Ce matin dans la Presse, Vincent Marissal y va d’une remarque assassine sur la performance de Québec solidaire lors de l’élection partielle dans Rousseau. Selon lui, QS démontre une fois de plus son incapacité à émerger ailleurs que dans un très petit périmètre du centre-ville de Montréal (Rachel, Jean-Talon, St-Laurent, Papineau). Tout cela parce que notre candidat, François Lépine, a obtenu 4.5% du vote dans Rousseau, au nord de Montréal.

Dissipons donc quelques mythes et invitons monsieur Marissal à élargir son périmètre. Voici les résultats de quelques candidates et candidats montréalais en 2008 :

Françoise David, 32% dans Gouin;

Manon Massé, 15% dans Ste-Marie, St-Jacques;

Serge Mongeau, 13% dans Hochelaga-Maisonneuve.

Ruba Ghazal, 13% dans Laurier-Dorion;

May Chiu, 11% dans Outremont;

François Saillant, 8% dans Rosemont;

Dans Gouin, QS est arrivé deuxième et dans les autres, troisième. Le périmètre montréalais où Québec solidaire commence donc à s’implanter solidement devrait donc être : Notre-Dame, Crémazie, Côte des Neiges et Lacordaire. On est loin du seul Plateau!

D’autre part, monsieur Marissal oublie les résultats prometteurs d’autres candidats-es, par exemple :

Bill Clennett, 9% dans Hull

Serge Roy, 8% dans Taschereau, à Québec

France Caouette, 6% dans Rouyn-Noranda

Christian Bibeau, 6% dans Sherbrooke.

Par ailleurs, le résultat de François Lépine dans Rousseau est tout à fait honorable compte tenu du contexte : une petite équipe QS, un comté très péquiste, une diminution spectaculaire du nombre de votants (30%). François a maintenu son score de 2008 en chiffres absolus (contrairement à Nicolas Marceau qui a 9000 votes de moins que François Legault) et il a augmenté son pourcentage, passant de 2.5% à 4.5%.

Est-ce à dire que QS doit avoir une attitude triomphaliste? Pas le moins du monde. Nous sommes conscients du travail à faire pour transformer la sympathie indéniable que nous suscitons en votes. Le travail d’Amir à l’Assemblée nationale est remarqué par un nombre grandissant de nos concitoyennes et concitoyens et par des chroniqueurs politiques chevronnés. L’enracinement de QS dans plusieurs communautés et milieux sociaux est de plus en plus palpable. Il faut simplement continuer avec patience et persévérance à parler, agir, convaincre qu’un autre Québec est vraiment possible!

Françoise David

Votre point de vue (40 commentaires)

  1. Christian Lévesque
    Mercredi 23 septembre 2009 à 21 h 05

    Salut Mme David, mon opinion sur le résultat dans Rousseau me convient pas que QS est une alternative au vieux partis, c’est peut-être parce que je ne suis pas assez patient peut-être mais avouer avec moi que vous avez bcp de travail a faire voici ce que j’ai vérifier sur le DGEQ:

    2007 2008 2009
    Rousseau: 789 votes 709 votes 735 votes
    2.50% 2.44% 4.40%

    Rivière-du-Loup Aucun candidat(e) 400 votes 89 votes
    0% 1.86% 0.42%

    Marguerite-Bourgeois 717 votes 752 votes 265 votes
    2.45% 3.44% 2.48%

    Donc quand je vois ces résultats depuis 2007, je dois donner raison à M.Marissal. QS selon ces résultats fait du surplace malgré le manque de visibilité PVQ et de l’effondrement de l’ADQ. QS n’arrive pas à creuser une avance face au PVQ et n’arrive pas non plus à devancer l’ADQ qui lui est en chute libre et qui n’a plus de chef.
    Il y a rien à ce réjouir dans ces résultats Mme David! Je sais que le travail sera long et ardus. Je sais aussi que tous les candidats(es) ont fait leur possible et que dans la même situation je n’aurais pas fait mieux. Je pense que sais le message qui ne passe pas auprès de la population et non les bonne intention!

  2. Christian Lévesque
    Mercredi 23 septembre 2009 à 22 h 39

    Suite sur les résultats.

    Mon hypothèse est la suivante je pense Mme David ce qui ne passe pas auprès des gens c’est votre discourt sur le féminisme et votre tolérance à l’égare des signes religieux ostentatoire dans la fonction public. Personnellement je trouve qu’il es essentiel de ne pas permette ces signes religieux. Pour moi l’état doit être laïque sauf dans les cas ou une personne à un handicape. C’est pour cela que je ne suis pas d’accord avec vous et je ne suis pas le seul. Je peux vous assurer que je ne suis pas raciste loin de là! Selon moi votre discourt sur le féminisme ne passe pas. Je m’explique, il y a pas de doute que vos actions ont grandement améliorer la qualité de vie des femmes et je ne remet pas cela en question mais vous oublier aussi au passage les problèmes des hommes. Je vous donne des exemple: de plus en plus de garçons ne finisse pas leur secondaire, ils ont de graves troubles de personnalité, vivre de la solitude, le rejet, des violences verbales, ils vivrent aussi dans la pauvreté on a qu’à penser aux itinérants, aux chomeurs, aux assistés sociaux. Les stéréotypes véhiculé dans les médias, le jeux compulsif, la perte de la garde de leur enfants, obligation de payer une pensions alimentaires, le suicide autant chez les hommes que les garçons et le manque de ressources pour aider les hommes violent ou qui on subit de la violence verbale, de faux témoinages de la part de certaines femmes, le manque constant de professeurs hommes dans nos écoles et je pourrait continuer longtemps comme ça! Je suis tout à fait d’accord avec vous que la femme qui subit de la violence physique ou verbale ce n’ai pas acceptable mais il y a aussi des femmes qui manipule et qui ment pour nuire à leur conjoints c’est la même chose chez les hommes. De dire que les femmes ont besoins de plus de ressources là je ne suis pas d’accord. Il faut autant aider les hommes violent que les femmes violentées. S’il y a des maisons d’aide pour femmes, je ne vois pas pourquoi il y aurait pas des maison d’aide pour les hommes avec le même budget qu’on donne aux femmes. Pour moi c’est cela une vrai égalité entre les hommes et les femmes!

    Vos politiques sociales sont souvent mal comprissent par la population, exemple: augmenter les prestations d’assistances sociales à 900$ c’est très mal compris de la part de la population et je pense que c’est cela le gros du problème et je n’ai pas vu ni entendu aucun plan pour réintégrer les assistés sociaux apte aux travail. Je vous trouve très sincère de vouloir augmenter le salaire minimum à 10.50 mais d’un autre côté en augmentant le bien être à 900$ ces gens là ne vont pas nécessairement retourner sur le marcher du travail car la marge entre le bien être et le salaire minimum est trop petite. Je ne suis pas contre cet mesure d’augmenter le bien être à 900$ et d’augmenter le salaire minimum mais il faut aussi rajouter un plan innovateur de réinsertion au travail de ceux qui sont sur le bien être. Et ce plan là! La population ne la pas encore vu! Et même il aurait rien de mal à ce que un assistés sociaux puisent faire des corvées pour divers organismes de leur choix, pourrait très bien travail dans des milieux agricoles et communautaires à condition de les payer à leur juste part(salaire minimum(10.50/h) et plus) et à leur donner un nombre d’heure de travail raisonnable (36h semaine) ainsi qu’une prime de retour au travail.

  3. Sébastien Robert
    Jeudi 24 septembre 2009 à 08 h 16

    Je trouve très comique les conclusions hâtives que les journalistes et Christian Lévesque (est-ce que c’est le candidat à la course à la direction de l’ADQ???). On dit que la seule habitude qui est plus difficile à perdre que fumer, c’est son habitude de vote.

    Québec solidaire n’a que trois ans et demi. Il est tout à fait normal que les gens ne soient pas encore à l’aise à voter pour Québec solidaire. Il y a encore plein de péquistes ou de libéraux qui voudraient bien voter pour QS, mais voient ça comme une trahison face au parti qu’ils ont l’habitude d’appuyer.

    Je vous rappelle que Mario Dumont est resté seul à l’Assemblée nationale pendant huit ans avant de voir d’autres adéquistes le rejoindre.

    Je crois qu’on sera capable de savoir si les idées de Québec solidaire passent dans la population autour de 2015. D’ici là, il ne faut surtout pas se décourager quand QS a des scores équivalents à ceux de l’ADQ ou du PVQ, il faut simplement faire la promotion des idées de Québec solidaire pour que ce parti soit plus connu dans la population.

  4. Christian Lévesque
    Jeudi 24 septembre 2009 à 18 h 56

    @Sébastien Robert.

    Sébastien, je ne suis pas le candidat à la chefferie de l’ADQ et je ne partage aucunement la vision très à droite de l’ADQ. Je sais que je me nomme pareil. J’habite dans la comté de Papineau en Outaouais près de Montébello. Je suis Membre de QS depuis 2006. Tu as raison sur le fait que le parti n’a seulement 3ans et demi et c’est pour cela qu’il progresse lentement et je n’ai rien contre mais je veux juste pas qu’on s’énerve trop vite avec les résultats et les sondages. Je respect ton opinion tu as le droit de ne pas partager mon opinion. Si tu veux savoir qui je suis va voir sur facebook dans les amis de Bill Clenett ma photos est là. Solidairement!

