l’avenir politique du Québec n’est plus à l’ordre du jour. Un peu d’audace et de persévérance, que diable! Nous ne sommes pas à la toute veille d’un changement constitutionnel majeur mais ce n’est pas une raison pour  cesser d’en débattre avec nos concitoyens-nes! À Québec solidaire, nous mettons en avant une nouvelle façon d’avancer dans la réflexion sur le Québec que nous voulons : une assemblée constituante, un moment d’intense réflexion sur le statut politique du Québec et un projet de constitution.

Et puis, comment nous assurer de protéger la langue française dans un Québec fortement minorisé au sein de la Fédération canadienne? Un Québec qui subit les assauts de la mondialisation, en particulier dans des milieux de travail qui s’anglicisent à grands pas? Le gouvernement d’un Québec indépendant et complètement maître de ses politiques linguistiques ne réussirait-il pas mieux à valoriser le français partout?

Enfin, même si François Legault n’aime pas se faire dire qu’il est à droite de l’échiquier politique, son jupon dépasse lorsqu’il propose que l’État québécois établisse un climat résolument favorable aux investissements privés. Moi qui croyais que le Québec était déjà le paradis des investisseurs! Et qu’il faut surtout exiger davantage de nos grandes entreprises, elles qui paient si peu d’impôts et de redevances dans le cas des minières. Décidément, François Legault et moi ne faisons pas la même lecture de la réalité.

Ce manifeste est-il donc inutile? Je ne le crois pas. Il amène plusieurs acteurs politiques à se situer. C’est ainsi qu’aujourd’hui, 23 février, dans un quotidien de Montréal, Pauline Marois dit retrouver dans le manifeste « les orientations que nous avons défendues déjà depuis longtemps comme gouvernement » pendant que Marc Laviolette et Pierre Dubuc du SPQ-libre, considèrent le modèle économique prôné par François Legault comme néolibéral. Intéressant! Aurions-nous là une confirmation de ce que plusieurs d’entre nous pensons depuis longtemps: le Parti québécois, quoique traversé par des courants progressistes, s’inscrit depuis nombre d’années dans la logique néolibérale d’un État minceur et d’une économie dérèglementée.

Où se trouve donc le vrai changement, celui que beaucoup de Québécois-ses appellent de tous leurs vœux? À Québec solidaire. Un parti qui ne louvoie pas, qui affirme clairement ses couleurs, qui propose un Québec vert et juste dans le cadre d’un État souverain à construire dès maintenant.

Françoise David

Votre point de vue (36 commentaires)

  1. Serge Leclerc alias Sergio de Rosemont
    Mercredi 23 février 2011 à 20 h 20

    À quoi s’attendre de plus de la part de François Legault ?

    Il faut surtout pas s’Attendre à des idées révolutionnaires de sa part !

  2. Charles Brulotte
    Jeudi 24 février 2011 à 03 h 17

    Question à Mme David: Vous semblez prôner comme solution de taxer plus les entreprises car selon vous le Québec serait un paradis fiscal pour celles-ci. Si cela était le cas, il me semble que des compagnies viendraient déménager leurs sièges sociaux afin de profiter des avantages fiscaux du Québec, hors ce n’est pas le cas. Ne craignez vous pas qu’en alourdissant le fardeau fiscal des entreprises, certaines d’entres elles seraient prêtes à quitter le Québec faute de rentabilité, ou pour aller profiter d’une fiscalité plus avantageuse ailleurs, ce qui aurait pour conséquence de faire perdre les recettes fiscales de ces entreprises en plus de celles des travailleurs qui seraient transférés à l’extérieur ou perdraient simplement leur emploi ici?

  3. Francois Babin
    Jeudi 24 février 2011 à 13 h 02

    Depuis quand le Quebec est le paradis des investisseurs? Dans quelle monde vivez vous?

    Nos meilleurs entrepreneur, cerveaux quitte le Quebec a pliene porte faire du developpement dans d’autre pays car ils sont ecoeurer de ce battre avec nos structures rigide et notre regime fiscal confiscatoire.

    Il est impossible d’attirer des candidats hors pays specialiser pour combler des postes de pointes, car il sont decourager par nos impots et le peu de liberter individuelle que nous possedons.
    Beaucoup de projet avorte pour ces raisons.
    Beaucoup d’emplois sont perdu et de richesse jamais creer.

    Pourquoi faire affaires ici? Les seule raisons que je vois c’est pour siphoner de l’argent provenant de la lourdeur de notre Etats qui a ete encourager par les noubreux gouvernement etatiste (de gauche ou de droite) qui ce sont succeder.

  4. Jean-Luc Autret
    Jeudi 24 février 2011 à 13 h 36

    Personnellement j’ai été aussi pas mal déçu du peu de profondeur et des propositions novatrices de M. Legault et de sa coalition.

    Initialement prévu pour octobre et reporté 3-4 fois, pour finalement accouché d’un document d’à peine sept pages… C’est maigrichon comme contribution au débat publique.

    Évidemment, il est normal, Mme David, que les propositions de Legault ne vous enthousiasme pas. Il a toujours été convenu qu’il est plutôt du centre-droit.

    Par contre, j’ai été particulièrement surpris, lundi, de constater que selon le sondage de Léger Marketing 9% des sympathisants de Legault provienne de Québec Solidaire. Voir page 13. À titre comparatif, 14 % provienne du PLQ et un autre 14 % sont d’allégeance adéquiste.

    http://www.legermarketing.com/documents/POL/112201FR.pdf

    J’aimerai bien savoir comment vous expliquer qu’autant de vos militants soient prêt à sauter la clôture pour un futur parti qui est loin de partager vos idées.

    Il me semble que ça devrait vous préoccuper grandement !!!

  5. Richard Langelier
    Jeudi 24 février 2011 à 21 h 22

    Je ne suis plus membre actif de Québec solidaire pour des raisons que j’ai exprimées ailleurs sur ce blogue. Je ferai une remarque sur le sondage.
    Le tableau de la page 13 indique ceci :
    « Appartenance politique des sympathisants au parti de Legault * » L’astérisque renvoie à : Intentions de vote après répartition pour le nouveau parti de François Legault à la question 2 (n=234) selon les intentions de vote après répartition de la question 1.

