Bonjour à tous et à toutes,

Eh oui, bientôt les vacances pour moi. Honnêtement, j’en ai besoin. J’ai besoin de penser à autre chose que les malheurs de l’humanité, le pourrissement de l’environnement, les tromperies des dirigeants, etc. Je ne vais pas loin mais quand même : camping dans les bois, chalet au bord du fleuve, fréquentation des festivals, etc. De quoi se remettre en forme et continuer les combats au retour.

Cela m’amène à penser à toutes celles, à tous ceux qui n’ont pas les moyens de partir en vacance. Qui ne peuvent pas respirer l’air marin ou l’odeur des fleurs des bois. Je pense à mes concitoyens-nes qui n’ont que deux semaines de vacances, une honte! Et, souvent, ce sont les travailleurs-euses qui oeuvrent dans des milieux pollués, difficiles, mal payés. Québec solidaire propose un minimum de quatre semaines de vacances au bout d’un an de travail, et cinq semaines par la suite. Pourquoi pas? Cela permettrait, entre autres, aux parents d’avoir du temps pour tripper avec leurs enfants.

Quoi d’autre?

La stratégie minière du gouvernement Charest. Quel désastre! On va continuer de subventionner des multinationales en leur disant merci, à part ça! Sans compter les conséquences environnementales de ces mines à ciel ouvert que nous promet le gouvernement libéral dans le nord et le grand nord.

Décidément, on aurait bien besoin d’un gouvernement solidaire. C’est ma plus intime conviction! Comment, sinon, barrer la route aux dirigeants économiques qui mettent main basse sur nos ressources et s’enrichissent honteusement pendant que l’état crie famine? Comment mettre en place des programmes sociaux qui répondent vraiment aux besoins de la population? Comment assurer une éducation de qualité pour tous les enfants?

Ça vous tenterait de devenir membres de ce parti? Ça vous dirait de construire un programme politique avec l’ensemble des membres? Vous n’auriez pas envie de partager vos idées et vos rêves?

Vous connaissez l’adresse…

Passez un bel été!

Votre point de vue (37 commentaires)

  1. Guillaume Girard
    Lundi 6 juillet 2009 à 13 h 08

    L’état ne crie pas famine!!! Les gens sont simplement écoeurés de payer. 4 ou 5 semaines de Vacances par année. N’importe quand. Mais qui va payer?

    Arrêtons d’essayer d’en donner plus. Ça nous coûte assez cher comme ça. Faisons simplement en sorte d’en avoir pour notre argent. Il est temps je crois que les compagnies soient taxées/imposées convenablement.

  2. Christian Lévesque
    Lundi 6 juillet 2009 à 20 h 37
  3. Christian Lévesque
    Lundi 6 juillet 2009 à 21 h 31

    Je suis totalement d’accord avec Qs pour l’augmentation du nombre de semaines de vacance par année. Les gens ont besoin de semaines de repos. Donc je considère que 4 à 5 semaines par année ce n’ai pas utopique c’est réaliste.

  4. Dany Larouche
    Lundi 6 juillet 2009 à 22 h 44

    4 semaines de vacances par année?????????
    Ben non merci, j’aime mieux être au travail que de passer du bon temps avec ma famille…… Mes enfants vont déjà à la garderie 50 heures semaines……. je les fait garder le vendredi soir pour aller souper et passer du bon temps avec ma femme, ma deuxième, non ma troisième…… et le dimanche, je les amène manger chez Grand-Maman pour qu’elle puisse les voir (s’en occuper) pendant cinq ou six heures afin que j’aille faire mon dix-huit trous en paix….

    Ben non, je suis sarcastique, bien sur que ma famille passe avant tout et c’est pour ça qu’en plus d’avoir 4 semaines de vacances, je souhaite avoir la semaine de 4 jours. Mais il va falloir travailler fort pour enlever cette mentalité arriérée à nos patrons qui ont buchés « ben » dur (et là je ne suis pas sarcastique) pour arriver là où ils sont. Ces derniers n’ont pas hésité à sacrifier famille et bonheur afin de réussir dans la vie, alors pourquoi ne ferions nous pas comme eux….. En fait, ils sont jaloux de notre bonheur (qui nous coûte pas mal moins cher que le leur en passant), car nous avons appris (en tout cas, c’est comme ça pour moi) que le bonheur n’est pas dans le portefeuille, mais dans le cœur et dans celui des notre famille.