  5. Mario Jodoin
    Jeudi 24 septembre 2009 à 21 h 55

    @ Christian Lévesque

    Ce que je reproche le plus à la politique partisane, c’est la compromission dans le seul but d’aller chercher des votes pour être élu et prendre le pouvoir. C’est ce qui alimente le cynisme et éloigne la population de la politique et pas seulement de la politique partisane.

    J’ai encore la naïveté de penser qu’on fait de la politique pour mettre de l’avant ses convictions. Moi aussi j’ai des réserves sur certains éléments du programme de QS (qui n’en a pas ?). Mais, ce qui me plaît, c’est l’objectif global et le courage de prendre des positions qui correspondent à ses convictions, sans craindre de peut-être déplaire à certaines personnes.

  6. Richard Langelier
    Jeudi 24 septembre 2009 à 23 h 39

    Une autre journaliste chevronnée, Josée Blanchette a écrit un billet sur la famille Khadir, dans Le Devoir. Mon incompétence de recherchiste ne me permet pas de retrouver le lien. Je suis sûr qu’un jeune plus fou que moi pour faire chanter les bougalous le trouvera. J’annonce que je suis d’accord avec elle sur le lancer des souliers.

    Le billet « Du bout des lèvres » http://www.ledevoir.com/2009/09/18/267491.html me semble avoir un rapport certain avec les commentaires de Christian Lévesque. Je n’ai jamais accouché [1], mais ce billet m’informe qu’il est vraiment pertinent pour Québec solidaire de mettre l’accent sur la condition féminine. Par ailleurs, une membre de Québec solidaire m’expliquait que lors de sa première participation à une rencontre nationale du mouvement Option citoyenne, elle était sous l’impression que nous voulions créer un parti qui réserverait les nouveaux emplois aux femmes. Plus tard, elle m’a dit qu’au contact des Françoise David, Alexa Conradi et aliae [2], elle avait compris les avantages d’être membre d’un parti aux valeurs féministes. Je considère que la politique n’est ni du marketing ni de l’antimarketing. Si Québec solidaire adoptait un discours anti-hommes, une théorie du complot machiste qui remonterait à la soupe primitive, ce serait une heureuse chose que 96% des électeurs le boudent.

    Au sujet du thème « la pauvreté a un sexe », il faut être prudent sur les statistiques. Comment savoir si le travail à temps partiel est choisi ou pas ? Est-ce que Québec solidaire considère que lorsque la mère choisit d’être à la maison, elle est victime ?
    À la suite de la présentation du projet de loi 112 pour contrer la pauvreté et l’exclusion sociale, Mario Dumont avait affirmé qu’il faudrait une loi anti-paperasse. Dans la gauche politique québécoise, on est souvent insensible au fait que l’électricien qui a deux employés n’a pas un service de comptabilité. L’épouse d’un électricien m’expliquait qu’avec sa 7e année, elle avait appris à remplir les formulaires de l’employeur. Son mari qui avait une 5e année n’avait pu. Le discours de Mario Dumont lui plaisait. Elle considérait que Québec solidaire les présentait comme de vulgaires capitalistes, une minorité de possédants, etc.

    [1] J’allais ajouté « et n’accoucherai jamais », mais depuis que le maire Drapeau a affirmé qu’il était aussi impossible que le Jeux olympiques fassent un déficit qu’un homme puisse accoucher, je suis prudent. J’ai alors voulu me faire vasectomiser, mais ma blonde me l’a interdit. Décidément, ce n’est pas demain la veille que je recevrai un prix d’homme rose du Conseil du statut de la femme !
    [2] J’ai perdu mon latin : help somebody !

    Richard Langelier

  7. Mario Jodoin
    Vendredi 25 septembre 2009 à 00 h 06

    «Comment savoir si le travail à temps partiel est choisi ou pas ?»

    La statistique existe. Année après année, environ 75 % des femmes qui travaillent à temps partiel (moins de 30 heures par semaine) le font volontairement.

  8. Danièle Bourassa
    Vendredi 25 septembre 2009 à 11 h 10

    Le très impopulaire et peut-être encore incompris, discours féministe….. j’aimerais bien dire que c’est une époque révolue que de parler spécifiquement des conditions de vie des femmes, sauf que la réalité nous rattrape. Je vous en donne quelques exemples :

    >>> En l’an 2001, une collègue de travail, syndiquée dans la fonction publique, apprend qu’elle est enceinte. Elle nous dit, je ne sais pas si je devrais le dire à l’employeur, j’ai peur qu’il me mette à pied.

    >>> Une amie qui travaille dans le privé non syndiqué a la même réaction quand elle apprend qu’elle est enceinte en 2007.

    >>> Dernièrement j’apprends qu’un employeur hésite entre 2 candidatures pour un bon emploi, un homme et une jeune femme. La femme s’est fait demander si elle voulait avoir des enfants….

    Devant ces faits, comment en tant que femme, ne pas réagir en se demandant pourquoi l’organisation sociale et l’organisation du travail dans une société dite évoluée, considère encore le fait que les femmes en âge de donner la vie ne soient pas « rentables » pour un employeur?

    Alors mes chers hommes, si les femmes ne s’occupent pas de régler ce problème, qui va le faire?

    Cela dit, je crois que QS a une vision globale de la vie en société et que son programme réserve un espace de discussion et de solutions pour les problèmes spécifiques que vivent les hommes, les jeunes garçons, les problèmes liés à la pauvreté, etc… et nous, les femmes, en sommes sensibilisées.

  9. Marc-André Martin
    Samedi 26 septembre 2009 à 11 h 51

    @ Françoise David

    Vous avez raison de rectifier M. Marissal, qui sans surprise, va tenter de dénigrer un parti par les supposés analyses réalistes de résultats. En même temps, vous tombez dans le même piège en épluchant les résultats de votre parti en 2008. Ces analyses électorales veulent faire croire que les résultats électoraux font foi de tout. Elles sont insuffisantes parce que l’on ne peut pas prédire le résultat électoral d’un parti à partir de ses résultats passés. Sinon, le Parti Québécois et même l’Action démocratique du Québec n’auraient jamais obtenu de « bons » résultats. Le point important est que l’on ne peut pas prédire le comportement de l’être humain. Au contraire, à mon avis, la prochaine élection risque d’être très favorable pour Québec Solidaire notamment avec un véritable programme, une équipe élargie et une crise, dont les travailleurs vont encore payer les frais avec notamment les augmentations de tarifs, de la réduction des services envisagés au Congrès du Parti libéral du Québec. Je mentionne aussi le prochain film de Michael Moore sur le capitalisme qui risque d’être visionné par plusieurs et qui envisage autre chose que le capitalisme sont pour moi des conditions objectives favorables à une alternative dont Québec Solidaire doit continuer d’être porteur.

    @ Christian Lévesque

    Je n’adhère pas à votre thèse anti-féministe, comme quoi les hommes ont autant de problème que les femmes et que les féministes devraient se calmer. Objectivement la société est encore patriarcale, c’est-à-dire organisée sur la base de la domination du père en discriminant et avantageant la figure du père. C’est encore l’homme qui décide des grandes décisions économiques, politiques, sociales notamment par son argent, sa propriété, sa représentation au sein de la politique, au sein des grandes entreprises, etc. Il n’y a donc pas d’injustice systématique pour les hommes, mais bien plutôt une injustice depuis la nuit des temps contre les femmes. C’est pourquoi le combat des féministes doit se poursuivre pour atteindre l’égalité entre les deux sexes.

  10. Christian Lévesque
    Samedi 26 septembre 2009 à 19 h 51

    Bonjours à tous! J’ai lu la plus part de vos commentaires qui en passent sont très constructifs. Oui je l’avoue je ne suis pas très féministe mais je ne suis pas non plus anti féministe. Je veux juste qu’on voit les deux côté à la médaille. Soyez rassurer tout comme vous que je trouve scandaleux que des femmes subissent la violence de leur conjoint en 2009 et je ne remet pas cela en question. En fait mon commentaire sur le féministe était pour réconcilier les homme et les femmes et améliorer les conditions des hommes/femmes. Quand j’ai suggérer de créer des maisons pour les hommes en difficultés ce n’étais pas seulement des hommes qui on subit des problèmes conjugaux et de violence c’est aussi pour ceux qui on des problèmes de pédophilie, pour ceux qui on commis des viol, la pauvreté, le suicide, problème d’alcool, qui subit des préjuger par rapport à leur orientation sexuel, etc. Oui les femmes vivent ces mêmes problèmes. Oui vous avez raison de dire que les problème que touche ces personnes non pas de race ni de sexe. Mais je veux juste que QS n’oubli personne. Exemple si on intervient à temps dans le cas d’un violeur ou d’un pédophile, on est en mesure de mieux protéger les petite fille et les petits garçon. Si on réduit la violence chez les hommes, on réduit automatiquement la violence fait aux femmes ainsi de suite. c’est comme cela que je le vois. Je dénonce aussi la prostitution autant dans la rue que dans les bars pour le respect de ces femmes il faudrait légaliser la prostitution et mettre des règles qui respect la qualité de vie de ces femmes qui pratique ce métier. Oui les femmes sont souvent utiliser comme objet: publicité, prostitution, dans la porno, dans l’industrie du disque, télé réalité dans certain milieu d’affaire, etc. Et il faut continuer de ce battre pour améliorer la qualité de vie des femmes. Et à cela vous avez raison sans oubli les problèmes des hommes même s’ils sont moins nombreux que les femmes.