    La question 2 : « Si François Legault créait un nouveau parti politique, pour laquelle des formations politiques suivantes voteriez-vous si des élections provinciales avaient lieu aujourd’hui ? Dans le cas où un répondant était sans opinion, la question de relance suivante était posée : Même si votre choix n’est pas encore fait, pour quel parti politique auriez-vous le plus tendance à voter? ».

    Question 1 – Si des élections PROVINCIALES avaient lieu aujourd’hui, pour quel parti auriez-vous l’intention de voter, serait-ce pour…? Dans le cas où un répondant était sans opinion, la question de relance suivante était posée : Même si votre choix n’est pas encore fait, pour quel parti politique auriez-vous le plus tendance à voter?

    Intentions de vote après répartition pour le nouveau parti de François Legault à la question 2 (n=234) selon les intentions de vote après répartition de la question 1.

    Est-ce qu’un statisticien peut me dire combien de militants de Québec solidaire sont prêts à sauter la clôture, pour reprendre l’expression de Jean-Luc Autret ?

  6. Michel Fafard
    Vendredi 25 février 2011 à 12 h 55

    Françoise David a raison sur toute la ligne. En plus, j’ajouterais qu’il n’y a rien qui prouve que les impôts sont à l’origine du manque de rentabilité de certaines entreprises. En fait, cela dépend plutôt des gestionnaires de ces dernières qui sont déconnectés de la réalité et qui préfèrent s’octroyer des primes pour le travail de sape qu’ils ont accompli. À moins que leurs entreprises évolue dans une branche saturé ou qu’il y existe un quasi-monopole détenu par quelques grandes compagnies. Je vous rappelle aussi que des compagnies comme IKEA et Nokia évolues dans des pays où le taux d’imposition est franchement plus grand qu’ici et qu’il n’y a pas d’exode de riches ou de savants.

    Ceux qui partent seront toujours des insatisfaits. De plus, malheureusement, notre économie ainsi que le milieu universitaire (et j’espère me tromper) sont plutôt saturés.

  7. Yvon St-Louis
    Samedi 26 février 2011 à 22 h 56

    Bonjour,

    Je suis un habitué du blog de Pierre Duhamel, journaliste économique. Je ne dirais pas que le Québec est le paradis des investisseurs. La bureaucratie y est lourde et parfois abherrante. C’est souvent les plus grosses entreprises qui peuvent la supporter. Les plus petites en crèvent.

    Je vois M. Legault comme un homme de pouvoir qui voit une belle occasion. Je suis et je serai toujours pour le développement économique. Et je crois que des membres de Québec Solidaire pensent comme moi. C’est un bon point pour QS qui devient du coup rassembleur. Une chose nous pousse vers QS c’est la lutte aux inégalités. Il nous semblent complétement inutile de ramasser la richesse collective et ne pas la partager. C’est un cul de sac.

    Une société est une entreprise collective. On ne peut pas se permettre de gaspiller des fonds publics, c’est évident. Ça ne veut quand même pas dire de verser 572$ par mois a des assistés sociaux qui doivent payé un loyer moyen de 680$ plus le téléphone et l’internet qui sont devenus nécessaire pour trouver du travail. Il y a un équilibre a créer, a retrouver. Le manifeste de M. Legault embellit la réalité ce qui attire des gens, mais ce n’est que feu de paille à mon avis.

  8. Francine Chartrand allias la coquine de la petite patrie
    Dimanche 27 février 2011 à 10 h 12

    Les belles paroles de M.Legault sont exactement comme ceux du partie Québec Solitaire c.a.d. parler pour rien dire avant de faire de belles promesses l’un comme l’autre devraient penser avant de parler ce n’est pas avec un 9% de votes qu’ils vont nous prouver le sérieux de leurs parties pour le QS l’avenir n’est peut être pas aussi rose que Francoise David et Amir Kadir espèraient leurs supporteurs se retournes vers le parti de M.Legault il y a de quoi a se questionner.

  9. Emilie Guimond-Bélanger
    Dimanche 27 février 2011 à 22 h 03

    Et l’égalité entre les sexes?

    À tout le monde en parle ce soir M. Legault a découvert (enfin!) le concept d’iniquité salariale. Il se faisait le grand défenseur des augmentations de salaire pour les enseignantEs. Naturellement, à Qs nous sommes en faveur d’une telle proposition. Mais c’était insuffisant de l’entendre s’insurger contre le fait que les ingénieurs, par exemple, gagnent des salaires significativement plus élevés que ceux des enseignantes, alors qu’on le savait depuis longtemps Monsieur Legault que les emplois typiquement féminins dans les services publics sont sous-payés! Les femmes gagnent toujours 76% du salaire des hommes. Ce qui est proposé est une micro-solution par rapport à l’ampleur des iniquités économiques qui affligent les femmes dans cette société patriarcale. La pauvreté s’accorde au féminin au Québec et c’est à la globalité de cette problématique qu’il faut s’attaquer.

    Pour Québec solidaire, il n’y a pas de demi-mesure quant à l’accès à l’égalité pour les femmes. Il y aura une équité salariale pour toutes les travailleuses, incluant les enseignantes.

  10. Francois Babin
    Mardi 1 mars 2011 à 15 h 29

    @Michel Fafard
    « Je vous rappelle aussi que des compagnies comme IKEA et Nokia évolues dans des pays où le taux d’imposition est franchement plus grand qu’ici et qu’il n’y a pas d’exode de riches ou de savants. »
    ————-
    Ikea est une des entreprises qui utilise le plus les echapatoires fiscales au monde. Tu va chercher de tres beau example…

    @Emilie
    Personne ne force les femmes a devenir enseignantes et personne ne les empeches de devenir ingenieur.
    Deja entendu parler de l’offre et la demande?

    Parlant d’egaliter, tu dit que les femmes font 76% du salaires des hommes. Qu’elle est l’education moyenne des femmes, combien d’heure travail t-elle versus les hommes, dans qu’elle type de metier ce dirige t-elle…

    A ce que je sache un professeur homme ou femme, fait le meme salaire pour la meme taches avec les meme etudes.

    Je trouve que votre vision feministe, rabaisse les femmes. On dirais que vous traitez ca comme si cetait un handicape.

    Il n’y a pas de femmes, il n’y a pas d’homme. Il n’y a que des individu qui prenne des choix et devrais en assumer les consequences.