    Toutefois, avant de voir arriver ces quatre semaines de vacances conjuguées à la semaine de quatre jours, il va falloir bien plus que du bon vouloir politique, il va falloir que les gens changent leur façon de voir le monde, de l’utiliser et surtout de consommer. Au lieu d’avoir la grosse voiture, la télé plasma, la laveuse frontale, les quatre poussettes, la télé HD, le blueray, les trois consoles vidéos qui ne servent pas, la grosse maison vide les trois-quart du temp, etc….. Enlevez le superflus et vous avez vos quatre semaines de vacances.

    Une petite tranche de vie, excusez-moi, mais c’est plus fort que moi: J’ai fait un retour aux études il y a maintenant trois ans. Moi et ma femme ( ma blonde, ma concubine, mon épouse, mon âme-sœur, appelez-la comme vous voudrez elle possède tous ces titres)gagnions environ 95 000$ par année à travailler comme des déchaînés sans avoir trop de reconnaissance (ma blonde prof et moi dans le service de détail. Dès mon retour aux études bang, chute de 50 000$ par année: total 45 000$……. Ben maudit, on arrive pareille……. la maison se paye, les deux autos aussi, on n’a jamais manqué de bouffe pour nous et nos deux enfants, tout le monde est bien habillé (sauf moi qui fait le plus dur des quatre étant le seul homme de la maisonnée). Que faisions nous avec ce 50 000$ de plus???????????????????????? Dieu seul le sait (si il y a un dieu, mais peu importe lequel)!!!!!

    Sur ce, bonne vacance Mme David et S.V.P. ne vous reposez pas trop, un peu de solidarité pour tous ceux qui n’ont pas ou presque pas de vacances…….
    Au plaisir de vous lire à nouveau prochainement

  5. Serge Leclerc (alias Sergio de Rosemont )
    Mardi 7 juillet 2009 à 10 h 32

    Alors Mme.David je vous souhaites une bonne vacance, et félicitation pour votre travail :-)

  6. Sebastien Robert
    Mardi 7 juillet 2009 à 21 h 08

    @Guillaume Girard:

    Je crois que le fait que les gens soient écoeurés de payer leurs impôts dépend plus de ce que les gouvernements font avec cet argent plutôt que du montant qui est payé.

    Je ne connais pas beaucoup de personnes qui se disent écoeurées de payer les tarifs d’électricité les moins chers au monde, d’avoir une assurance-maladie gratuite et universelles (plutôt que de payer de 12000$ à 15000$ à un assureur privé comme aux états-unis), d’avoir les frais de scolarité les plus bas au Canada, d’avoir le régime québécois d’assurance parentale, d’avoir les garderies à 7$ ou d’avoir des routes gratuites sur lesquelles rouler. Évidement, ces services ont un prix. Je serais prêt à payer beaucoup plus d’impôts pour des services comme ça.

    Par contre, quand je vois que le gouvernement libéral actuel prévoit donner aux multinationales des mines autant que ce que les garderies à 7$ nous coûtent, quand je sais que les entreprises d’ici payent moins d’impôts qu’aux États-Unis, quand j’apprend que le gouvernement de Jean Charest subventionne des entreprises, par les PPP, pour privatiser une autoroute à Valleyfield, un pont à Laval, un CHSLD à St-Lambert, et beaucoup d’autres choses dont les médias n’ont pas encore parlé, j’avoue que ça m’enlève le goût de payer des impôts.

    Plutôt que de rester dans ma frustration en me disant que ça ne peut pas changer, j’aime mieux m’impliquer dans un mouvement qui, comme Québec solidaire, crée ce changement. Un gouvernement solidaire nous donnera beaucoup de raison d’être contents de payer nos impôts, j’en suis certain.

    Pour ce qui est des 4 ou 5 semaines de vacances par année, ceux qui vont payer, c’est les compagnies et les patrons, comme c’est le cas actuellement avec les 2 semaines de vacances. C’est une manière de taxer/imposer les compagnies convenablement…

  7. Rick Deckard
    Mercredi 8 juillet 2009 à 01 h 33

    4 semaines est une excellente initiative

    bon commentaire sebastien
    14h par jour? Mr bouchard sera pas content, qui va payer les 2 heures quil manque pour faire notre 16h par jour? Et les enfants doivent faire leur part jumelons chaque ecole a une usine de chaussure nike ;) je blague

    Danny la surconsomation est un probleme mais la perte de capacite de production lest aussi je nai pas le gout que le Q deviennent le tiers monde. Quant la caisse investi dans du papier casino et que lusine crop profitable acheter par des interet etranger demenage, non seulement on perds des jobs mais ont asphixie notre capacite de produire des biens ici et on devient encore plus dependant d’importation pour conserver le meme niveau de vie, et on devient donc aussi plus dependant de nos exportations. On semble etre parti pour perdre une usine de paneaux solaire. Combien dentreprises on ete achete par la caisse DP pour ensuite etre demenage au Q? On se fait manger la laine sur le dos. On devrait plutot prendre en main les ressources et les moyens de production.