  11. Richard Langelier
    Dimanche 27 septembre 2009 à 16 h 44

    @ Mario Jodoin
    Est-ce que la statistique sur le temps partiel choisi est obtenue par un sondage? Y a-t-il consensus sur la méthodologie?
    Richard Langelier

  12. Mario Jodoin
    Dimanche 27 septembre 2009 à 17 h 26

    @ Richard Langelier

    «statistique sur le temps partiel »

    Elle est tirée de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada. L’échantillon est de plus de 9 000 ménages à chaque mois. Le «75 % des femmes qui travaillent à temps partiel (moins de 30 heures par semaine) le font volontairement» est une moyenne annuelle et est assez stable année après année.

    Ces données ne sont malheureusement pas publiées gratuitement par Statcan sur son site.

  13. Stéphane Magnan
    Jeudi 1 octobre 2009 à 18 h 07

    Allo Françoise!

    Je me demandais si tu étais pour parler de l’abandon du PSP (Partenariat sécurité et Prospérité)? Je sais que tu étais allée à Montebello en Août 2007 (la manifestation qui avait été infiltrée par des agents provocateurs de la SQ).

    http://www.npd.ca/article/npd-celebre-sa-victoire-sur-psp

    De plus, vas tu écrire u8n texte sur Farladeau?

  14. Marc Brault
    Vendredi 2 octobre 2009 à 10 h 18

    .

    Pour revenir, juste un instant, au billet de FRANÇOISE DAVID, sur LES RÉSULTATS de l’élection partielle dans la CIRCONSCRIPTION de ROUSSEAU.

    Toute personne raisonnable comprend que pour réussir en politique il est nécessaire de se faire tous les ami(e)s qu’on peut.

    Je m’abstiendrai donc de commenter les sentences, un peu expéditives, de certains chroniqueurs de l’actualité politique d’ici et invoquerai plutôt les propos de Michel de Montaigne sur les « Prognostications » :

    […] « Et encore qu’il reste entre nous quelques moyens de divination ès astres, ès esprits, ès figures du corps, ès songes, et ailleurs : notable exemple de la forcence curiosité de nostre nature, s’amusant à se préoccuper des choses futures, comme si elle n’avoit pas assez à faire à digérer les présentes.» […]

    Le résultat du vote QS dans la circonscription de Rousseau, selon moi, contient quelques enseignements importants.

    D’emblée, faut dire qu’on fait trop souvent un mésusage des pourcentages qui, faut-il le rappeler, ne représentent pas de vraie quantité, mais ne sont que l’indication, l’illustration, de la récurrence, la répétition, d’une propriété donnée dans un ensemble fini. C’est justement parce que les pourcentages ne représentent pas, en soi, de véritables quantités qu’on ne peut pas les additionner, soustraire, multiplier, diviser. Pour l’évolution du vote, QS, dans Rousseau je privilégierai donc les donnés en votes absolus.

    LE PREMIER OBJECTIF, pour une formation politique, lors d’une campagne électorale est d’obtenir, d’abord, autant de votes que lors de la précédante élection, (« fidéliser le vote »), le deuxième est d’augmenter les appuis (« déployer le vote »).

    Lors de la dernière élection générale, en décembre 2008, le candidat QS avait obtenu, dans Rousseau, 709 votes. Dix (10) mois plus tard, le 21 septembre 2009, lors de l’élection partielle dans cette même circonscription il obtenait 735 votes.

    DEUX (2) CONDITIONS sur le terrain - On ne peut pas raisonnablement prétendre que les mass médias ont fait leurs choux gras avec l’élection partielle dans Rousseau ; dans les faits, ils l’ont traitée comme un fait divers. - Le candidat QS, FRANÇOIS LÉPINE, n’avait pas à sa disposition, les « fond de guerre », la grosse machine « pour faire sortir le vote » comme les autres formations en lice.

    Paradoxalement ces deux conditions, sur le terrain, simplifient l’étude de cette réussite (car c’en est une) en la plaçant solidement sur le savoir-faire du candidat QS dans ces deux élections, François Lépine, un prof de science dans une polyvalente.

    Comme disait l’autre « Je sais que cette route mène à Rome, même si, je n’y suis jamais allé.»

    ———————————————————

    En passant,

    Pour celles et ceux qui voudraient proposer, discuter, d’une ou de questions, ou signaler un événement, qui leur tient vraiment à cœur, je soumets à votre considération le babillard et forum de discussion de Québec-Solidaire.

    Babillard et Forum du groupe Québec-Solidaire :

    http://www.facebook.com/group.php?gid=2328994596

    ——————————————————-
    .

  15. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 14 h 30

    Salut je vais analyser la plate forme de QS. PS: voici les codes lorsque je suis d’accord et lorsque je ne suis pas d’accord. D’accord=1 Pas d’accord=2

    Axe 1 Développer une économie écologiste et solidaire

    1.1 Grands chantiers écologiques

    a) Investir 1,2 milliard $ par année sur les cinq prochaines années dans le transport collectif afin d’en permettre le développement dans les villes comme au niveau régional ou national. Améliorer la qualité et l’accessibilité financière du transport en commun et assurer une tarification sociale pour les gens à faibles revenus visant, à long terme, l’abolition des tarifs à l’utilisateur dans le transport en commun municipal. L’utilisation, la fabrication et le développement de véhicules de transport en commun électriques doivent être favorisés. Là où le transport collectif n’est pas encore disponible, encourager financièrement les réseaux de covoiturage et de taxis collectifs ; 1.

    b) Encourager le transport de marchandises par voie ferrée et par voie navigable à l’aide d’incitatifs financiers, de subventions et d’exemptions fiscales. Jumeler cette mesure avec l’instauration de péages pour le transport par camion; 2. Je suis contre les péages de tout sorte. Investissons nos efforts dans la science, la technologie et innovation. De plus les péages risque de pénaliser les gens ruraux qui eux ne peuvent pas bénéficier du transport en commun comme dans les grands centres.

    c) Développer un plan de transport en commun sur 20 ans pour la grande région de Montréal par le prolongement du métro sur l’île de Montréal, l’extension du réseau de trains de banlieue, l’implantation d’un réseau de tramways et l’amélioration du réseau d’autobus.1. Mais que faite vous pour desservir le monde rural qui lui est dépourvu de transport en commun.

  16. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 14 h 40

    D’accord=1 Pas d’accord=2

    (1.1.2) Énergies renouvelables

    a) Nationaliser l’énergie éolienne et fonder la société d’État Éole-Québec, responsable du développement harmonieux de la production d’énergie éolienne au Québec. Cette société, tout comme Hydro-Québec, sera sous la responsabilité d’Énergie-Québec dont le mandat sera de fournir de l’électricité de façon accessible et écologique à l’ensemble du peuple québécois en partenariat avec les instances démocratiques régionales, locales et autochtones qui tireront profit et autonomie de ce développement. En ce sens, la production et la distribution de l’électricité produite par l’énergie éolienne seront collectivisées sous différentes formes (exemples : coopérative, municipalité, OBNL, État, etc.) en excluant le secteur privé lucratif; 1.

    b) Développer de nouveaux savoir-faire québécois en énergie en confiant à Énergie-Québec le mandat de favoriser l’utilisation d’énergies renouvelables (hydraulique, éolien, solaire, géothermie, biomasse, et autres) et de mettre sur pied une agence de recherche et de développement de l’énergie verte ; 1. J’ajouterais que tous les domaine scientifique et technologique doivent appartenir à l’état.

    c) Revoir les décrets autorisant l’implantation de ports méthaniers au Québec et interdire ceux-ci. 1.

  17. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 15 h 27

    D’accord=1 Pas d’accord=2

    (1.1.3) Efficacité énergétique

    a) Adopter des normes plus contraignantes en matière d’efficacité énergétique pour la construction de nouveaux bâtiments et la rénovation de bâtiments, notamment en favorisant l’utilisation de sources alternatives d’énergie, les toits verts, la récupération des eaux, etc.; 1.

    b) Mettre en place un programme d’inspection des bâtiments visant à améliorer la performance énergétique et subventionner les particuliers qui font des rénovations pour améliorer le rendement énergétique de leur maison; 1.

    c) Rénover les bâtiments publics existants; 1.

    d) Augmenter le financement des programmes d’économie d’énergie déjà existants; 1.

    e) Proposer des mesures d’urbanisme responsables ayant pour but de densifier l’occupation du territoire et de contrer l’étalement urbain. 1.

    (1.1.4) Gestion des déchets

    a) Instaurer des réseaux de compostage publics et collectifs avec des normes de qualité élevée dans toutes les municipalités du Québec; 1.

    b) Consolider les réseaux de recyclage déjà présents et en développer dans les municipalités qui ne sont pas desservies; 1.

    c) Faire bénéficier les agriculteurs et agricultrices du Québec de l’engrais produit par le réseau de compostage; 1.

    d) Faire de la recherche pour utiliser la biomasse des déchets putrescibles dans les réseaux énergétiques et pour développer le compostage de matière non putrescible ; 1.

    e) Contrer le suremballage et le développement de produits à usage unique ou à obsolescence planifiée notamment par l’autoremplissage de produits (savon à vaisselle, shampooing, jus, etc.) et interdire l’usage des sacs de plastique. 1. Utiliser la culture du chanvre pour faire des plastiques biodégradable, etc.