    Si fictivement dans 20 ans, il les femmes gagnes plus que les hommes, car majoritairement medecin, prof d’unversite…
    Les hommes majoritaire mecaniciens, chauffeur de taxi… n’aurais aucun justificatif a ce pliendre que les emplois majoritairement masculain sont payer moins chers et parler de la pauvreter des hommes…

    Mais d’ou ca vous viens ce sentiment de percecution? Ne vous croyez vous pas maitre de votre destins comme n’importe qui d’autres?
    Vous trouvez pas ca honteux de demander des lois pour vous protegez?

    La vrai egaliter ca ce defend par sois meme, pas par des lois.

  11. Michel Fafard
    Mardi 1 mars 2011 à 16 h 31

    @François Babin: Merci de me rattraper sur ce coup-là. Voilà ce qui arrive quand on ne prend pas le temps de se renseigner et de faire preuve de plus de rigueur intellectuelle. Mea culpa. Je me ferais taper sur les doigts si mes professeurs d’universités voyaient cela. Mais je continu à dire que la richesse est mieux redistribuée en Finlande et en Suède qu’ici. C’est un fait indéniable.

  12. Francois Babin
    Mardi 1 mars 2011 à 18 h 36

    @Michel
    Certe l’economie de ces pays favorise beaucoup la redistribution de la richesse.

    Mais savais tu que la majoriter de la creation de la richesse de ces pays proviens de la periode ou il etait dans un liberalisme economique. La majoriter des entreprises proviennes de cette epoque. Depuis l’Etat providence, peu est accomplit.

    Certe, tout n’est pas mauvais et l’intention est certainement bonne. Mais faut faire attention, souvent les bonnes intentions, creer des mesures qui sont nuisible.

    Je te suggere l’interview suivant, elle souleve plusieurs mythe a propos de la Suede:
    http://www.youtube.com/watch?v=HbTEzhaXZ3w

    Ca souleve un questionnement. Ca fait aussi comprendre comment leur systeme d’imposition fonctionne reelement (surtout par des taxes a la consomations).

    Deplus, il vont en direction d’une liberalisation depuis plusieurs annees.

  13. Michel Fafard
    Mardi 1 mars 2011 à 21 h 01

    @François Babin: Intéressant, mais quelqu’un qui a écrit un livre qui s’appelle In Defense Of Global Capitalism me semble mal placé pour parler du système suédois. En plus, je ne sais pas si tu as lu les commentaires, mais il y en a un qui fait remarquer que Johan Norberg travaille pour le CATO Institute, un think-thank néo-libéral. Je trouve que cela n’aide pas à la crédibilité de cette personne et ses propos sont tendancieux. Je suis sûr qu’il existe des chercheurs plus crédibles pour parler de ce genre de sujet.

  14. Michel Fafard
    Mardi 1 mars 2011 à 21 h 35

    @Francçois Babin: Je viens de découvrir que reason.tv est financé par la Reason foundation, un think-thank libertarien:http://en.wikipedia.org/wiki/Reason_Foundation. Et voici l’adresse du site: http://reason.org/

    Vous devriez choisir plus judicieusement vos sources. J’avais raison sur les propos tendancieux de Johan Norberg. Ah! oui, en passant, vous devriez aller voir qui sont les principaux donateurs à cet organisme. C’est très instructif et permet de comprendre un peu mieux ses orientations.

  15. Richard Gingras
    Mercredi 2 mars 2011 à 18 h 10

    IL est grandement temps que nous prenions en main notre avenir. Nos ressources nous appartiennent nous dit-on mais on ne nous consulte pas. La dite richesse supposée produite semble s’évaporer magiquement quand un gros projet se met en branle à tel point que l’on considère cela comme des retombées…(genre le chien qui mange les miettes sous la table) il n’y a pas de projet sans les travailleuses et travailleurs d’une part et d’autre part il faudra payer de justes redevances ou nationaliser. Soyons logiques et organisons-nous pour prendre nos affaires en main comme peuple. Nos ressources sont uniques et on en a amplement, voilà ce que les privés lorgnent avec la loi des mines. Un peu de cran bon sens.

  16. Serge Leclerc alias Sergio de Rosemont
    Mercredi 2 mars 2011 à 21 h 18

    @ Richard Gingras

    Voilà vous avez compris :)

  17. Francois Babin
    Mercredi 2 mars 2011 à 21 h 23

    @Richard Gingras
    Donc c’est quand tu ouvre ton entreprise d’exploitation de ressources naturel pour faire ca?

    A moins que lorsque tu organisons nous… tu parle du gouvernement…
    C’est vrai que ca semble plus simple.

  18. Felicja Serafina
    Vendredi 4 mars 2011 à 13 h 55

    Lorsque vous utilisez le qualificatif étatsunien, voulez-vous parler des habitants des États-Unis du Mexique ou des États-Unis d’Amérique? Pour éviter la confusion, je vous suggère d’utiliser les termes suivants : Mexicains et Américains.

    «ne devrions-nous pas comprendre que les inégalités sociales et la pauvreté viennent contrecarrer singulièrement les efforts des professeurs? »

    L’obsession de la gauche avec les inégalités sociales est pathétique. La pauvreté est le véritable problème. Le fait que certaines personnes soient plus riches que d’autres n’est d’aucune importance. L’important c’est que personne ne vive dans la pauvreté. Le capitalisme est le système économique par excellence pour enrayer la pauvreté. Aucun autre système n’est plus efficace pour sortir les pauvres de leur pauvreté. À l’opposé, l’État est un système de destruction de richesse par excellence. Lorsque vous parlez d’un État fort, vous parlez de détruire la richesse. Lorsque vous parlez d’un État fort, vous parlez d’augmenter la pauvreté. La meilleure manière d’aider les professeurs est de retirer l’État du système d’éducation et permettre aux professeurs sur le terrain d’implémenter leurs propres solutions.

    «Moi qui croyais que le Québec était déjà le paradis des investisseurs! » Très drôle! Premièrement, vous devez comprendre que derrière les entreprises, il y a des gens. Vous parlez constamment de taxer les entreprises, comme si elles sont des entités indépendantes des individus qui la composent (incluant les travailleurs et petits investisseurs). Le Québec n’est pas le paradis des investisseurs. Premièrement, un actionnaire qui reçoit des dividendes voit son profit taxé une fois par les impôts sur les entreprises et ensuite une seconde fois par les impôts sur le revenu. Cette double imposition est loin de faire du Québec un paradis des investisseurs. Puisque les individus qui composent un entreprise seront taxés d’une manière ou d’une autre, pourquoi ne pas entièrement enlever les impôts sur les entreprises, ce débarrasser de la double imposition et de rendre le Québec plus intéressant pour les investisseurs petits et grands.

