François Legault est fidèle à lui-même et aux idées qu’il a défendu comme Ministre de l’éducation sous le gouvernement Bouchard. Il nous revient avec un axe central dans sa conception des services publics : Il en faut mais encore plus performants. Pour cela, il veut bousculer sérieusement des habitudes qu’il perçoit comme corporatistes et des conventions collectives trop contraignantes à ses yeux. Ses recettes sont largement inspirées en cette matière d’expériences étatsuniennes franchement peu convaincantes. Monsieur Legault devrait commencer par convenir que nos écoles publiques manquent singulièrement de ressources humaines pour appuyer des enseignants-es  surchargés. De plus, lorsqu’ un enfant sur deux, à Montréal, a besoin d’aide alimentaire à l’école, ne devrions-nous pas comprendre que les inégalités sociales et la pauvreté  viennent contrecarrer singulièrement les efforts des professeurs? La question des inégalités sociales, visiblement, ne fait pas partie des préoccupations de monsieur Legault puisque son manifeste ne contient pas une seule ligne sur ce sujet.

Pour le reste, le document apporte une vision défaitiste de la situation québécoise et peu de solutions audacieuses. Il nous propose de renouer avec le goût d’avancer. L’aurions-nous perdu? À mon avis, pas du tout. Si bien des Québécois-es, ces temps-ci, s’élèvent contre des projets économiques c’est bien parce que ceux-ci sont destructeurs au plan environnemental et socialement peu intéressants. C’est le cas des mines à ciel ouvert, des lignes à haute tension d’Hydro-Québec sur des terres agricoles, du projet pétrolier Old Harry dans le golfe St-Laurent, des gaz de schiste. Un nombre grandissant de citoyennes et de citoyens réclament un autre développement, vraiment viable, résolument vert, respectueux des communautés, créateurs d’emplois durables. Les gens sont en colère et le manifestent. On voit apparaître de plus en plus de comités locaux qui se regroupent dans des cadres informels, utilisant le web comme mode de réseautage. Voilà qui est très prometteur!

Je ne partage pas le défaitisme de François Legault. Ni sa volonté de passer à autre chose en affirmant que la question de l’avenir politique du Québec n’est plus à l’ordre du jour. Un peu d’audace et de persévérance, que diable! Nous ne sommes pas à la toute veille d’un changement constitutionnel majeur mais ce n’est pas une raison pour  cesser d’en débattre avec nos concitoyens-nes! À Québec solidaire, nous mettons en avant une nouvelle façon d’avancer dans la réflexion sur le Québec que nous voulons : une assemblée constituante, un moment d’intense réflexion sur le statut politique du Québec et un projet de constitution.

Et puis, comment nous assurer de protéger la langue française dans un Québec fortement minorisé au sein de la Fédération canadienne? Un Québec qui subit les assauts de la mondialisation, en particulier dans des milieux de travail qui s’anglicisent à grands pas? Le gouvernement d’un Québec indépendant et complètement maître de ses politiques linguistiques ne réussirait-il pas mieux à valoriser le français partout?

Enfin, même si François Legault n’aime pas se faire dire qu’il est à droite de l’échiquier politique, son jupon dépasse lorsqu’il propose que l’État québécois établisse un climat résolument favorable aux investissements privés. Moi qui croyais que le Québec était déjà le paradis des investisseurs! Et qu’il faut surtout exiger davantage de nos grandes entreprises, elles qui paient si peu d’impôts et de redevances dans le cas des minières. Décidément, François Legault et moi ne faisons pas la même lecture de la réalité.

Ce manifeste est-il donc inutile? Je ne le crois pas. Il amène plusieurs acteurs politiques à se situer. C’est ainsi qu’aujourd’hui, 23 février, dans un quotidien de Montréal, Pauline Marois dit retrouver dans le manifeste « les orientations que nous avons défendues déjà depuis longtemps comme gouvernement » pendant que Marc Laviolette et Pierre Dubuc du SPQ-libre, considèrent le modèle économique prôné par François Legault comme néolibéral. Intéressant! Aurions-nous là une confirmation de ce que plusieurs d’entre nous pensons depuis longtemps: le Parti québécois, quoique traversé par des courants progressistes, s’inscrit depuis nombre d’années dans la logique néolibérale d’un État minceur et d’une économie dérèglementée.