    (1.1.5 ) Souveraineté alimentaire et agriculture verte

    ) Soutenir les initiatives écologiques, biologiques et du terroir par un financement important à travers des crédits verts et des écosubventions permettant d’en favoriser le développement, d’en élargir la distribution et d’en améliorer l’accessibilité financière; 1. Remplacer la taxe actuel par une taxe progressive en fonction du bien sociétal et environnemental.

    b) Assujettir les subventions agricoles et les barrières tarifaires sur les produits agroalimentaires à des cotes éthiques et écologiques et à un étiquetage mentionnant les effets sociaux et écologiques de leur production; 1.

    c) Imposer un moratoire sur la mise en culture des OGM et rendre leur étiquetage obligatoire; 1. Aller même jusqu’à les interdire complètement.

    d) Favoriser la mise en place par des incitatifs fiscaux et financiers des entreprises agricoles de 2e et 3e transformation; 1. Créer des marchés locaux pour qu’ils puisent mieux se faire connaitre du public et qu’ils puisent aussi vendre leur produits plus facilement. Et les subventionner pour qu’ils puisent d’avantage vendre leur produits le moins cher possible s’en nuire leur revenu.

    e) Appuyer la promotion des produits locaux et de leur étiquetage, de la production à la mise en marché; 1.

    f) Démocratiser et donner les pouvoirs nécessaires aux MRC pour qu’elles assurent une gestion cohérente, démocratique et intégrée de l’espace rural; 1.

    g) Élaborer des normes nationales afin que les MRC prévoient dans leur plan d’aménagement la création d’écosystèmes dédiés aux modes de production qui demandent une approche écosystémique de gestion (comme l’agriculture du terroir, la production d’espèces indigènes et l’agriculture biologique); 1.

    h) Changer les politiques d’appel d’offres des secteurs public et parapublic dans le domaine agroalimentaire pour intégrer des critères sociaux et environnementaux; 1.

    i) Imposer un moratoire sur l’éthanol de source agricole. 1. Et développer des alternatives plus diversifier comme le chanvre et des cultures semblables.

  18. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 16 h 35

    http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3Dhttp://www.radio-canada.ca/Medianet/2009/CBFT/LaSemaineVerte200902011230_1.asx&promo%3DZAPmedia_LaSemaineVerte

    Ce vidéo parle des fermes grade-ciel ou ferme vertical et qui pourrait très bien s’appliquer (1.1.5 ) Souveraineté alimentaire et agriculture verte. À condition de nationaliser les fermes grade-ciel ou verticale.

    Il y a aussi la culture sur tunnel qui pourrait grandement aider les agriculteurs à condition que l’état subvention davantage cette technique:

    (1.1.5 ) Souveraineté alimentaire et agriculture verte

    Pourrait très bien s’appliquer (1.1.5 ) Souveraineté alimentaire et agriculture verte.

  19. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 16 h 37
  20. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 17 h 05

    D’accord=1 Pas d’accord=2

    1.2 Développement économique national, régional et local

    (1.2.1) Modifier le mandat de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour que son objectif de développement économique soit fondé sur des valeurs sociales et environnementales. Que les choix d’investissements de cet organisme visent à créer au Québec une économie tournée vers l’interaction entre les besoins humains et ceux de notre environnement :

    a) Déterminer des secteurs écologiquement viables de l’économie à développer; 1.

    b) Favoriser le financement de coopératives et d’entreprises syndiquées; 1.

    c) Cesser tout investissement dans des entreprises qui ont des pratiques sociales ou environnementales inacceptables. 1.

    (1.2.2) Favoriser les coopératives de travailleurs/travailleuses qui décident de reprendre une entreprise lorsqu’elle ferme, lorsque ses activités sont « délocalisées » ou lorsque les propriétaires décident de la vendre. 1. Si l’état possède les moyens scientifiques et technologiques, elle peut plus facilement apporter une aide aux travailleurs qui eux veulent reprendre une entreprise lorsqu’elle ferme.

    (1.2.3) Démocratiser les instances locales et régionales de développement économique (CLD, CRÉ) : 1.

    a) Accorder le droit de vote à des représentant-es de la société civile (citoyen-es, organismes communautaires, syndicats, etc.); 1.

    b) Subventionner suffisamment ces instances en vue de les rendre indépendantes financièrement. 1.

    c) Leur donner le mandat de réaliser une analyse et une planification de leur milieu visant un développement respectant des objectifs écologiques et sociaux. 1.

    d) Les doter d’une politique d’égalité et de parité et prendre des mesures pour que ces instances appliquent l’analyse différenciée selon les sexes et qu’elles favorisent l’égalité pour les femmes et la prise en compte leurs réalités et leurs besoins. 1.

    (1.2.4) Développer l’économie sociale et y favoriser la création d’emplois de qualité et l’accessibilité financière des biens et services rendus en subventionnant les organismes qui :

    a) Ont pour finalité de servir leurs membres ou la collectivité plutôt que de simplement engendrer des profits et viser le rendement financier; 1.

    b) Ont une autonomie de gestion par rapport à l’État; 1.

    c) Intègrent dans leurs statuts et leurs façons de faire un processus de décision démocratique impliquant usagers/usagères, travailleurs/travailleuses ; 1.

    d) Défendent la primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition de leurs surplus et revenus; 1.

    e) Fondent leurs activités sur les principes de la participation, de la prise en charge et de la responsabilité individuelle et collective; 1.

    f) Ne se substituent pas aux fonctions de l’État; 1.

    g) Produisent des biens et services écologiquement viables et responsables. 1.

    (1.2.5) Abolir les contrats d’approvisionnement et d’aménagement forestiers (CAAF) et créer des comités forestiers locaux, des organismes à but non lucratif qui se verront confier la prise en charge d’une gestion écosystémique de la forêt publique et dont les plans de gestion seront approuvés par le gouvernement qui appuiera leur mise en place. Celui-ci percevra des redevances, effectuera le suivi des opérations forestières et encouragera la transformation de l’économie forestière de façon à favoriser une plus grande valeur ajoutée aux produits forestiers. 1. Aller vers une nationalisation des industries forestière et du domaine de la forêt en collaboration avec les coopératives, le milieu municipal et des organismes sans but lucratif.

    (1.2.6) Abolir l’Agence des partenariats publics-privés et ne plus faire usage de ce mode de développement économique. 1.

    (1.2.7) Instaurer une politique d’achat local et équitable dans les secteurs publics et parapublics de l’État québécois et s’assurer que leurs pratiques sont socialement et écologiquement responsables et sans danger pour la santé. 1.

  21. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 17 h 16

    D’accord=1 Pas d’accord=2

    1.3 Fiscalité responsable pour les entreprises

    (1.3.1) Exercer un meilleur contrôle et s’assurer de l’efficacité des déductions et incitatifs contenus dans la fiscalité et diminuer progressivement leur nombre.

    (1.3.2) Rendre l’imposition des entreprises progressive par l’introduction de paliers d’imposition. 1. Mettre un imposition progressif selon le bien sociétal et environnemental.

    (1.3.3) Imposer pleinement le gain en capital des entreprises, en prévoyant certaines exceptions notamment en agriculture. 1.

    (1.3.4) Majorer l’impôt sur le revenu et sur le capital des sociétés financières. 1.

    (1. 3. 5) Majorer ou réduire l’impôt sur les revenus des entreprises de 100 employés et plus en fonction du modèle de propriété et de la participation démocratique des employés-es aux décisions fondamentales de l’entreprise et à l’organisation du travail. Ainsi, les lacunes démocratiques seraient compensées par une meilleure contribution aux fonds publics. Les coopératives de travail auraient donc des avantages fiscaux. 1.

    (1. 3. 6) Taxer pleinement les dividendes des entreprises lorsqu’elles changent de structure légale dans le but de créer des « holdings ». 1.

    (1. 3. 7) Réévaluer les aides fiscales (report d’impôt, réduction d’impôt, congés fiscaux et exemption de taxes) dans le but de les réduire progressivement. 1.

    (1. 3. Exiger le remboursement des prêts et des aides fiscales des entreprises qui « délocalisent » leurs activités. 1.

    (1. 3. 9) Combattre l’évitement et l’évasion fiscale en resserrant les lois sur la fiscalité des entreprises et les faire appliquer en utilisant tous les moyens nécessaires pour déterminer et percevoir les sommes qui sont dues à l’État. 1.

  22. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 17 h 20

    D’accord=1 pas d’accord=2

    1.4 Fiscalité équitable pour les particuliers

    (1. 4. 1) Augmenter le nombre de paliers d’imposition du revenu. 1.

    (1. 4. 2) Imposer pleinement le gain de capital des particuliers. 1.

    (1. 4. 3) Diminuer le plafond actuel des REER à 10 000 $ par année. 1.

    (1. 4. 4) Revoir et bonifier la liste des biens de première nécessité ainsi que des biens culturels produits au Québec qui sont exemptés de TVQ. Moduler cette taxe sur les autres biens afin qu’elle augmente pour les biens de luxe et les biens polluants. 1. Taxe progressive selon le bien sociétal et environnemental.