    « le Parti québécois […] s’inscrit depuis nombre d’années dans la logique néolibérale d’un État minceur et d’une économie dérèglementée. »

    Un État minceur et une économie! Très drôle. Le Parti québécois ne propose aucune dérèglementation et aucune réduction des programmes d’État. Dans quel monde vivez-vous?

  19. Serge Leclerc alias Sergio de Rosemont
    Vendredi 4 mars 2011 à 14 h 06

    @ Felicja Serafina
    « Lorsque vous utilisez le qualificatif étatsunien, voulez-vous parler des habitants des États-Unis du Mexique ou des États-Unis d’Amérique?»

    Lorsqu’on parle des états-uniens nous parlons de ceux qu’habituellement on appel les américains !

    Vue que le nom officiel de leur pays est : États-Unis d’Amérique alors leur désignation aurait dû être : états-unien

    L’histoire de les appeller américain relève du XIX ème siècle où dans leur arrogance et leur narcissisme croyaient que ce n’était qu’une question de quelques années avant que tous les pays des 3 Amériques soient anexés à leurs pays et que donc ils pouvaient se permettre
    de s’appeler américain !

  20. Felicja Serafina
    Vendredi 4 mars 2011 à 14 h 28

    @ Sergio de Rosemont

    Dans ce cas, il semble que ‘Américains des États-Unis d’Amérique’ serait plus approprié.

    Il évite la confusion avec les ‘Étatsuniens’ du Mexique et les Américains (du continent de l’Amérique.)

  21. the Ubbergeek
    Vendredi 4 mars 2011 à 16 h 53

    États-uniens est un terme correct. Pédant, un peu PC-anticolonialiste et académique, mais correct et au moins plus précis.
    La partie ‘États Unis’ dans le nom de l’État-qui-s,appelle-Mexique-mais-encore (salut, Prince!) est mineure et pas tellement utilisé.

    Le problème aussi, Felicja, est que la Capitalisme a des faiblesses et couts sérieux, qu’il serait temps d’adresser - hors non seulement d’un concept gauche-droite; c’est bizzare, mais par example, il y a en théorie une droite anticapitaliste!

    Par exemple, c’est un concept basé sur, franchement, une compétition agressive - ou prédatorielle… Et donc, il y a toujours des perdants, qui sont ‘fourrés’. À notre époque, en effet, la misère doit être combattue. Et objectivement, une partie de la misère viens de cette déprédation… Donc, viens de là notre Social-Démocratie; un capitalisme bridé et arnaché, comme le pouvoir de l’atome dans un réacteur, pour qu’il serve au moins à la société.

    Notez le nombre et la complexité de ce que l’on appelle Anti-Globalisation; d’une droite traditionaliste à un marxisme updaté…. C’est un symbole qu’il y a quelque chose qui cloche; la fin du Grand Épouvantail Communiste fais que l’on peut regarder précisément ‘notre coté’ et ses problèmes la tête plus froide et posée…

    Mais…

    Et il y a le problème - commun à la droite comme à la gauche, je l’admet, que ce sont des idéologies basées sur un monde d’ère industrielle… et nous glissons dans une autre ère, qui étaient encore science-fiction décades avant… Il est peut-être temps de penser des nouveaux concepts, adaptés à ce nouveau monde… Comme le ‘Néo-Anarchisme’ du mouvement Cyberpunk. Ou un parent, Techno-Socialisme. Ou Écosocialisme/Écoanarchisme/etc, considérant la montée de l’Écologie.

    Ou plus étrange mais qui deviendra u jour vital… Un nouveau concept d’économie, basée non plus sur l’argent, mais un combo ressources-donnés.

  22. Serge Leclerc alias Sergio de Rosemont
    Vendredi 4 mars 2011 à 19 h 59

    @ Felicja Serafina

    « Dans ce cas, il semble que ‘Américains des États-Unis d’Amérique’ serait plus approprié.

    Il évite la confusion avec les ‘Étatsuniens’ du Mexique et les Américains (du continent de l’Amérique.)»

    Désolé mais je dois répondre Non

    Les habitants des USA si nous respecterions la logique devraient s’appeller états-unien, les habitants du Mexique : mexicain

    Voilà la confusion provoquée par les états-uniens. Si nous fonctionnerions de façon logique vue que l’appellation « américain » se rattache à un territoire qui est un continent , alors l’appellation
    « américain » devrait servir à désigner un habitant du continent américain et non pas l’habitant d’un pays en particulier, dans la même logique que si je vous dis Européen , vous comprenez que je parle d’un habitant de l’europe sans désigner un pays précis , donc l’Appellation Européen appartient à tous les habitants de tous les pays constituant l’europe.

    De même si je parle d’un asiatique vous comprenez que je parle d’un habitrant de l’Asie et non pas d’un pays précis et il en est de même si je dis africain.

    Mais hélas vue l’arrogance historique des états-unien, nous nous retrouvons à être le seul continent que les habitants ne peuvent pas utiliser l’appellation continentale sans qu’on les rattaches à un pays en particulier , soit aux USA

  23. the Ubbergeek
    Vendredi 4 mars 2011 à 20 h 15

    Faut admettre cependant que le titre signifie qu’au début, les USA étaient un concept TRÈS localisés et tout, pas un pays même, mais en effet des états unis, alors…

  24. Charles Brulotte
    Vendredi 4 mars 2011 à 22 h 24

    @Serge Leclerc alias Sergio de Rosemont

    Vous dites: « L’histoire de les appeller américain relève du XIX ème siècle où dans leur arrogance et leur narcissisme croyaient que ce n’était qu’une question de quelques années avant que tous les pays des 3 Amériques soient anexés à leurs pays et que donc ils pouvaient se permettre de s’appeler américain ! »

    1- J’aimerais si vous êtes capable avoir une source de cette affirmation, car j’ai toujours pensé que cette appellation dérivait de l’anglais. Puisque le nom anglais est United States of America, on les appelle Americans, qui a été traduit américain en français, de la même manière que plusieurs autres mots de la langue anglaise sont une simple francisation de leur synonyme anglais. En étant un peu si narcissique comme vous le dites, je doute qu’ils aient pris le temps d’aller partout dans le monde dicter aux gens comment on les appelerait dans différentes langues.