    Attendre sur une tablette pendant 4 ans nest pas acceptable, le processus electoral est en faillite ou trop peu. Je crois qu’il nous faut penser hors de la boite que l’on nous propose et trouver des solutions qui ne repose pas Uniquement sur une eventuelle intervention du gouvernement.

    Une possibilite est de supporte la mise sur pied, valorisation et promotion de coops et d’entreprise hybride s’inspirant des coops.

  8. Richard Langelier
    Mercredi 8 juillet 2009 à 12 h 21

    Bonjour Françoise,
    Il y a aussi les exclus du marché du travail. Ils ne prennent jamais de vacances. On leur dit qu’ils sont toujours en vacances, grâce à leur chèque d’aide sociale.

    Avant de passer mon premier été à Montréal, je m’étais toujours demandé pourquoi des familles s’entassaient dans des campings près de la Transcanadienne, à vingt minutes de Montréal. J’ai finalement compris!
    Dès que la situation financière de ces familles s’améliore, elles s’achètent un petit chalet. Lors d’une journée de formation de Québec solidaire à Montréal, les personnes qui animaient l’atelier « Démystifier l’économie » proposaient que 100% des gains en capital s’ajoutent au revenu imposable. J’ai fait remarquer qu’il faudrait un mécanisme pour tenir compte de l’inflation (l’ancienne norme, c’était 75%). Une dame a rappelé: « souvent, une résidence secondaire, c’est tout ce qu’il reste à une personne âgée ». Comme le cahier de propositions pour le congrès ne précisait aucun mécanisme pour tenir compte de l’inflation, j’ai fait l’amendement suivant dans une assemblée locale: « qu’il y ait une exemption pour les résidences secondaires de moins de 70 000 $ ». J’ai été le seul à voter pour mon amendement.

    Dans la gauche politique québécoise, on met sur le même pied la personne qui vend un chalet 70 000 $ alors qu’elle l’avait payé 40 000 $ trente ans plus tôt et celle qui vend une résidence secondaire 3 millions $ alors qu’elle l’avait payée 1 million $. Ensuite, on se dit que c’est parce qu’ils sont « brainwashés » par la presse bourgeoise, que les gens à faible revenu ne votent pas pour Québec solidaire.

    PS. Je roule en ce moment dans le Centre du Québec. Ça m’aide à oublier mon pessimisme légendaire au sujet de la gauche politique québécoise.

    Richard Langelier

  9. Rick Deckard
    Mercredi 8 juillet 2009 à 13 h 13

    Qui va payer les 4 semaines de conge, ameliorer la situation financiere du gouvernement, et les retombees de l’automatisation:

    outre la reduction du patronage (PPP, hypodrome, etc) et la corruption qui augmente les couts, les paradis fiscaux et la faible taux de participation fiscal des grandes entreprises, ce qui ne risque pas de ce produire sous un gouvernment Charest,

    Il y a aussi une taxe Tobin (ex: 1%) sur les transactions financieres et la speculation

    Et, L’utilisation de logiciels Open Source, c’est a dire investir par exemple la moitie de ce que l’on depense en logiciel produit ailleurs pour monte une equipe de developement Open Source pour ameliorer les produits comme Open Office qui en ont besoin. En fait en plus de cree des emploi ici ont peut collaborer avec d’autres gouvernments qui en voit les memes avantages et meme distribuer gratuitement(a cout minime pour services connexe) ces outils de productivite aux citoyens et entreprises du Quebec.
    En fait le Brezil a deja pris l’avance
    http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/4602325.stm

    Le gouvernement Charest risque de faire absolument rien la dessus, c’est pourquoi dans l’attente d’un changement au parlement, nous les citoyens, les entreprises, et les institutions du Quebec, pourrions former une cooperative de production d’outils logiciels et de service/soutient base sur Open Office. Ca serait interessant de savoir combien nous payons collectivement tant les particuliers que les entreprises pour Microsoft Office, et de voir ou en sont les Breziliens avec leur utilisation de produit Open Source (ou d’autres pays).

    Ceci fait parti des actions qu’il est possible d’entreprendre pour se reacapparer les moyens de productions, on doit oeuvrer pour que l’automatisation beneficie la societe pas seulement le sinteret prives possedant cette capacite. L’automatisation a mene des penseur a envisager une societe des loisirs, mais celle-ci ne peut pas se realiser tant que les moyens de productions appartient a une fraction de la populations, sinon chaque personne doit se battre pour une tranche de pain puisque l’automatisation ne profite qu’a ceux a qui appartient cette automatisation, les Banques ont coupe les emplois avec l’arrive des Guichets mais ils n’ont pas baisse leur tarifs ils les ont augmentes et leur profits, techniquement ont devrait pouvoir travailler beaucoup moins, collectivement il y a moins de travail requis pour offrir le meme service! Le robot industriel de demain(a date) n’est pas parti pour travailler pour nous mais bien pour une minorite, on doit changer cette tendance.