Où se trouve donc le vrai changement, celui que beaucoup de Québécois-ses appellent de tous leurs vœux? À Québec solidaire. Un parti qui ne louvoie pas, qui affirme clairement ses couleurs, qui propose un Québec vert et juste dans le cadre d’un État souverain à construire dès maintenant.

Françoise David

Joie et détermination. Voilà les sentiments qui s’exprimaient cet après-midi, 12 février, lors d’une marche réunissant des centaines de Québécois-es d’origine tunisienne, égyptienne, algérienne, marocaine et autres.  Amir et moi étions présents pour témoigner de notre solidarité et de notre affection à tous ces gens à la fois heureux, combatifs et inquiets.

Heureux car dans deux pays, des jeunes et des moins jeunes ont vaincu leur peur et forcé des dictateurs à « dégager ». Tous les espoirs semblent permis pour la suite des choses, non seulement chez-eux mais dans des pays voisins.

Combatifs : c’était le plus beau.  Nos compatriotes d’Afrique du nord et du Proche-Orient sont déterminés à soutenir celles et ceux qui, dans leur pays d’origine, continuent de se battre pour la liberté

Inquiets  car rien n’est acquis. Une fois les manifs terminées, les peuples craignent de se faire voler leur révolution. Il y a effectivement de quoi être inquiet et parions que leur vigilance sera extrême.

À la fin de la marche, Amir et moi avons adressé quelques mots aux personnes présentes. Nous les avons remerciés  puisque les gens de leurs pays en lutte nous inspirent pour nos propres combats.  De voir des populations entières dans la rue peut donner des idées, non? Nous les avons aussi assurés d’un soutien indéfectible car leur lutte pour la démocratie, la justice et la liberté est exemplaire.

De retour chez-moi je ne peux m’empêcher de penser à tout ce que j’ai lu et entendu depuis septembre 2001 sur les populations arabo-musulmanes. Combien de fois ai-je répété  qu ‘on peut être musulman sans être extrémiste?  Combien de fois ai-je dit que ces peuples d’Afrique du nord - qu’au fond, nous connaissons peu et mal- rêvaient sans doute de liberté et de justice autant que nous? Ne sont-ils pas en train de prouver au monde qu’ils sont prêts à donner leur sang  pour la démocratie, la liberté d’expression, la lutte contre la corruption, etc. Se pourrait-il qu’enfin nous les regardions avec plus de respect, sur la base d’analyses un peu plus subtiles et justes?

Une belle journée, vraiment!

Françoise David

Ainsi  Jean-Roch Villemaire du MNRQ appelle à boycotter la boutique le Marcheur samedi prochain. Qu’est-ce que le Mouvement national révolutionnaire québécois? Un groupuscule d’extrême-droite qui écrit des choses aussi insensées que (voir sur le site Vigile) : «  Il est indispensable de fermer les frontières à l’immigration de masse ». Jean-Roch Villemaire invoque aussi le droit du sang et rejette le droit du sol. En clair, vous êtes nés au Québec  ou bien vous avez immigré ici, mais avez la peau foncée, vous n’êtes pas les bienvenus. Il utilise aussi l’expression : la bourgeoisie « cosmopolite ». Toutes ces idées et expressions sont inspirées de l’idéologie nazie de l’Allemagne hitlérienne.

Nous ne buvons pas de cette eau-là. Elle est nauséabonde et pue l’antisémitisme et le racisme. Il y a cinq ans, quand j’ai décidé, avec  des milliers de militantes et militants, de me lancer en politique et de fonder un parti, c’était pour, entre autres, combattre tout  racisme, toute xénophobie et toute intolérance. Je n’ai pas changé d’idée. J’appelle les mouvements sociaux et nationalistes à dénoncer les idées prônées par le MNRQ et à refuser de poser tout geste qui permettrait de croire un seul instant que ce groupe trouve des appuis dans la population et chez les militants-es progressistes.

Françoise David

Québec solidaire fêtera bientôt son 5e anniversaire. Eh oui, déjà! Le 5 février 2006, plus de mille personnes enthousiastes fondaient ce parti de gauche, féministe, écologiste et souverainiste. Nous fêterons donc cet anniversaire le 5 février 2011.