    2- Vous parlez des trois amériques. On ne peut donc pas dire américain pour quelqu’un qui reste en amérique du nord car on pourrait le confondre avec quelqu’un d’amérique du sud Par conséquent les habitants de l’Amérique du Nord sont des nords-américains.

    3-Vous dites aussi « Vue que le nom officiel de leur pays est : États-Unis d’Amérique alors leur désignation aurait dû être : états-unien »

    Vous l’avez bien dit: « aurait dû », malheureusement ce n’est pas le cas .

    C’est tout ce que j’ai à dire à ce sujet qui n’est vraiment pas un « big deal » selon moi et avec tous les problèmes qu’on a au Québec, je suis sûr qu’il y a des débats plus prioritaires qui devrait nous occuper! Je ne répondrai à aucun commentaire sur ce post car j’estime que le débat doit être clos.

  25. Serge Leclerc alias Sergio de Rosemont
    Vendredi 4 mars 2011 à 23 h 00

    @ Charles Brulotte

    « Vous dites: « L’histoire de les appeller américain relève du XIX ème siècle où dans leur arrogance et leur narcissisme croyaient que ce n’était qu’une question de quelques années avant que tous les pays des 3 Amériques soient anexés à leurs pays et que donc ils pouvaient se permettre de s’appeler américain ! »

    1- J’aimerais si vous êtes capable avoir une source de cette affirmation, car j’ai toujours pensé que cette appellation dérivait de l’anglais. Puisque le nom anglais est United States of America, on les appelle Americans, qui a été traduit américain en français, de la même manière que plusieurs autres mots de la langue anglaise sont une simple francisation de leur synonyme anglais. En étant un peu si narcissique comme vous le dites, je doute qu’ils aient pris le temps d’aller partout dans le monde dicter aux gens comment on les appelerait dans différentes langues. »

    Malheureusement c’était dans un livre sur le sujet ca fait quelques années, j’en ai même oublié le nom.

    Ce que je me rappel c’Est que l’idée reviendrait à ce qu’on pourrait appeller les pères fondateurs des USA ceux qui avaient créé le document de la Déclaration d’indépendance à philadelphy qui était à l’époque comme leurs capitale.

    N’oublions pas que ces pères fondateurs des USA étaient des commercants et des propriétaires terriens assez importants et eux se voyaient déjà comme ayant réussis à faire qu’un pays avec les 3 Amériques fonctionnant évidemment selon leurs normes du bien et du mal

    «3-Vous dites aussi « Vue que le nom officiel de leur pays est : États-Unis d’Amérique alors leur désignation aurait dû être : états-unien »

    Vous l’avez bien dit: « aurait dû », malheureusement ce n’est pas le cas . »

    Oui la désigantion états-unien est grammaticalement et internationallement acceptable surtout auprès des penseurs de gauche. Sauf que les états-uniens ont tellement bien joué leurs cartes que l’appellation américain leur est accordé par l’ensemble des pays.

    Vous remarquerez que dans la majorité des traités internationaux, ou dans des tribunaux internationaux, ou même à l’ONU qu’on les désigne comme américains et non pas comme états-uniens !

    Et même dans leurs lois ils ne se désignent pas comme des états-uniens mais comme des américains !

  26. the Ubbergeek
    Vendredi 4 mars 2011 à 23 h 37

    @Charles Brulotte

    Je cite deux concepts américains qui ont pesés sur l’histoire;

    Destinée Manifeste et Doctrine Munroe.

    @Serge

    Faut dire ‘again’ qu’états-uniens, c’est moins sexy comme mot, moins facile à dire tout de même. Y’a pas nécessairement *juste* un certain orgueil.

  27. Francois Babin
    Samedi 5 mars 2011 à 12 h 19

    @Michel

    Pourquoi quelqu’un travaillant pour CATO ne pourrait pas amener des points credible a une discution.

    Les points soulever par Johan merite d’etre discuter plus loins que le fait que vous n’aimez pas ces frequentations.

    Je veux pas vous prettez de mauvaise intentions, on ce connais pas. Mais plusieurs gens de gauche accepte sans probleme des sources provenant de gens tres tandancieux comme Naomi Klien (qui peu etre detruite en quelques secondes), mais refuse systematiquement tout ce qui ne va pas dans la direction qu’il souhaite.

    Pour en revenir au point que Johan souleve. Il est effectivement vrai que la plupart (sinon la totalite) des grandes entreprises des pays nordiques on ete creer durant un periode liberale de l’economie de ces pays.

    Il est vrai aussi que ces pays sont entrain de reduire l’Etat providence, car il y a de l’abus et la productiviter est defficiante.

    Vie t-on bien avec un Etat providence certe.
    Esque c’est viable a long terme? probablement pas.

  28. the Ubbergeek
    Samedi 5 mars 2011 à 21 h 24

    @Francois

    Et les gens de droite sont aussi fameux pour la sélectivité de leurs arguments et points, ignorant tout aussi ce qui va contre *leurs* idées. Quand on est de centre comme moi, on peut voir ce match de raquettes facilement.

  29. the Ubbergeek
    Dimanche 6 mars 2011 à 00 h 39

    ‘Logique’ est pas toujours si logique.

    La gauche peut être aussi logique et sensée que la droite, aussi ‘Lucide’.

    je vais être cru, mais Loi de Sturgeons; 90% de tout y compris les humains sont des fois…. Alors, il doit y avoir une ‘gouvermaman’.

    Plus sérieux/moins méchant, l’état doit agir des fois. Et trop de liberté paradoxalement tue la liberté; il doit y avoir des réglements, devoirs, etc dans la vie.

    La même ‘nature humaine’ que la droite aime invoqué, et que je vois tout les jours, sur le net comme la vrai vie.

  30. Pierre Michaud
    Mardi 14 juin 2011 à 09 h 25

    Le règne de Mr Legault comme ministre de l’éducation a l’époque du règne Bouchard a été des plus désastreux avec ses multiples réformes..! Si on commencait a faire son bilan ,le constat que l’on pourrait conclure est qu’il a été un des pires ministres de l’éducation des 30 dernières années. Car c’est sous son règne qu’il y a eu le plus haut taux de décrochage scolaire avec les deux réformes bidons qu’il a imposé et voila qu,il veut nous faire la morale pour savoir comment devrait etre notre système éducatif au Québec. On est bien mal parti je pense..!Mais au fond il n’as eu aucune crédibilitée comme ministre de l’éducation,comment pourrait t’il en avoir comme premier ministre??

