Toute une rentrée, cet automne !!! Un gouvernement en crise s’entête à développer une industrie polluante dont la majorité des Québécois-es ne veulent pas. Je parle ici du gaz de schiste.

La plupart d’entre nous ignoraient le sens du mot schiste jusqu’à tout récemment. Et là, on apprend du même coup que :

-Québec a déjà donné plus de 500 permis d’exploration pour du gaz naturel non conventionnel,  qu’il faut aller chercher avec une technique récente et risquée ;

-Les taux appliqués aux permis d’exploration sont ridiculement bas ;

-Les risques environnementaux sont énormes pour la nappe phréatique, les terres, la pollution visuelle, l’état des routes (transport par camions lourds), etc…

-Les municipalités ne sont pas consultées, encore moins les humbles citoyennes et citoyens ;

-Les entreprises qui feront de l’exploitation du gaz de schiste n’auront aucune redevance à payer au gouvernement durant 5 ans.

Et « cerise sur le sundae » : plusieurs personnes associées au gouvernement Charest sont passées du côté de l’industrie. Encore un cas de collusion-corruption ?

Ne serait-il pas temps de se poser une question fondamentale : avons-nous réellement besoin du gaz de schiste pour faire fonctionner nos usines et chauffer nos maisons ? N’y aurait-il pas lieu d’utiliser des sources d’énergie plus propres ?

À Québec solidaire, on s’active dans ce dossier. On fait nos classes et on entre en contact avec des comités de citoyens dans les régions touchées par l’exploration gazière. On discute avec des groupes écologistes. Ce qui nous frappe : les gens sont en colère, se sentent floués. Beaucoup ont bien l’intention de se battre. On va le faire nous aussi, dans l’Assemblée nationale et au-dehors.

Pour commencer, je vous invite à participer au rassemblement organisé par le Réseau québécois des groupes écologistes, Greenpeace et d’autres groupes ce dimanche le 12 septembre à 14 heures devant le palais des congrès à Montréal où se tient le congrès mondial de l’énergie.

Le Québec n’est pas à vendre, disons-le haut et fort !

Françoise David

Votre point de vue (6 commentaires)

  1. Sylvestre Guidi
    Jeudi 9 septembre 2010 à 11 h 26

    Je vous suggère de regarder sur Internet une émission de Discovery Channel intitulée LICENCE TO DRILL. C’est une production Montréalaise de PIXCOM à laquelle j’ai participé comme directeur photo. Les deux derniers épisodes traitent de la technique employée pour extraire le gaz de shiste (FRACCIONING) en anglais. Tous les détail y sont.

    Une suggestion de livre aussi: Zéro or the value of nothing de Raj Patel. Ça commence par une citation d’Oscar Wilde; ¨Aujourd’huin les gens conaissent le prix de tout mail la valeur de rien¨ Beaucoup d’idée intéressante sur l’avenir du capitalisme.

  2. Cotte Béatrice
    Vendredi 10 septembre 2010 à 21 h 53

    Oui,je suis terriblement fâchée ,mais pas seulement par ce que je viens de lire,par la cruauté que les pousse crayons utilisent envers une accidentée de travail qui a la colonne finie,je suis fâchée d’être la victime et d’être obligée de prouver les erreurs et négligeances de certains pousse crayons,et de subir des secquèlles épouventables à cause d’un chirurgien qui a commis une négligeance;je suis fâchée car je ne peux me payer un très grand avocat ,avec au moins 3 expertises puisque celà remonte il y a 15 années la deuxième chirurgie sans sequèlles comme disait le chirurgien 4 mois après l’intervention,je suis une accidentée qui fait tourner la roue depuis +de 15 années ,que pendant ce temps les pousse crayons sont très bien rémunérés à faire chier la personne qui souffre en l’écoeurant par téléphone,des pressions,je ne prends pas l’aide juridique pour la bonne raison qu’ils peuvent ne prendre qu’un petit dossier,le mien est énorme après deux chirurgies et de plus je travaillais pour le ministère de la santé et ils ont bousillé ma colonne ,alors je peux dire que je suis fâchée,et même si celà ne sert à grand chose ce que je viens d’écrire,je suis en droit de dire que je suis fâchée et bien des personnes qui vivraient ma situation diraient eux aussi les autres accidentées non indemnisées sommes fâchés contre cette loi de la C.S.S.T ,que ces pousse crayons nous poussent au bout du rouleau et que c’est totalement inhumain de nous traiter de même ,alors ceux et celles qui sont fâchées ,faites vous connaître

  3. Béatroushka
    Mercredi 15 septembre 2010 à 22 h 27

    Je me suis fâchée contre les pousses crayons,mais à présent je me fâche lorsque je lis dans la revue l’actualité ce que notre ministre Mme Nathalie Normandeau dit à un journaliste:
    QUÉBEC FONCE
    <>
    je fais partie de Greenpeace et j’habite sa région

  4. Béatroushka
    Mercredi 15 septembre 2010 à 22 h 37

    Un article à lire dans la revue actualité du mois d’octobre prochain qui j’espère va faire fâché bien du monde
    Mme Normandeau répond à un journaliste et dit ceci:
    Québec fonce
    <>
    dit la ministre Nathalie Normandeau
    +++FÂCHÉE

  5. Béatrice Cotte
    Mercredi 15 septembre 2010 à 23 h 41

    Je suis désolée ,j’ai pris mon pseudo de twitter(Béatroushka)

  6. Mathieu Gagnier
    Jeudi 23 septembre 2010 à 18 h 40

    Le problème, c’est qu’ils ont déjà leurs licences et je crains qu’avec ce sursis de 5 ans, ils puissent essayer d’augmenter la cadence de l’extraction afin de réduire leurs coûts. Ceci pourrait augmenter les risques de contamination environnementale et c’est, dans ce dossier, une des choses qui importe le moins au gouvernement actuel.

    C’est un dossier très décourageant. Même les images montrées à la télé montrent des zones boisées dévastées, avec des puis ressemblant énormément à des puits permanents. Je suis contre l’extraction, mais on dirait que l’on va forcer la main au québécois. Éthiquement, si la population d’une municipalité a des doutes et veut freiner le processus, aucune compagnie ne devrait avoir le droit de poursuivre ses opérations! Ce n’est quand même pas exagéré; après tout, si on a plus d’eau à boire ou plus d’air à respirer, ce n’est pas avec du gaz qu’on assurera notre survie.

    Au gouvernement, on a parlé des revenus, mais a-t-on sérieusement parlé des coûts environnementaux? J’en doute. Un article dans le devoir de la semaine passée indiquait que ça rapporterait environ $200 millions par année au gouvernement… Qu’est-ce que le gouvernement peut faire, autre que du maquillage, avec $200 millions?

    Au pire, si l’extraction est permise, nationalisez. Au moins là ça va donner de l’argent au Québécois. Certains disent que le Québec ne dispose pas des ressources (humaines et financières) pour correctement extraire le gaz: pourquoi? Si des gens du gouvernement vont dans l’industrie, alors le contraire se peut! Et si on parle d’argent; oui, ça coûterait cher à établir, mais Québec peut supporter des emprunts additionnels et ça serait beaucoup plus rentable au bout du compte. Si ma mémoire est bonne, l’industrie (ou le gouvernement) ferait 2 milliards $ de profits par année. Dans le fond, ce n’est pas si différent qu’Hydro-Québec. Mis à part le désastre environnemental et le mauvais choix de société (si ça en reste un).

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