  23. Christian Lévesque
    Samedi 3 octobre 2009 à 18 h 58

    Voici le monde dans lequel j’aimerais vivre ou je souhaite vivre dans le future:

    PARTIE 1 : http://www.dailymotion.com/video/x9emk5_futur-by-design-projet-venus-stfr-p_tech

    PARTIE 2 : http://www.dailymotion.com/video/x9emzv_futur-by-design-
    projet-venus-stfr-p_tech

    PARTIE 3 : http://www.dailymotion.com/video/x9epuq_futur-by-design-
    projet-venus-stfr-p_tech

    PARTIE 4 : http://www.dailymotion.com/video/x9eq13_futur-by-design-projet-venus-stfr-p_tech

    PARTIE 5 : http://www.dailymotion.com/video/x9eq46_futur-by-design-projet-venus-stfr-p_tech

    Oui vous allez surement dire que je suis un rêver que c’est utopique peut-être? Mais moi j’aime rêvé car je suis un idéaliste c’est mon défaut.

  24. Richard Langelier
    Samedi 3 octobre 2009 à 22 h 34

    @ Christian Lévesque
    Vos commentaires me permettent d’expliciter ce qui me hérisse dans la gauche politique québécoise en général.

    (1.1.2) Énergies renouvelables
    « J’ajouterais que tous les domaine scientifique et technologique doivent appartenir à l’état. »

    Mon disque dur a été reformaté et je n’ai pas terminé de remettre à jour mon logiciel de correction Antidote RX. La définition de la science que j’y lis est :
    « Domaine constitué de connaissances structurées obtenues grâce à l’observation et l’expérimentation objectives. L’astronomie est une science.
    Observation et expérimentation objectives des faits. Se consacrer à la science. »

    Mes champs d’intérêt portent surtout sur les sciences sociales. J’apporterais beaucoup de nuances. Quoi qu’il en soit, croyez-vous sérieusement que tout ce qui est relatif à la science devrait appartenir à l’État? Staline n’a jamais réussi à se rendre jusque-là! Pol Pot aurait pu. La population du Cambodge était moins grande. Les gardes rouges étaient bien partis aussi. Dans le film « Le violon rouge » de François Girard, on voit ce que cela donnait dans les arts.

    En ce qui concerne la technologie, Antidote RX donne :
    « Théorie générale des techniques
    Ensemble de savoirs et de pratiques, fondé sur des connaissances scientifiques, dans un domaine technique particulier. Technologie de pointe. Les hautes technologies.
    Discipline qui a pour objet d’étudier les techniques industrielles, considérées dans leur ensemble ou dans un domaine particulier ».

    Vous voudriez que tout cela appartienne à l’État? Même si votre commentaire ne portait que sur les énergies renouvelables, je ne voudrais pas vivre dans une société aussi « Big brother ».

    1.1.5 ) Souveraineté alimentaire et agriculture verte
    b) Assujettir les subventions agricoles et les barrières tarifaires sur les produits agroalimentaires à des cotes éthiques et écologiques et à un étiquetage mentionnant les effets sociaux et écologiques de leur production; 1.

    Est-ce que cela signifie qu’un gouvernement solidaire provincial demanderait au gouvernement fédéral d’assujettir les barrières tarifaires ???
    Est-ce que cela signifie que dans un Québec souverain associé au reste du Canada, un gouvernement solidaire ferait pression, dans la structure commune, pour assujettir ???
    Est-ce que cela signifie que dans un Québec souverain sans association avec le reste du Canada, un gouvernement solidaire imposerait des barrières tarifaires sur les patates de l’Île-du-Prince-Édouard et les fruits et légumes de l’Ontario?

    Aller même jusqu’à les interdire complètement. (les OGM)

    Le caniche est un organisme modifié génétiquement. Des amis moins paresseux que moi font leur potager, avec un souci écologiste. Très peu de leurs plantes n’ont jamais été modifiées génétiquement. Ce que j’ai compris de leurs explications, le problème proviendrait plutôt du transgénisme, du brevetage du vivant, de la disparition de la biodiversité. Le moratoire s’impose si nous ne voulons pas vivre dans le monde selon Monsanto, mais l’interdiction à tout jamais des organismes modifiés génétiquement me semble une position réactionnaire.

    (1.2.1) Modifier le mandat de la Caisse de dépôt et placement du Québec…
    b) Favoriser le financement de coopératives et d’entreprises syndiquées

    Les employés ne veulent pas que les patrons « mettent leur nez » dans le processus de syndicalisation. Québec solidaire mettrait une pression sur le patron : « si vos employés majeurs et vaccinés décident de ne pas se syndiquer, la Caisse de dépôt n’achètera pas d’actions de votre entreprise ». Que voilà une position humaniste de gauche!

    (1.2.4) Développer l’économie sociale et y favoriser la création d’emplois de qualité et l’accessibilité financière des biens et services rendus en subventionnant les organismes qui :…
    b) Ont une autonomie de gestion par rapport à l’État; 1.

    Est-ce à dire qu’un gouvernement solidaire déciderait qu’un organisme n’est pas suffisamment subversif à son égard pour mériter une subvention? En ce moment, les membres de ces organismes doivent vendre des barres de chocolat pour payer la superviseure (dans la majorité des cas) des bénévoles qui, eux sont souvent sur l’aide sociale, parce que celle-ci doit remplir des formulaires pour recevoir une subvention pour les six prochains mois. Un gouvernement solidaire imposerait à ces organismes la résolution de la quadrature du cercle, en plus?

    f) Ne se substituent pas aux fonctions de l’État;

    Est-ce à dire qu’un gouvernement solidaire déciderait qu’un organisme d’alphabétisation qui fonctionne bien dans un quartier, en collaboration avec d’autres organismes communautaires (mères monoparentales, cuisines collectives, etc.) devrait relever dorénavant de la commission scolaire? Qu’un organisme d’ex-patients psychiatriques devrait relever du CLSC, aux heures d’ouverture du CLSC?

    (1.2.5) Aller vers une nationalisation des industries forestière et du domaine de la forêt en collaboration avec les coopératives, le milieu municipal et des organismes sans but lucratif.

    La forêt privée représente 10% de l’ensemble. Il s’agit d’érablières et de boisés où des personnes gagnent leur vie en bûchant. Un gouvernement solidaire leur dirait : « vous postulerez pour un emploi de bûcheron sur votre ancien boisé »? La Kruger a des terrains dans la région de La Tuque. Avant d’acheter ces terrains, un gouvernement solidaire devrait se concentrer sur une meilleure gestion de la forêt publique.

    Richard Langelier

  25. Richard Langelier
    Samedi 3 octobre 2009 à 22 h 36

    1.3.4) Majorer l’impôt sur le revenu et sur le capital des sociétés financières. 1.

    Cela me rappelle un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître. Le chef du parti du Crédit social du Canada, Réal Caouette s’en prenait à la haute finance. Lorsque je faisais mon baccalauréat en Information culturelle, nous avons réalisé une vidéo sur le congrès du parti créditiste du Québec. J’ai posé la question :
    - c’est qui ça, la haute finance?
    - c’est le contrôle de la juiverie internationale sur toutes les monnaies du monde entier, les Rothschild…
    Québec solidaire veut nous ramener à cette sinistre époque?

    Si, une année ce sont les alumineries qui font le plus de revenus, ce devraient être elles qui paieraient le plus de taxes sur le revenu. Si l’année suivante, ce sont les sociétés financières… D’ailleurs, la distinction est de plus en plus floue. Lorsque la firme Bombardier reçoit 300 M$ pour une livraison, elle achètera et vendra des actions à la Bourse 24 heures par jour, si elle n’en a pas besoin pour les 3 semaines suivantes.

    1.4 Fiscalité équitable pour les particuliers
    (1. 4. 1) Augmenter le nombre de paliers d’imposition du revenu. 1.
    Lors de la dernière campagne électorale, Québec solidaire a proposé un palier de 29% pour la tranche au-dessus de 85 000$. Or, le premier palier était de 16% pour la première tranche de 37 500$, 20% pour la tranche de 37 500$ à 75 000$, 24% au-dessus de 75 000$. Dès 85 000$, Québec solidaire considérait qu’un contribuable était dans « l’overclass ». Au niveau fédéral, c’était 26%. Pour les résidents du Québec, il fallait soustraire 4 points de pourcentage. À 85 000$, le taux marginal d’imposition aurait été de 51%. Cela dénote encore le goût morbide pour la marginalité de la gauche politique québécoise.
    (1. 4. 2) Imposer pleinement le gain de capital des particuliers. 1.
    Autrefois, c’était 75% pour tenir compte de l’inflation. Évidemment, la façon la plus juste serait de calculer le taux annuel d’inflation. Cependant, il ne faudrait pas que chaque contribuable ait à embaucher un docteur en fiscalité pour remplir sa déclaration de revenus. Le principe du 75% me semble un compromis entre l’idéal de justice et celui de la simplicité. Il ne faut pas oublier non plus que si 100% des gains en capital s’ajoutent au revenu imposable, 100% des pertes s’y soustraient.
    (1. 4. 3) Diminuer le plafond actuel des REER à 10 000 $ par année. 1.

    J’accepte que le professionnel du gouvernement qui gagne 80 000$ par année ait un taux de remplacement de son revenu intéressant à la retraite. Or c’est grâce à une cotisation estimée à 11 200$ (facteur d’équivalence) par année qui ne s’ajoute pas à son revenu imposable, ni les dividendes que rapportent les actions et obligations achetées par ces 11 200$ qu’il obtient un tel taux de remplacement de son revenu. Il paiera alors des impôts sur ce revenu. Je n’ai aucune raison d’être jaloux du chèque de retraite du professeur d’université qui paie des impôts, lui aussi sur ce chèque. Je sais cependant que le facteur d’équivalence du professeur d’université dépasse les 10 000 $. D’accord, le plafond de 20 000$ est trop élevé, 13 000 ou 14 000$ me semblerait plus équitable.