  31. Sylvain Guillemette
    Mardi 14 juin 2011 à 18 h 28

    Non seulement madame David a raison sur toute la ligne, mais elle est polie en plus! Pourquoi? Parce qu’il est vrai que le Québec, en Amérique du nord, est un paradis fiscal des entreprises, elles n’y paient déjà pas beaucoup d’impôts, ne faisant donc pas sa part sociale, même si certains disent les structures trop lourdes. Il y en a qui paieraient les impôts à la place des entreprises s’ils pouvaient le faire! Ce n’est pas sans raison d’ailleurs, les opportunistes envient aisément les avantages de cette classe parasitaire, sachant que les miettes leur seront favorites.

    Mais les faits sont les faits, le Québec ne coûte pas cher d’investissement, sauf évidemment, si on le compare aux pays du tiers-monde et c’est c’ironiquement là que se sauvent les «pauvres entreprises» lorsque nos structures sont «trop lourdes»… Le travailleur salarié, cette classe que l’on nommait jadis prolétariat (Elle porte toujours ce nom quant à moi.), ne compte pas pour le ô capitalisme. Le social n’existe pas, tout n’est qu’offre et demande, un autre de ces dogmes entretenus par la classe parasitaire bourgeoise (employeur) et leurs laquais capitalistes; Institut Économique de Montréal, Institut Fraser (financé par des pétrolières… Ils sont aux mamelles des pétrolières comme les «BS» seraient selon eux, aux mamelles de l’État.), Cyrano et cie. Sinon y a les autres valets, les élus des partis capitalistes.

    Mais qu’est-ce qu’une structure trop lourde après tout, puisque qu’il semble y avoir débat sur le fond de cette affirmation? C’est bien simple! Ce que certains ici nomment une structure lourde, c’est entre autre le droit des travailleurs salariés de se syndiquer, cela, c’est lourd pour les entreprises… Certains voudraient ne voir et n’entendre que le Conseil du patronat, les Instituts divers cités ci-haut… Ils ne veulent qu’une version de l’économie, celle des patrons, celle des bourgeois et de leurs laquais. Et cela me fait un peu penser à cette chère mascarade où Amir Khadir a envoyé Lucien Boubougouneux dans les câbles et où la totalité de la salle s’est tenue complaisante au p’tit cirque et à la crisette du jour de Sir Bouchard…

    Mais ils coûtent quoi, les travailleurs? Ils coûtent si chers que cela? Il faut y croire! Y croire, précisément! Il faut croire aux ragots du capitalisme et des annonciateurs de la bonne nouvelle… Le capital se partagera un jour… Foutaise! Même dans les centres de personne âgées, on nous vole jusqu’à la dernière cenne! Les travailleurs reçoivent un salaire pourtant beaucoup plus bas au fil de leur exploitation que leurs employeurs, qui n’ont de mérite que l’investissement qu’ils tentaient de faire fructifier, par les autres… Qui a-t-il de toute façon de plus lourd comme tribut, que le don de la vie? Un salarié meurt aux 4 jours au Québec, y a quelqu’un ici pour me dire que les employeurs risquent plus en investissant leur magot? C’est bien ce que je pensais…

    Les capitalistes se fichent éperdument du social, et pourtant. Les lois économiques issues de leur idéologie bourrée de contradictions jouent un rôle majeur dans nos sociétés carburant au ô capital. En effet, il faut du capital pour investir et exercer sa «liberté» d’entreprendre. La liberté d’entreprendre n’est qu’un consentement de concéder aux mieux nantis la liberté d’exploiter le labeur d’autrui, en extirpant du fruit du labeur d’autrui, une part de la valeur ajoutée créée par le labeur du prolétaire, conjugué aux moyens de production détenus par celui qui avait préalablement les moyens de se les approprier. Bref, on consent aux minorités les mieux nanties le droit de vivre de notre travail. C’est n’importe quoi et en 2011, ce devrait être considéré comme une immense secte ce truc à la con. Comment est-ce possible, sincèrement, en 2011, que la majorité humaine concède à son exploitation au nom de l’enrichissement personnel d’une bande de paresseux qui ne sont même pas foutus de faire le ménage de leur maison? Franchement, il y a tout juste un peu plus de 10 000 000 de millionnaires sur Terre, cela équivaut à près de 0.15% de la population mondiale… Bravo pour le partage de la richesse… À d’autres.

    Si des travailleurs créent des voitures se vendant à 20 000 dollars pièce, n’est-il pas normal qu’ils touchent après tout, le fruit de leur travail? N’est-il pas normal que celui qui siège là haut, qui gagne beaucoup plus que l’autre en bas qui crée la richesse en conjuguant sa force de travail aux machines de l’employeur, ait à salarier correctement ses exploités? Oh! Il a dit «exploités»! Eh oui! J’ai dit «exploités», puisque c’est le cas (exploitation = tirer profit de… Or, le bourgeois tire profit du labeur du prolétaire, indéniablement.). On a longtemps critiqué, pendant la crise bourgeoise de 2007-2008 (le capitalisme a ses crises aux 20-30 ans, il fait faillite aux 20-30 ans et s’imprime des billets de banque pour survivre, aux frais des travailleurs salariés… Toujours la même chose!), les salaires et les conditions de travail des syndiqués de chez GM, ou d’autres entreprises. Or, on oublie que ces travailleurs se sont battus pour ces mince acquis, en regard de ceux amassés par le patronat au fil de ces décennies d’exploitation. Des patrons qui se tapent des millions en disant aux autres quoi faire…, non parce qu’ils ont un quelconque réel mérite de le faire, mais parce que dans le système capitaliste, un capital est préalablement nécessaire et que ceux-là le possèdent, pour se prétendre «méritant» et «libre d’entreprendre». Il n’y a rien dans le système capitaliste qui légitime l’exploitation du labeur des uns par les autres, surtout que ces uns sont majoritaires et qu’ils font fructifier le capital investi, et que les autres sont minoritaires (180 000 au Québec contre des millions de travailleurs…) et qu’ils n’ont de mérite que leurs investissements, détenus parce que des conditions leur étaient favorables ou parce que les conditionnements étaient au rendez-vous, tant pour leur courage que pour le capital qu’ils aient pu amassé au fil de quelques années. Tout s’explique dans la vie et il y a une raison derrière chaque situation. Les processus s’expliquent par d’autres processus et sont eux-mêmes expliqués par d’autres processus. C’en est de même avec les écarts de richesse, ils s’expliquent par un système capitaliste dictant des lois permettant à une classe minoritaire de parasiter tant les besoins d’autrui, que leur labeur et leurs maladies, via la privatisation de la santé.

