Ces temps-ci, on lit et on entend que le Québec n’a pas d’argent et qu’il nous faudra bien nous serrer la ceinture.. Avis aux travailleuses du secteur public qui sont en négociation : les augmentations de salaires seront parcimonieuses. Avis aux contribuables québécois : de nouvelles taxes vous attendent de même que des augmentations de tarifs. Le ministre Bachand songe surtout à l’hydro-électricité.

Pendant ce temps, on peut lire dans les journaux que les banques font de bons profits et que les seules personnes à n’avoir aucun problème avec leurs fonds de pension sont justement…les dirigeants des banques! Les banques alimentaires, elles, crient famine.

Pendant ce temps aussi, le gouvernement Charest retire une subvention annoncée en octobre  (du jamais vu, il me semble!) aux entreprises d’économie sociale qui s’occupent de donner des services d’aide domestique aux aînés. Un scandale!

Bref, nous aurons un hiver torride. Très intense en débats et en décisions qui pèseront lourd dans nos vies. À Québec solidaire, on se prépare à intervenir vigoureusement pour défendre la justice sociale, le maintien des services publics et l’équité fiscale. Nous continuons aussi de réclamer une enquête publique sur la corruption gouvernementale et entrepreneuriale, celle-là même qui nous fait perdre collectivement de l’argent pendant qu’elle enrichit une minorité d’individus véreux.

Malgré tout, nous allons prendre quelques jours de congé, voir nos familles et amis-es, prendre l’air, fêter le nouvel an. Je nous souhaite une bonne année 2010, une année de solidarité dans l’action pour la justice et l’égalité!

Votre point de vue (8 commentaires)

  1. Mario Jodoin
    Jeudi 17 décembre 2009 à 20 h 49

    En embauchant trois économistes et un fiscaliste «lucides» (Claude Montmarquette, Pierre Fortin, Luc Godbout et Robert Gagné) pour analyser la situation actuelle et suggérer exactement ce que le gouvernement veut, il est clair que la supposée consultation sur l’économie et les finances publiques est biaisée.

    Si tout se passe comme prévu, nous aurons droit, comme Mme David le dit, à des augmentations de taxes et de tarifs, probablement aussi à des baisses de dépenses dans des secteurs névralgiques, mais les citoyens les mieux nantis n’auront pas à craindre de hausses d’impôt.

    Cela dit, il est tout de même intéressant de lire le premier document produit par nos quatre larrons, document intitulé «Le Québec face à ses défis – fascicule 1» au http://consultations.finances.gouv.qc.ca/media/pdf/le-quebec-face-a-ses-defis-fascicule-1.pdf.

    S’il est vrai que la situation actuelle n’est pas rose et que le vieillissement de la population rendra cette situation encore plus précaire, nos «experts» ont cru bon de noircir encore plus le portrait, comme l’a souligné aujourd’hui le chroniqueur du Devoir Gérard Bérubé (voir Perspectives – Trop noir, au http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/279490/perspectives-trop-noir ).

    Je ne citerai pas ici tous les manques de cohérence de ce document, mais quand même un. Ils s’amusent par exemple à exagérer le coût des programmes du gouvernement du Québec en le calculant au prix qu’ils auraient si on vivait en Ontario (salaires et prix plus élevés) ! Ce petit tour de passe passe leur permet de chiffrer ces programmes à 17,5 milliards $ de plus qu’en Ontario, plutôt qu’à 10,5 milliards ! Une hausse de 67 %, rien de moins ! Et ils ne mentionnent pas que nos programmes permettent aux ménages québécois, surtout au moins riches, de bénéficier de services à des coûts beaucoup moins élevés qu’en Ontario (garderies, assurance-médicaments, éducation, etc.).

    Bref, la table est mise pour tenter de nous faire avaler leurs conclusions, en prétendant qu’on n’a pas le choix : augmentations de taxes et de tarifs, baisse de dépenses et pas de hausse d’impôt…

  2. Jean-Luc Autret
    Vendredi 18 décembre 2009 à 13 h 58

    Pourquoi vous ne saluez pas l’augmentation de 50 sous du salaire minimum.