Il y a de quoi fêter! Les militantes et militants de QS sont fiers d’avoir travaillé si fort depuis 5 ans avec des résultats : fondation de plus de 60 associations locales dans toutes les régions du Québec, présentation de candidats-es lors des deux élections générales et de plusieurs partielles, élection d’un premier député, prises de position publiques bien documentées, participation à de nombreux mouvements citoyens, etc… Nous envisageons l’élection de plusieurs députés-es la prochaine fois et nous élaborons notre programme avec le concours de centaines de membres.

Et vous, avez-vous envie de célébrer le 5e anniversaire de Québec solidaire? Comment vous situez-vous face à ce parti d’une nouvelle gauche? Écrivez-nous et allez sur notre site pour plus de renseignements sur la journée-anniversaire. Vous êtes cordialement invités-es au brunch matinal à Montréal, au restaurant Robin des bois.

J’ai hâte de vous lire!

Bonne année 2011!

Françoise David

En fin de semaine dernière, j’ai fait de la raquette. Le temps était maussade mais la forêt magnifique. Juste de voir les sapins croulant sous la neige et les pistes de chevreuils s’enchevêtrant entre les arbres, m’a mis le cœur en fête.

Pour ne rien vous cacher, j’aime le temps des Fêtes. À cause du plaisir de jouer dans la neige. Parce que je vais voir ma famille. À cause aussi des quelques jours que je pourrai passer avec enfants et petits-enfants. Quoi de plus réconfortant que les câlins de Zoé et Antoine?

Je sais, le monde va mal et la planète est en danger. Justement. Entre deux luttes, deux actions ou expression d’opinions bien senties, on a besoin (j’ai besoin, en tout cas…) de revenir au sens de tout ce branle-bas de combat. Besoin de tripper avec celles et ceux que j’aime, de vibrer aux splendeurs d’une nature menacée, de prendre tout simplement le temps de vivre autrement qu’au rythme politique.

Je vous le souhaite aussi. Avec un bon livre et de la musique. Je vous recommande chaudement  Les années d’Annie Ernaux, l’un des plus beaux livres de 2010. Et puis Vent du nord symphonique pour les amants-es du trad.

Heureuses Fêtes!

Françoise

Voilà deux ans que Québec solidaire a connu une première vraie victoire:  l’élection d’un député solidaire dans Mercier. Cette soirée inoubliable était le prélude à de belles années pour notre parti. Amir a accompli un travail considérable à l’Assemblée nationale. Ses sujets préférés : les mines et autres ressources naturelles, la santé, la corruption, le mode de scrutin.  Il a aussi à cœur l’égalité entre les femmes et les hommes et en parle souvent. Encore dernièrement, dans le cas du manque de maisons de naissance. Haut en couleur, sans langue de bois, il fait le délice des journalistes et de toutes celles et ceux qui suivent l’actualité.

Pendant qu’Amir travaille à Québec et dans son comté, je suis active dans plusieurs dossiers et présente dans des coalitions et autres regroupements sur le terrain. Les gaz de schiste n’ont presque plus de secret pour moi de même que l’exploration pétrolière à Old Harry dans le golfe St-Laurent. J’ai participé à plusieurs événements autour de la défense de la langue française. Coordonné un comité sur la laïcité. Travaillé sur le manifeste sur la crise et effectué une tournée à l’hiver 2010 sur le budget Bachand et les propositions de QS. Participé à plusieurs événements lors de la Marche mondiale des femmes cet automne.

Tout ce travail, plus celui de plusieurs associations Solidaires dans différentes régions, porte fruit. Les intentions de vote envers QS sont montées de 4% à 10% à plusieurs reprises dans l’année qui s’achève. Le défi? Transformer ces intentions en votes réels et pour cela, intensifier notre action politique et citoyenne à l’Assemblée nationale et sur le terrain. Être de tous les combats. Parler aux gens, convaincre d’enfin voter avec leur cœur : à gauche!

C’est le travail qui nous attend en 2011. Avec ses associations, Québec solidaire peut y arriver.

Pourquoi ne pas profiter des retrouvailles des Fêtes pour inviter vos familles et amis-es à devenir membres de QS? Ce serait un beau cadeau à un parti qui le mérite, je crois!

Joyeuses Fêtes!

Françoise David

Pendant que la population du Québec s’inquiète de l’essor de l’industrie des gaz de schiste, les gens des Îles appréhendent les impacts écologiques et sociaux majeurs de l’exploration pétrolière et gazière sur et autour de leur territoire.