    Richard Langelier

  26. Mario Jodoin
    Dimanche 4 octobre 2009 à 01 h 23

    «Cela me rappelle un temps que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître.»

    J’ai moins que cela et je me rappelle de la bohème et de Réal Caouette !

  27. Christian Lévesque
    Dimanche 4 octobre 2009 à 02 h 10

    @ Richard Langelier

    Vous voudriez que tout cela appartienne à l’État? Même si votre commentaire ne portait que sur les énergies renouvelables, je ne voudrais pas vivre dans une société aussi « Big brother ».

    Oui car la science et la technologie doit être au service du citoyen et non le contraire. Tu dis que je suis pour la société Big brother. As tu vus le film qui a tué la voiture électrique. Si le gouvernement aurait eu le courage il y aurait eu une voiture électrique depuis longtemps mais tant qu’on laisse les multinationales et des intérêts particuliers le soins de s’occuper de la science et de la technologie à notre place, eux décide de ce qui est bon pour leur profit. C’est pas du big brother cela ce qu’ils font! Ce qu’ils veulent eux c’est de nous mettre dépendant de leur technologie qui selon moi n’ai pas au service du citoyen. Oui je suis d’accord qu’on doit faire attention pour ne pas trop en abuser de cette science et de cette technologie, on doit aussi garder des choses comme elles sont parfois et ne pas trop contrôler, exemple sur la sécurité. Je suis contre qu’on utilise la science et la technologie pour contrôler les gens et même changer radicalement les êtres vivants et les hommes pour qu’ils deviennent des superhommes là je n’adhère pas à cela. Moi je parlais au niveau des transports en commun, faire des routes plus sécuritaire, développer des énergies alternatives, au niveau de la prévention des maladies et de la guérissons, au niveau agricole, alimentaire, industriel, faire des produits plus durable et écologique, pour travailler moins mais plus intelligemment et pour produire selon nos réel besoins pas pour satisfaire un petit groupe avide de profits . Pas sur le contrôle des gens. De plus l’état doit s’engager à faire connaitre tout les nouvelles technologies à la population et à récompenser, respecter et investir toutes les effort à fin que les inventeurs et les chercheurs puisent voir leur inventions se concrétiser à fin d’aider le bien commun. Même si l’état contrôle les moyens scientifiques et technologique, il ne peut imposer et faire la promotion de telles ou telles technologies, il doit s’assurer du bon développement des technologie proposées et les faire connaitre au citoyen qui eux déciderons ce qui serai le mieux pour eux. L’état aurait l’obligation d’avoir comme actionnaire les inventeurs, les chercheurs, les industries, les PME et tous les acteurs de la société. Ps je ne suis pas contre les industries en générale, il y a quand même des gens de bonne volonté qui eux gèrent leur industries de façon humaine et responsable. Ce n’ai pas eux que je vise en particulier. Oui ce que je propose est utopique et tu as raison d’être prudent. J’aime beaucoup ton sens très pragmatique de voir les choses sa améliore le débat. Même si tu es très différent de ma vision qui est plus idéaliste, je doit avouer qu’il y a pas beaucoup de gens comme toi à QS. Même si je ne suis pas toujours d’accord avec toi. Ce que je propose ne doit pas être appliquer à cour thème mais à très long thème et doit être graduel pour ne pas faire des changement trop brusques. J’adhérais aux changement pragmatique que tu proposes à cour thème et très progressivement vers le très long thème à mes changement plus idéalistes. Voilà ce que je pense!

  28. Christian Lévesque
    Dimanche 4 octobre 2009 à 02 h 46

    @ Richard Langelier

    (1.2.5) Aller vers une nationalisation des industries forestière et du domaine de la forêt en collaboration avec les coopératives, le milieu municipal et des organismes sans but lucratif.

    La forêt privée représente 10% de l’ensemble. Il s’agit d’érablières et de boisés où des personnes gagnent leur vie en bûchant. Un gouvernement solidaire leur dirait : « vous postulerez pour un emploi de bûcheron sur votre ancien boisé »? La Kruger a des terrains dans la région de La Tuque. Avant d’acheter ces terrains, un gouvernement solidaire devrait se concentrer sur une meilleure gestion de la forêt publique.

    Moi je ne parlais pas d’acheter les terrains des citoyens qui ont une forêt privé et aux coopérative forestières. Je parlais de récupérer une parti de nos ressources forestière qui sont sur le contrôle des industries forestières. Oui je suis d’accord qu’avant d’aller vers la nationalisation des industries forestières, on se doit de faire une meilleure gestion de la forêt publique. Comme je te l’ai mentionner dans le message précédent le contrôle de nos ressources naturelles(Nationalisation) doit ce faire très progressivement et se faire à très long thème. On doit se demander quel secteur doit être contrôler ou pas par l’état. PS Quand je dis (aller vers) sa veux dire à très long thème.

  29. Richard Langelier
    Dimanche 4 octobre 2009 à 15 h 52

    @ Mario Jodoin
    J’ai entendu différentes versions de La bohème (d’Aznavour, celle de Puccini, je confesse mon inculture en musique classique, sérieuse, je ne connais même pas le terme adéquat) par des interprètes féminines, dont Pauline Julien. Certaines modifiaient : « Toi qui criais famine et moi qui posait nue ». Je considère que Gerry Boulet a tranché : « J’irais jusqu’au bout du monde, je me ferais teindre en blonde, si tu me le demandais ».
    Françoise a ouvert ce blogue en affirmant qu’elle aimerait partager avec nous son amour pour le cinéma. Pourquoi pas pour la chansonnette?
    Je racontais à une amie que dans l’Idéologie allemande, Marx et Engels affirmaient : « dans une société libérée de la contrainte économique, je chasserai le matin, je pêcherai l’après-midi et je ferai de la critique d’art le soir, sans jamais devenir chasseur, pêcheur ni critique d’art ». Elle m’a répondu :
    - qui fera cuire tes prises ?
    - moi, je suis trop vieux pour lire « La cuisine raisonnée de Jehanne Benoit », mais les mecs des générations qui suivent la mienne ont opéré une rupture épistémologique. Quoi qu’il en soit, si jamais Québec solidaire prenait le pouvoir de mon vivant et libérait l’humain de la contrainte économique, je ferais une première lecture du Devoir le matin, je ferais une sieste par la suite, j’irais rouler l’après-midi et je discuterais de l’élasticité prix de l’électricité dans un pays nordique, le soir.
    - Qui préparerait la bouffe que tu dévores comme un ogre, lorsque tu reviens de vélo?
    - Ben! Euh!

    Incidemment, dans Le Devoir du 2 octobre, Philippe Hurteau (responsable de la commission Économie, fiscalité et lutte à la pauvreté de Québec solidaire) et Ève-Lyne Couturier, chercheurs de l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) s’opposent à une augmentation des tarifs d’Hydro-Québec pour le secteur résidentiel http://www.ledevoir.com/2009/10/02/269728.html. Ils écrivent: « Les estimations de l’élasticité-prix de l’électricité dans un pays nordique indiquent qu’une hausse de 10% des tarifs n’entraînerait qu’une baisse de 2 à 4% de la consommation ». Il me semble qu’une position de gauche écologiste serait : « Appliquons un vrai programme d’isolation des maisons et des logements, une redistribution des richesses et envoyons le signal prix : si vous démarrez la sécheuse pour une paire de bas, si vous ne posez pas vos fenêtres doubles, votre facture d’électricité sera salée ». Sinon, on dénonce la dérivation de la rivière Rupert et le harnachement de la Romaine d’un côté de la bouche et on encourage le gaspillage de l’autre.

    @ Christian Lévesque
    Tout le monde me dit : « ne nous quitte pas, Richard! La majorité des membres de Québec solidaire sont partisans d’une social-démocratie à la scandinave. Ils ne diabolisent pas l’entreprise privée et acceptent pleinement le rôle du secteur communautaire. Ils savent que Léo-Paul Lauzon écrivait des choses intéressantes au début, mais que le jour où on lui a dit qu’il était fils spirituel de Michel Chartrand, il a choisi de donner un show. Comme il était toujours devant le même public, pour faire rire et applaudir, il a comparé des dollars courants, il n’a pas fait la distinction profits bruts profits nets, il cite uniquement les revenus avant impôts et transferts, etc. Malheureusement, les personnes qui n’ont lu que Les contes du prof Lauzon font toujours la loi sur la commission Économie, fiscalité et lutte à la pauvreté, malheureusement les militants professionnels des collectifs qui ne croient pas aux principes fondamentaux de Québec solidaire (le rôle du secteur communautaire et de l’entreprise privée) sont surreprésentés lors des congrès et des conseils nationaux, mais ne t’inquiète pas.

    Toi, Christian, tu me dis que des gens de droite comme moi sommes peu nombreux à Québec solidaire. Tu m’encourages à utiliser 5 de mes dollars vitaux de mon chèque d’aide sociale pour faire subir à mes neurones le discours des gens qui carburent à la faucille et au marteau, qui ne tiennent pas compte de ce qui s’est vécu et écrit depuis 150 ans. Je te remercie de me donner l’heure juste.