    N’empêche, les dés du jeu sont pipés par les bourgeois, pour les bourgeois et contre les travailleurs salariés. Nous n’aurons jamais rien à gagner à nous faire exploiter, mais nous aurons toujours tout à gagner à nous émanciper.

    Alors s’ils investissent, cela voudrait dire qu’ils méritent les fruits de ce capital investi, non? Et pourquoi donc, s’il est observable et observé que ce capital amassé, le fut sous des parallèles forts différents de ceux et celles qui n’ont pas su ou pu amasser ces capitaux? Puisqu’il est un fait que le capitalisme ne répartit pas les richesses créées ironiquement par ceux et celles qui les quémandent, mais qu’il les concentre plutôt au sein de la minorité possédant les moyens de production, il devient alors totalitaire de prétendre qu’il faille imposer les contribuables des mêmes lois économiques, conséquemment des mêmes lois sociales également. Cela ne fait aucun sens et nous ne pouvons que le constater. Je travaille mes 40 heures + du temps supplémentaires et jamais je ne pourrai atteindre la richesse de celui qui possède les moyens de production où on m’emploie. Vous direz : L’entreprise n’est pas à vous, c’est bien normal. Il a travaillé fort et a sacrifié beaucoup (Non, nous l’avons constaté plus haut…). Mais je répliquerai qu’il n’y a pas de méritomètre nous permettant de calculer le mérite de chacun, et le prolétariat n’est pas à ce point dupe qu’il croira qu’on fait plus de sacrifices que lui, qui donne sa vie à la fructification du ô capital.

    J’axe sur ce point, parce qu’il semble clair que dans nos sociétés défaillantes capitalistes, le capital s’est concentré au sein de cette minorité qui dicte, qui dicte via leurs laquais au gouvernement, leurs laquais à l’opposition, via leurs porte-parole divers, dont ceux que je nommais ci-haut. Et au fond, ce que nous disent certains ici dans les commentaires ci-haut, c’est que ces «pauvres» riches chez qui la richesse s’est concentrée (Et c’est le cas dans toutes les sociétés capitalistes, indéniablement!) n’en ont pas assez et que si nous ne plions pas à leurs petits caprices de pourri-gâtés, ils se sauveront avec leurs capitaux, amassés à même notre labeur, nos besoins et désormais, nos maladies (privatisation de la santé)! Oh non! Que ferons-nous? Comme si la demande allait les suivre… Comme si les lois de l’offre et de la demande allaient s’annuler… C’est une révolution économique qu’il nous faut, pas des réformettes préservant ces parasites et leurs laquais au sommet de la hiérarchie économique et sociale!

    La réalité, c’est qu’il faut cesser de se faire des peurs avec le patronat. Il part déjà ailleurs, le patronat (Après la fin des combats au Sri Lanka, tous les petits entrepreneurs et les pédophiles ont investi la place, certains pour profiter de la chair fraiche, d’autres de la main d’œuvre à bon marché. Que proposent Legault, les adéquistes et les fanatiques Éric Duhaime (potentiel agent de la CIA) et Joanne Marcotte, du RLQ, pour contrer toute cette merde? De permettre le viol et la prostitution juvénile et de restaurer l’esclavage?), alors inutile de nous effrayer d’avantage avec cet épouvantail désuet. Il y va déjà, exploiter ceux et celles qui laissent leur laine pour pas mal moins cher… Et Q-s est là pour présenter ses projets révolutionnaires, pendant que d’autres s’embourbent dans les dogmes d’un système capitaliste qui n’a toujours pas fait ses preuves, lui qui prétendait être meilleur que le socialisme, n’ayant ce dernier, pas eu sa chance dans le dernier siècle, vu l’impérialisme découlant du capitalisme états-unien. Il faut aller de l’avant avec de nouvelles méthodes, promouvoir les coopératives, plus saines pour une économie locale. L’entrepreneur y a sa place! Le simple travailleur aussi! Personne ne s’y exploite! La richesse y est répartie! Enfin, du concret! Il y a d’autres façons de faire que celles préconisées par les capitalistes et leur modèle économique n’est pas le seul sur Terre. Laissez les alternatives se faire connaître chers capitalistes, arrêtez de les flinguer.

    Il faut passer à autre chose. Le capitalisme ne comporte que des ratées, les réussites n’en sont pas issues, elles sont issues du labeur collectif des êtres humains et aucun d’entre d’eux n’a besoin d’exploiter son prochain pour vivre. Il n’a qu’à faire sa part, non en injectant ses capitaux amassés ou hérités via un système qui permet cette cartellisation des richesses, mais en s’employant à «entreprendre» sur une base salariale égale aux simples «salariés».

    Longue vie au débat! Laissez ces capitalistes se presser devant, laissez-les radoter leurs âneries sur les lois d’offre et de demande, laissez-les nous prétendre que certains humains méritent mieux et plus que d’autres, pour des raisons qui manifestement, ne tiennent pas le temps d’un débat.

    Sylvain Guillemette (Je ne parle qu’en mon nom. Madame David n’a pas à soutenir mes propos, mais pour ma part, je les assume.)

  32. Sylvain Guillemette
    Mardi 14 juin 2011 à 19 h 36

    Quant à l’histoire des États-Unis d’Amérique messieurs mesdames, faut-il rappeler que Ronald Reagan parlait de son jardin lorsqu’il évoquait l’Amérique latine, du sud au centre? Cela lui procurait des «droit» affirmés d’y proférer des milices armées, la CIA, la DEA, les Coups d’État, les crimes de guerre, l’auto financement de la CIA via la cocaïne de la Colombie ou via l’opium de l’Afghanistan du caïd Karzaï, le beau-frère du dictateur. Une cinquantaine de Coup d’État en moins d’un siècle, le soutien de dictatures telle celles de Ben Ali et de Mubarak pendant des décennies, celle des Somoza au Nicaragua,etc..