    Le parti libéral l’a augmenter de 30 % depuis 2003, je comprends que la plus part de ses décisions ne vont pas le sens que vous aimeriez.

    Vous auriez pu démontrer que vous faites de la politique de façon différente en reconnaissant ces gestes d’améliorations pour ceux qui ont les plus bas salaires.

    Votre silence démontre que vous n’êtes pas différente des autres politiciens.

  3. Richard Langelier
    Samedi 19 décembre 2009 à 00 h 08

    Ce qui m’a fait sursauter à la première lecture du fascicule 1, c’est le graphique 20, à la page 54. Quand l’espérance de vie était de 65 ans, le bâtonnet le plus élevé était sûrement chez les 70+, quand l’espérance de vie est montée à 70+, chez les 75+. En moyenne, nous utilisons plus de services de santé dans les dernières années de notre vie. Ce graphique a-t-il une valeur heuristique? J’en doute.

    Quand le gouvernement Bourassa-Johnson-Bacon a négocié des ententes secrètes à long terme avec les alumineries sur la tarification de l’électricité, il s’est privé de revenus et a financé les missions de l’État par des déficits récurrents.
    Quand le gouvernement Bouchard-Landry a refusé d’indexer les prestations d’aide sociale et d’augmenter significativement le salaire minimum, des dollars vitaux n’ont pas été dépensés localement alors que les personnes à plus hauts revenus ont dépensé aux Bermudes et ont acheté des actions, ce qui n’est pas péché en soi, mais ce qui peut être un facteur qui a pu influencer les revenus de l’État québécois (les auteurs du fascicule auraient pu évoquer le fait que la personne qui sort de psychiatrie et qui a perdu sa chambre parce que le travailleur social n’a pas eu le temps de négocier une entente avec le concierge, conditions gagnantes obligeant les travailleurs sociaux à avoir le double de « cas » à régler, a fait augmenter les coûts de santé par un retour en psychiatrie, complexifié par un cas de toxicomanie causé par l’itinérance).

    Je m’arrête là, parce que je sens que je réponds au discours des auteurs: « la science économique dit » par « non, elle dit que… ».

    En pisse-vinaigre que je suis, j’ajoute que tout ne sera pas faux dans les solutions de rechange que proposeront Jean-François Lisée, d’une part et Québec solidaire d’autre part avec son discours de gauche du 19e siècle (la plupart des collectifs) et léo-paul-lauzonnien (les cadres financiers électoraux).

  4. Serge Leclerc alias Sergio de Rosemont
    Jeudi 24 décembre 2009 à 20 h 01

    Je tiens à souhaiter à tous les solidaires un Joyeux Noël et une Bonne Année 2010.

    Je tiens à en profiter pour féliciter Françoise David et Amir Khadir pour leur excellent travail cet année

    Ha en passant voici un article de Léo=Paul Lauzon que je vous suggère
    à aller lire « Le PQ et l’anglais
    http://journalmetro.com/paroles/article/406015

    Prenez la peine de lire à la fin il reprend des idées solidaires

    Comme Pharma-Québec, Éole-Québec, :-)

  5. Mario Jodoin
    Vendredi 25 décembre 2009 à 00 h 41

    @ Sergio et à tous

    Excellente initiative Sergio ! Je me joins à toi pour souhaiter à tous une période des Fêtes pleine de joie et de partage !

  6. Christian Lévesque
    Samedi 26 décembre 2009 à 03 h 51

    @ tout les blogs du site de Françoise, je vous souhaite de joyeuse fête et une bonne année. Solidairement!

  7. Serge Leclerc alias Sergio de Rosemont
    Samedi 26 décembre 2009 à 15 h 04

    Merci Mario et Christian

  8. Perp
    Lundi 11 janvier 2010 à 12 h 00

    Bon courage, Françoise, et meilleurs voeux pour 2010. Il y a du pain sur la planche mais on te fait confiance.

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