    P.-S. D’aucuns croiront que je suis un oiseau de nuit en voyant l’heure d’envoi de mes messages. Erreur! Je n’ai pas la plume facile. Entre chaque paragraphe, j’ouvre la télé et j’écoute, distrait un Yves Corbeil me donner la combinaison gagnante de la loto que je n’ai pas jouée (emprunt à Ferré). Je regarde nos Habitants, espérant retrouver un Maurice Richard qui marque 5 buts après avoir fait son déménagement dans la journée. Je ne retrouve que des légionnaires. Décidément, ceux qui proposent un salaire maximum ont raison. Il est inutile d’avoir des clubs professionnels au Québec. Je suis un inconditionnel du tennis féminin. Ma Serena Williams, témoin de Jéhovah a dit à la juge de ligne : « tu vois cette balle, je vais te l’entrer dans la gorge », ce qui a valu le point de partie à Kim Clisters, qui revenait au jeu après avoir pris sa retraite à 23 ans et accouché. Quelle fin de match dramatique au possible, pour reprendre le langage du regretté René Lecavalier!

    Richard Langelier

  30. Christian Lévesque
    Dimanche 4 octobre 2009 à 23 h 44

    @ Richard Langelier,

    Toi, Christian, tu me dis que des gens de droite comme moi sommes peu nombreux à Québec solidaire.

    M.Langelier, selon moi, vous n’êtes pas de droite vous êtes plutôt vers une gauche pragmatique qui se situe plutôt au centre et au centre-gauche alors que moi je suis plus d’une gauche idéalisme qui se situe à gauche et tant vers une gauche radical mais cela ne veux pas dire que j’adhère au socialisme ou au communisme. Même je dirais et c’est mon opinion qu’il y a jamais eu de vrai communisme. Le communisme qu’on à connu sur Union-Soviétique et les autres pays communisme étaient du capitalisme d’état déguiser en communisme. Si sa peut te rassurer je ne suis pas pour l’abolition des classes mais plutôt pour une échelle de classe en fonction du bien sociétal, exemple un médecin doit gagner plus qu’un concierge parce qu’il sauve des vies.

    Tu m’encourages à utiliser 5 de mes dollars vitaux de mon chèque d’aide sociale pour faire subir à mes neurones le discours des gens qui carburent à la faucille et au marteau, qui ne tiennent pas compte de ce qui s’est vécu et écrit depuis 150 ans. Je te remercie de me donner l’heure juste.

    Dans ce message j’ai un peu de la misère à saisir le fond de ton message. Es ce que tu es d’accord avec mes commentaires ou non! Je vois que QS ta déçu et je respect ton choix tu as le droit!

  31. Richard Langelier
    Lundi 5 octobre 2009 à 13 h 16

    @ Christian Lévesque,
    Les points sur lesquels je suis en désaccord avec toi,je les ai précisés aux commentaires 24 et 25.
    J’ai participé au comité de rédaction de « Bien commun recherché » et au congrès de fondation de Québec solidaire parce que la Déclaration de principes m’enthousiasme. Je suis déçu parce que le modèle économique choisi par Québec solidaire est constamment remis en question (voir 1.2.4 f).
    C’est bien gentil de m’accorder le droit d’être déçu. Tu veux que l’État prenne le contrôle de la science. Tu aurais bien pu vouloir qu’il prenne le contrôle des consciences.

  32. Christian Lévesque
    Lundi 5 octobre 2009 à 19 h 50

    @ Richard Langelier,

    Oui moi je suis très nationalisme c’est peut-être pour cette raison que je favorise un contrôle accru de nos ressources naturels par l’état mais je suis conscient que cela à un coût. La nationalisation de nos ressources qui appartient aux multinationales sa coute cher, on a qu’a penser à hydroélectricité. Oui il faut être prudent avec la nationalisation, il faut bien peser le pour et le contre. Il ne faut pas non plus tout nationaliser les secteurs économique car on répètera les même erreurs du passé. Je m’excuse je me suis peut-être mal exprime sur le contrôle des ressources, de la science et de la technologie par l’état. Ce que je voulais dire c’est d’y aller progressivement selon les moyens de l’état, si ce n’ai pas possible de contrôler les secteurs clés, demandons une redevance sur les ressources qui sont contrôler par les multinationales ou une participation dans ces secteurs activités contrôler par les multinationales. Je suis aussi pour un pluralisme économique: Service et secteurs clés sur contrôle de l’état qui ne doit pas avoir un pouvoir trop centraliser mais décentraliser, un secteur pour le milieu communautaire et coopératif, un secteur pour les PME et un secteur pour les multinationales avec un certain pourcentage de participation de l’état ne dépassant pas 20% à 30% des parts. Moi je veux juste que les secteurs clés nous appartient, exemple notre or bleu. Je ne veux pas tout contrôler! Il y a de la place pour les PME, les entrepreneurs et il faut d’avantage aider ce secteur que les multinationales qui selon moi n’ont pas besoins d’aide. Si les multinational ont besoins d’aide qu’ils acceptent que l’état prenne un certain pourcentage de participation dans leurs entreprises au lieu de toujours demander des tonnes de subventions qui au bout du compte finissent par délocaliser leur productions ailleurs pour faire plus de profit. PS; quand je dit (aller même) ou (aller vers) ça veut dire aussi progressivement ou dans le future. Je suis d’accord il faut s’orienter vers une social-démocratie des pays nordiques d’Europe à moyen terme sans refuser la possibilité d’aller plus loin que la social-démocratie.

    Phase 1. a) Social- démocratie scandinave.
    b) Social-démocratie.

    phase 2. a) Capitalisme sur le modèle de John Maynard Keynes.
    b) Économie sociale et solidaire.

    Phase 3. a) Écosocialisme
    b) sociétalisme

    Phase 4. a) Écosociétalisme
    b) Économie de décroissance convivial

    Phase 5. a) Projet Venus (Voir les liens au message 23)
    b) Abolition de l’état.

    PS: Chaque phase représente 10 ans et est égale 2 mandat d’un gouvernement solidaire.

  33. Christian Lévesque
    Jeudi 8 octobre 2009 à 18 h 22

    @ Anne-Marie, il y a t-il eu des erreurs dans l’envoie de messages dernièrement parce que j’ai essayé d’envoyer des messages et à chaque fois, il y avait un sparm et le message n’était pas envoyé. Es ce que sa été régler. Ps, effacer le message après l’avoir lu. Merci

  34. Mario Jodoin
    Samedi 10 octobre 2009 à 18 h 42

    @ Richard Langelier

    «Année après année, environ 75 % des femmes qui travaillent à temps partiel (moins de 30 heures par semaine) le font volontairement. »

    J’ai cité ces données de mémoire et ne me suis pas trop trompé. Cette donnée est disponible depuis 1997 seulement. Le taux était alors de 65 %, mais il augmente depuis : il a atteint 70 % n 2000, 75 % en 2005 et 78 % en 2007 et 2008. Il est assez semblable chez les hommes, qui sont toutefois beaucoup moins nombreux à temps partiel : 61 % en 1997, 70 % en 2001 et 76 % en 2007 et 2008.

    «Je suis déçu parce que le modèle économique choisi par Québec solidaire est constamment remis en question (voir 1.2.4 f). »

    Voici l’article en question :

    (1.2.4) Développer l’économie sociale et y favoriser la création d’emplois de qualité et l’accessibilité financière des biens et services rendus en subventionnant les organismes qui :…
    f) Ne se substituent pas aux fonctions de l’État;

    Au commentaire 24, vous écriviez au sujet de cet article :

    «Est-ce à dire qu’un gouvernement solidaire déciderait qu’un organisme d’alphabétisation qui fonctionne bien dans un quartier, en collaboration avec d’autres organismes communautaires (mères monoparentales, cuisines collectives, etc.) devrait relever dorénavant de la commission scolaire? Qu’un organisme d’ex-patients psychiatriques devrait relever du CLSC, aux heures d’ouverture du CLSC?».

    Je crois que vous n’interprétez pas correctement cet article. Compléter n’est pas substituer. Les organismes d’alphabétisation existent depuis longtemps et alphabétisent souvent des personnes qui ne peuvent être rejointes par les commissions scolaires. Les organismes d’entraide ne se substituent pas non plus au CLSC, mais apportent une aide complémentaire, souvent en collaboration avec les CLSC ou même les hôpitaux.

    Selon mon interprétation, cet article vise seulement à mettre un frein au désengagement de l’État qui sous-traite parfois directement des services de son ressort à des organismes souvent créés à cette fin. Si la création des EESAD (entreprises d’économie familiale d’aide collective) visait au début à compléter les soins à domicile offerts par les CLSC, on a tenté par la suite d’élargir considérablement la palette des services sous leur responsabilité, au début limitées aux services de base. À la longue, cela risque de devenir de la sous-traitance à rabais («cheap labour»), avec un contrôle du travail par le service gouvernemental responsable. Jacques Fournier a écrit de nombreux articles là-dessus (voir par exemple http://www.rqiiac.qc.ca/fr/interaction_communautaire/journal/article_theme.asp?Id_theme=7&Id_articles=1020 ).