    Et on parle de cet État voyou comme d’un simple acteur de pacotille de notre économie, qui n’aurait rien d’impérialiste…

    N’importe quoi. L’Amérique est un continent, les américains sont les habitants de ce continent et les États-uniens sont les habitants des États-Unis d’Amérique, le pays de la liberté d’exploiter son prochain de larguer des ADM sur la tête de ceux qui protestent. Le pays des Coups d’État, du terrorisme, de la torture, des assassinats extra-territoriaux (avec Israël) et des enlèvements. Le pays des magouilles, du pillage des propriétés intellectuelles, de la terreur.

    Les États-Unis d’Amérique ont bafoué toutes les lois qu’ils imposent à ceux qui ne suivent pas le pas du libéralisme.

    Ils sont en faillite, les États-Unis d’Amérique, et ce n’est pas la première fois. Leur système économique repose de toute façon, nous le constatons, sur les invasions des pays étrangers et souverains, sur leur occupation et sur l’organisation de dictatures en ces pays, qui seront généreuses des richesses tant humaines que naturelles.

    Je ne déteste pas les travailleurs salariés états-uniens pour autant. Au contraire. Je les plaints.

    N’empêche, Washington est un État voyou et sa CIA une organisation terroriste.

    Sylvain Guillemette

  33. Sylvain Guillemette
    Jeudi 16 juin 2011 à 05 h 35

    «Les belles paroles de M.Legault sont exactement comme ceux du partie Québec Solitaire c.a.d. parler pour rien dire avant de faire de belles promesses l’un comme l’autre devraient penser avant de parler ce n’est pas avec un 9% de votes qu’ils vont nous prouver le sérieux de leurs parties pour le QS l’avenir n’est peut être pas aussi rose que Francoise David et Amir Kadir espèraient leurs supporteurs se retournes vers le parti de M.Legault il y a de quoi a se questionner.»

    J’avais oublié un point, et le plus important selon moi. Madame me l’a rappelé! Comment se fait-il que nous sommes assommés de toutes parts, des bêtises de cet hypocrite?

    N’avez-vous pas remarqué que les médias en ont fait leur nouvelle coqueluche? N’avez-vous pas remarqué que même lorsque c’était Amir Khadir qui aurait du avoir la vedette concernant l’amphithéâtre, c’est Legault qui a reçu tous les bénéfices du travail de ce premier?

    Les médias le citent partout, exagérément. Tout comme dans la campagne électorale de 2007, ils ne cessaient de citer l’ADQ. Les médias dirigent la grogne populaire sur leurs avatars et manipulent l’opinion publique sur le changement que pose un homme comme M Legault dans la vie de tous les jours.

    De fait, Legault est un capitaliste comme les autres qui veut plier aux dogmes du ô capital. Il n’a rien à présenter de nouveau. Il n’a rien à proposer qui soit différent d’ailleurs.

    J’ai comme l’impression que les médias sont pour une part de responsabilité de la popularité de M Legault, lui qui n’avait même pas le charisme d’une patte de chaise quelques semaines avant…, sous les ailes du parti capitaliste à la ceinture fléchée.

    Nous devrions questionner le rôle des médias en ce qui concerne la propagande des partis politiques, ou même, en ce qui concerne a politique de tous les jours.

    Il y a de la manipulation évidente. Prenez par exemple Kadhafi, les crimes qu’on lui reproche ont été commis successivement par tous les présidents des États-Unis d’Amérique. En ce moment même, le Barheïn et le Yémen, des dictatures amies de Washington, répriment leur peuple avec les mêmes armes lourdes que celles utilisées par Kadhafi contre les putschistes financés par la CIA. Or, qui voit les médias demander à Ottawa, pourquoi il n’applique pas les mêmes règles à toutes les nations du monde… Pourquoi Israël peut par exemple posséder des armes nucléaires non-déclarées à l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique, alors qu’on sanctionne l’Iran (que je ne soutiens guère toutefois…) de «vouloir en posséder». Comment peut-on sinon, traiter les rebelles de Benghazi d’une façon, et les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie d’une autre façon? Ils font exactement les mêmes actes, mais pas pour les mêmes raisons…

    Les médias sont hypocrites, ils jouent un rôle clé dans toutes les décisions prises par un peuple semblant malléable. Malléable?!? Ben oui! Malléable! Le peuple vote NPD, à gauche, et se trouve prêt à voter à droite de suite, Legault. Ce même peuple, qui veut du changement, pourrait, c’est à y croire, devenir communiste et nazi le lendemain.

    Les médias connaissent leur rôle et l’assument pour les intérêts du capitalisme.

    Ça nous prend un média/continu de gauche, ça nous prend un LCN/RDI de gauche. Pensez-y.

    Sinon, madame peut bien dire qu’on parle pour rien dire chez Q-s, mais je pense qu’elle fait de la projection, et son commentaire en est l’exemple patent.

    Sylvain Guillemette

    Alternative socialiste

  34. Darwin
    Vendredi 17 juin 2011 à 21 h 30

    «Le règne de Mr Legault comme ministre de l’éducation a l’époque du règne Bouchard a été des plus désastreux avec ses multiples réformes»

    Moi, ce sont surtout ses contrats de performance qui me sont restés dans la gorge…

  35. martin bernatchez
    Jeudi 23 juin 2011 à 14 h 39

    les libéraux sont pas bon,les péquistes…..bla bla bla en fait quand avons nous vraiment entendu un politien nous présenté un vrai projet…pas juste du bla bla…un projet noir sur blanc chiffre à l’appuie example de d’autre pays??? jamais ni vous madame david…le québec est un merveilleux pays rempli de gens merveilleux qui doit se comparré avec des pays comme lui…la chine,le japon,la france,les étas-unis c’est pas le québec…un système scolaire à la finlandaise??une économie à la norvègienne,un système de santé à la suisse…pourquoi eux sont capables et pas nous…je veux des vrais débats d’idées et des solutions de droite et de gauche…

    merci

  36. the Ubbergeek
    Dimanche 3 juillet 2011 à 01 h 29

    Nous sommes tous hummains, au dela des cultures et phénotypes.

    Il y a un mal à regarder ailleurs, si il y a de bonnes idées à prendre? Non! C’est vrai que les pays sont différents, mais….

    Martin, les solutions de QS vale d’être lu, je trouve, Au pire, ca irais plus mal qu’avant?à

    Regarder le programme de parti, Courage politique, Pays de Projets….

  37. Ajouter un commentaire


    Fil RSS des commentaires de ce billet Fil RSS des commentaires de ce billet






bande_bas_de_page