Je suis ici depuis deux jours. J’ai rencontré des dizaines de personnes, femmes et hommes, amoureux de leurs Îles et terriblement inquiets. Des promoteurs tentent de leur vendre des projets pétroliers et gaziers en leur promettant des emplois, des redevances, des retombées économiques…tout en leur expliquant que les impacts écologiques peuvent être parfaitement contrôlés.

Le projet le plus connu est celui de Old Harry, une plate-forme d’exploitation pétrolière à 80 kms des côtes des Îles, juste sur la frontière maritime entre le Québec et Terre-Neuve. Le gouvernement de Terre-Neuve a déjà dit oui pendant que celui du Québec a mis en place un moratoire jusqu’en 2012. Un mouvement originaire des Îles (Attention Fragiles) a mis sur pied la Coalition St-Laurent qui réunit de plus en plus de communautés côtières non seulement au Québec mais dans toutes les provinces maritimes. Un colloque transprovincial est en préparation pour le printemps 2011 ici, aux Îles. C’est là que réside l’espoir de mettre un terme à ce projet hautement nuisible pour cette mer intérieure qu’est le golfe du St-Laurent. En cas d’accident, une marée noire serait dévastatrice pour les Îles, leur population, la pêche et le tourisme mais les courants marins apporteraient des déchets jusqu’à Montréal. Nous sommes donc toutes et tous concernés par cette folie qui a pour nom Old Harry.

Mais il y a un autre enjeu propre aux Îles de la Madeleine : Gastem veut forer des puits de gaz naturel sur le territoire des Îles, particulièrement à Fatima, un secteur très habité. Le prétexte : alimenter en gaz naturel plutôt qu’en pétrole la centrale thermique qui fournit de l’électricité aux îles. Le promoteur ne s’inquiète aucunement du fait que le forage doit nécessairement traverser la nappe phréatique qui alimente la population en eau potable. Les Madelinots et Madeliniennes sont au contraire très inquiets. Un accident et la nappe phréatique est irrémédiablement condamnée et donc, à terme, les Îles seront désertées par une population qui ne pourra plus y vivre.

Des scénarios catastrophes? Oui mais nous ne pouvons les écarter. La marée noire en Louisiane, ça a bien existé, non? On ne fera pas semblant d’oublier les gigantesques risques associés à l’exploitation pétrolière dans le golfe St-Laurent simplement  parce que quelques promoteurs ont bien envie de devenir millionnaires (ou milliardaires!) et de verser de généreux dividendes à leurs actionnaires.

Pourquoi ne pas chercher d’autres avenues pour alimenter la centrale thermique? Pourquoi ne pas aller vers des sources d’énergie vertes, renouvelables, non-polluantes? Pourquoi ne pas envisager un câble sous-marin qui transporterait l’électricité du continent aux Îles de la Madeleine? Tout cela existe ailleurs. Pourquoi ne pas développer le savoir-faire québécois dans des industries de pointe au plan environnemental?

J’ai promis aux amis-es des Îles de me faire leur ambassadrice et d’informer tous ceux et celles qui me lisent de ce qui est vécu ici. Ça commence aujourd’hui.

Nous sommes des millions de Québécoises et de Québécois à avoir visité les Îles de la Madeleine durant nos vacances. Ce paysage dénudé, traversé de sable et de vent nous habite. La population est accueillante, chaleureuse. On se régale ici de produits donnés par une mer généreuse. Et on accepterait que tout cela soit bradé pour presque rien par des gouvernements déconnectés des besoins réels des populations?

Pour Québec solidaire, il n’en est pas question. Je vous invite à aller sur le site d’Attention fragiles, de bien vous informer et de parler du projet Old Harry à tous-tes vos amis-es. Je vous demande aussi de vous préoccuper du forage de gaz naturel sur la terre des Îles et de bien considérer que Gastem est impliqué non seulement dans le gaz naturel conventionnel qu’il veut exploiter ici mais aussi dans le gaz de schiste.

Tous et toutes avec nos amis-es des Îles de la Madeleine!

Françoise David

Lundi prochain aura lieu l’élection partielle dans cette belle région du Québec. La candidate libérale, bien connue, est en danger car les gens sont pas mal tannés du gouvernement Charest. Le PQ et l’ADQ tentent d’arracher aux Libéraux ce comté qu’ils dirigent depuis 30 ans. Et Québec solidaire, avec le candidat Serge Proulx, travaille très fort pour se faire mieux connaître et  susciter l’adhésion de la population.