    Les organismes communautaires eux-mêmes contestent ce fonctionnement et le fait que leurs activités soient de plus en plus assujetties à des objectifs gouvernementaux. Le blogue Oikos en parlait en septembre dernier au http://www.oikosblogue.coop/?p=1079 . Le vidéo qui y est présenté est très intéressant à cet égard :

    http://www.tagtele.com/videos/voir/40412/

  35. Richard Langelier
    Dimanche 11 octobre 2009 à 19 h 50

    @ Mario Jodoin

    Le rôle de Stat-Can, c’est d’observer la réalité. Dans le cas du travail à temps partiel choisi, l’outil utilisé, une enquête auprès de 9000 ménages est excellent.
    Dans le débat politique, il faut aussi poser la question: « Comment faire en sorte que la personne qui choisit de travailler à temps partiel, pour des raisons familiales, ne soit pas pénalisée à la retraite? Y aurait-il plus de personnes qui accepteraient de partager le travail, s’il y avait des avantages (crédits d’impôts, retraite moins dorée, mais confortable)?».
    Il faut aussi s’intéresser au travail saisonnier. Les gouvernements ont privilégié la transformation des ressources naturelles dans le sud, à cause des économies d’échelle. L’administration Trudeau-Lalonde l’affirmait clairement: « nous compensons les régions-ressources, avec des programmes de travaux d’hiver et plus de semaines d’assurance-chômage ». Aujourd’hui, il n’y a presque plus de transformation dans les régions ressources. Il y a exode des jeunes, chômage de longue durée, chômeurs découragés, etc.

    Le gouvernement Bouchard a été champion du délestage. Des auxiliaires familiales qui avaient obtenu des conditions de travail décentes, à la suite de luttes syndicales, ont été remplacées par des personnes assistées sociales qui recevaient un supplément (80$ par mois pour 80 heures). Ces personnes risquaient même de voir leur chèque amputé si elles refusaient cette « supposée formation à l’emploi » sans aucune protection syndicale. Lorsqu’elle était candidate de l’ADQ, Diane Bellemarre s’indignait: « lorsque j’étais à Emploi-Québec, des syndicats se sont opposés à la sous-traitance à des groupes communautaires ». Je me réjouis de l’opposition de ces syndicats et je suis d’accord avec Jacques Fournier. Le hic, c’est qu’à l’intérieur de Québec solidaire, cette méfiance des personnes qui proviennent de milieux syndicaux et des membres des collectifs qui prônent le tout-à-l’État fait en sorte qu’il faut constamment défendre le rôle du secteur communautaire. J’ai vécu cela lorsque j’étais membre de la commission Économie, fiscalité et lutte à la pauvreté. Dans mon assemblée locale (Mercier), une motion de dépôt sur le financement accru du secteur communautaire a été battue de justesse, juste avant les élections de 2007.

    Toujours dans la veine du pessimisme en pessimisme jusqu’à la victoire finale, le congrès de novembre qui portera sur la question nationale m’intéresse. Le document de la commission politique propose une monnaie québécoise. Vous avancez des arguments intéressants pour cette proposition, que j’ai soutenue longtemps. Aujourd’hui, je suis perplexe, entre autres raisons, à cause de ce qui s’est passé avec la couronne norvégienne. Je favorise le débat, mais je crains fort qu’on vote après quelques interventions à la suite d’un concours d’applaudissements. Je crains qu’on vote, dans les mêmes conditions, des frontières entre le Québec et l’Ontario, le Nouveau-Brunswick, Terre-Neuve et Labrador.

  36. Mario Jodoin
    Dimanche 11 octobre 2009 à 22 h 50

    @ Richard Langelier

    «il faut constamment défendre le rôle du secteur communautaire »

    Mon peu d’expérience dans les débats au sein du parti me montre que tout est sujet à débat ! Et c’est normal. C’est seulement les débats de procédure qui m’ennuient… Je crois que la proposition dont je parlais dans mon précédent commentaire représente une bonne base pour concilier les craintes des syndicats (justifiés, comme votre exemple sur le délestage du gouvernement Bouchard le montre bien) et les besoins du secteur de l’économie sociale (que je préfère comme vous appeler «secteur communautaire», on ne se refera pas !).

    «le congrès de novembre qui portera sur la question nationale m’intéresse »

    J’ai participé à plusieurs réunions sur le document de la commission politique. La question de la monnaie n’a pas été soulevée. Les discussions les plus enflammées ont plutôt porté sur l’ordre de priorité entre le projet de société et l’indépendance. L’indépendance est-elle un objectif en soi ou un outil (essentiel ?) pour atteindre le projet de société désiré ? Le problème pour beaucoup de participants est que le projet de société ne sera abordé en détail que dans les étapes suivantes. Ça promet au congrès !

    Quant aux frontières, je n’en ai pas entendu parler non plus…

  37. Richard Langelier
    Lundi 12 octobre 2009 à 13 h 38

    @ Mario Jodoin
    Dans le Cahier de perspectives : « Pour un Québec démocratique, pluraliste et indépendant
    Par le Comité de l’enjeu 1 », tel qu’adopté par la Commisstel qu’adopté par la Commission politique, le 16 août 2009, on y lit:
    « 1.5.1 Un Québec indépendant aurait la pleine maîtrise de toutes ses politiques économiques: les politiques budgétaire, fiscale, commerciale, monétaire et douanière, soit les pouvoirs requis pour mettre en oeuvre un projet de société égalitaire, féministe, écologiste et solidaire ».

    Bien sûr, cela peut signifier le droit de choisir le droit de choisir le dollar canadien et une union douanière avec le reste du Canada. Par contre, si les congressistes choisissent la souveraineté sans association, par concours d’applaudissements à la suite de quelques interventions, ce serait inquiétant.

    Déjà dans le programme, on y lisait en 1.1.5 : Souveraineté alimentaire et agriculture verte
    b) Assujettir les subventions agricoles et les barrières tarifaires sur les produits agroalimentaires à des cotes éthiques et écologiques et à un étiquetage mentionnant les effets sociaux et écologiques de leur production.

    Cela peut signifier:
    - qu’un gouvernement solidaire provincial demanderait au gouvernement fédéral d’assujettir les barrières tarifaires…
    - que dans un Québec souverain associé au reste du Canada, un gouvernement solidaire ferait pression, dans la structure commune, pour assujettir …
    - que dans un Québec souverain sans association avec le reste du Canada, un gouvernement solidaire imposerait des barrières tarifaires sur les patates de l’Île-du-Prince-Édouard et les fruits et légumes de l’Ontario.

    Ce sont des choix qui se défendent, mais, comme membre, je n’ai même pas le droit à une réponse.

  38. Mario Jodoin
    Lundi 12 octobre 2009 à 14 h 41

    @ Richard Langelier

    Je crois qu’il aurait été préférable de mieux situer l’objectif de l’indépendance (genre moyen essentiel (ou privilégié ?) pour mettre en oeuvre un projet de société égalitaire, féministe, écologiste et solidaire ) dès le premier article du cahier ou, à tout le moins dans la section «Le sens de notre soutien à l’indépendance» (1.3), plutôt que dans la section «Les dimensions de l’indépendance» (1.5). Pour moi, et pour bien d’autres, ce n’est pas une dimension, mais l’objet même de l’appui à l’indépendance.

    J’ai toujours été perplexe au sujet de l’association. En fait, il existe plus de barrières commerciales et réglementaires entre les provinces qu’entre le Canada (dont le Québec) et les États-Unis ! Une indépendance, même sans association (ce que je ne préconise pas), entraînerait une baisse et même une élimination de ces restrictions (barrières).

    Quant à l’article 1.1.5 b), il est bien possible qu’il aille à l’encontre des traités internationaux. La présence de cet article dans le programme me semble davantage être un objectif à atteindre par des négociations. Il s’agit d’un article de programme basé sur des principes (que j’appuie), pas d’un engagement électoral («plateforme»).

  39. Richard Langelier
    Lundi 12 octobre 2009 à 16 h 35

    @ Mario Jodoin

    Je crois comme vous que Québec solidaire devrait présenter l’indépendance comme un moyen pour mettre en oeuvre notre projet de société. J’espère donc que la proposition du Comité de coordination national du 4 octobre sera adoptée.
    D’autre part, je prédis aussi qu’après le 18e référendum négatif sur la souveraineté, nous serons tous morts, du moins ceux qui ont connu Réal Caouette et Aznavour.

    Je n’ai jamais été un admirateur de René Lévesque. J’admets avoir embrassé le discours de Vallières-Gagnon identifiant les Québécois aux damnés de la Terre. Il y a longtemps que mon appui à la souveraineté se résume à l’idée qu’il serait plus facile de mettre en oeuvre de meilleurs programmes sociaux si le gouvernement du Québec administrait 100% de ses impôts et négociait lui-même les traités commerciaux.

    Je souhaite l’inclusion de clauses sociales et environnementales dans les traités commerciaux. Il faudra bien une forme de gouvernance mondiale, dont un nouveau Bretton Woods (cette fois-ci dans l’esprit de Keynes plutôt que celui de White), mais il ne faut pas se faire d’illusion. Un Québec indépendant dirigé par un parti altermondialiste ne serait pas le premier violon dans le concert des nations.

  40. Mario Jodoin
    Lundi 12 octobre 2009 à 18 h 12

    @ Richard Langelier

    «J’espère donc que la proposition du Comité de coordination national du 4 octobre sera adoptée.»

    Que ce soit celle-là ou celle de Saillant-Lessard m’importe peu. Elles vont dans le même sens. Lors de notre assemblée locale, nous avons aussi adopté une résolution semblable (j’en étais le proposeur), laissant toutefois le soin au comité synthèse de la rédiger à sa convenance.

    Sur le reste de votre comentaire, on s’entend aussi, même si je n’ai jamais appuyé le discours de Vallières et Gagnon.

  41. Ajouter un commentaire


    Fil RSS des commentaires de ce billet Fil RSS des commentaires de ce billet






bande_bas_de_page