Je suis allée dans la région en début de semaine. Des gens m’ont demandé : pourquoi  voter pour Serge Proulx, le candidat de Québec solidaire? Je leur ai répondu : pour envoyer un message important, celui du besoin d’une alternative progressiste, novatrice, audacieuse, portée par un parti à l’intégrité sans faille. Plus concrètement, pour défendre une agriculture verte, des services publics accessibles à toutes et tous partout dans la région et davantage de pouvoirs pour les MRC et les municipalités.

Alors, le 29 novembre, s’il vous plaît, allez voter! Et votez pour le candidat solidaire qui représente le progrès social et un avenir écologique pour le Québec.

Françoise David

Depuis plus d’un mois, une dizaine de tomates vertes trônaient sur le bord de ma fenêtre de cuisine. Chaque jour, je guettais l’apparition de la couleur orange.  Rien… Mais cette semaine, au moment où j’allais les foutre dans un ketchup, l’orange fait son apparition! Aujourd’hui, mes tomates sont mûres. Comme bien des Québécoises et des Québécois qui veulent maintenant un grand ménage à l’Assemblée nationale!

Ce qu’il en faut de patience, avant de réaliser un défi, de gagner une lutte, de changer la politique! En palpant mes tomates, je pensais à l’Assemblée nationale et à la fureur qui l’habite depuis quelque temps. Arrivera-t-on à obliger Jean Charest à démissionner ou à déclencher une enquête publique? Plus profondément, pourrons-nous modifier les règles du jeu afin de restaurer une véritable démocratie?

Il y a cette pétition qui nous signifie le ras-le-bol de milliers de Québécois-es. Mais ce ne sera pas suffisant pour aller au bout de nos rêves et de nos espoirs. Pour cela, il faudra un vaste mouvement citoyen, des mobilisations monstres, des changements véritables au mode de scrutin et au financement des partis politiques.

Si on commençait par se rendre à la manifestation du 23 novembre à Montréal? Ça se passe à midi devant le 500 boulevard René-Lévesque Ouest. D’autres manifs sont organisées dans plusieurs régions. Voyez  le site de la Coalition contre les privatisations et les tarifications.

Si on s’y mettait?

Françoise David

Voilà  ce que veut imposer aux chômeuses et chômeurs anglais le gouvernement de droite: bénévolat obligatoire sous peine de coupures dans les allocations. Et pendant ce temps, les « corporate welfare bums » continuent d’engranger les profits sans se sentir le moins du monde responsables de la crise économique et des déficits gouvernementaux. Ça m’enrage!

En plus, ce gouvernement coupe dans les allocations logement aux personnes et familles pauvres. Le sinistre ministre anglais du Travail et des Pensions dit ceci (lu dans la Presse) :
« Pendant trop longtemps, les contribuables ont logé dans des quartiers chics des familles qui bénéficient de l’aide sociale ».
Et alors? Il faut absolument que les familles pauvres vivent dans des ghettos et dans des logements insalubres? On croit rêver…

Ce qui m’inquiète, c’est  que ça va donner des idées à d’autres. On est tout le temps devant les mêmes préjugés : les pauvres le sont parce qu’ils sont paresseux. Ce sont des profiteurs, des tricheurs. Un bon coup de pied au derrière va régler la question. Au Québec aussi, certains pensent cela et ne se gênent pas pour le dire et l’écrire.

En ce moment, dans mon quartier, des organismes qui travaillent très fort à soutenir des femmes immigrantes dans une démarche d’insertion au travail se retrouvent devant des coupures gouvernementales. Le budget Bachand va faire des victimes, c’est certain. Quel illogisme et surtout quelle inhumanité! Pendant ce temps, les subventions, déductions d’impôt, congés de redevances… aux entreprises québécoises privent l’État de ressources pour lutter contre la pauvreté. Des « corporate welfare bums », je vous dis!

Vous en avez assez? Pourquoi ne pas le dire, l’écrire, marcher avec celles et ceux qui se battent pour un peu de justice? Le 23 novembre, tiens, avec la Coalition contre les tarifications et les privatisations.  À midi devant le 500 René-Lévesque ouest (bureaux gouvernementaux).

Françoise David

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