  10. Stéphane Magnan
    Mercredi 8 juillet 2009 à 18 h 06

    C’est normal de se sentir comme ça à force de défendre les plus infortunés. Amusez vous et changez vous les idées! =D

  11. Mario Jodoin
    Mercredi 8 juillet 2009 à 18 h 15

    Mines et stimulus

    Parlant des mesures qu’on peut prendre pour relancer l’économie lorsque les taux de chômage sont élevés, John Maynard
    Keynes disait en 1936 (il y a plus de 70 ans !) à la page 145 de son livre le plus influent (Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie) :

    «Les dépenses sur fonds d’emprunt (c’est-à dire déficitaires) peuvent, même lorsqu’elles sont inutiles, enrichir en définitive la communauté. La construction de pyramides, les tremblements de terre et jusqu’à la guerre peuvent contribuer à accroître la richesse (…)»

    «Il est curieux que le bon sens populaire, dans son effort pour échapper à des conclusions absurdes, ait pu aller jusqu’à préférer les dépenses sur fonds d’emprunt totalement inutiles aux dépenses partiellement utiles (…) C’est ainsi que (…) la plus acceptable de toutes les solutions consiste à creuser dans le sol des trous connus sous le nom de mines d’or, solution qui non seulement ne saurait ajouter quoi que ce soit à la richesse réelle du monde mais qui encore engendre du travail inutile.»

    Intéressant, non ? Et il poursuit sur la même veine (et non pour exploiter une veine…) :

    «Si la Trésorerie (le gouvernement) était disposée à emplir de billets de banque des vieilles bouteilles, à les enfouir à des profondeurs convenables dans des mines désaffectées qui seraient ensuite comblées avec des détritus urbains (et pourquoi pas avec une ville au dessus !), et à autoriser l’entreprise privée à extraire de nouveau les billets suivant les principes éprouvés du laisser-faire (le droit d’exploiter les terrains billetifères étant, bien entendu, concédé par adjudication), le chômage pourrait disparaître et, compte tenu des répercussions, il est probable que le revenu réel de la communauté de même que sa richesse en capital seraient sensiblement plus élevés qu’ils ne le sont réellement. À vrai dire, il serait plus sensé de construire des maisons ou autre chose d’utile (…)»

    Dans le cas de la mine d’or d’Osisko à Malartic, on rate doublement notre coup : on creuse une mine, ce qui n’ajoute rien à la richesse réelle du monde, et, au lieu de construire des maisons ou autre chose d’utile, on en déplace et on en détruit !

    Note : la parenthèse «et pourquoi pas avec une ville au dessus !» n’est pas de Keynes, bien sûr…

    Keynes est vraiment toujours d’actualité, même en vacances !

  12. D
    Jeudi 16 juillet 2009 à 10 h 53

    Bonjour Mme David,

    merci de répondre à mes questions.

    ‘éducation de qualité’

    Public est-il garant de qualité?

    ‘gouvernement solidaire’

    Que vaut la solidarité lorsqu’elle est forcée?

    ‘nos ressources’

    Les Québécois devraient-ils payer moins cher, les ressources simplement parce qu’elles ont étés extraites sur le territoire québécois? Similairement, est-il logique de forcer les Québécois à payer plus cher si les ressources ont été extraites à l’extérieure du territoire québécois?

    ‘quatre semaines de vacances’

    Pourquoi pas 6, 8 ou 52 semaines de vacances? Où est la limite et qui a l’autorité d’imposer la limite?

  13. Danièle Bourassa
    Lundi 27 juillet 2009 à 20 h 57

    Je me souviens d’avoir vu un reportage sur la vie d’une petite population soit en Afrique ou en Amérique du sud et j’en ai retenu que les gens travaillaient en moyenne 1 heure par jour pour combler leurs besoins. Non ils n’ont pas accès à tout le marché de la consommation. Mais ils avaient une vie qui les rendaient heureux.

    Je me souviens aussi d’avoir entendu aux nouvelles, il y a quelques années, un monsieur qui était soit sympatisant de l’ADQ, du conseil du patronat, de l’Institut économique de montréal ou l’ami de Lucien Bouchard qui disait que la semaine de travail devrait être de 60 heures semaines!

    Quoiqu’il en soit, notre 1er homme n’a pas besoin de vacances, il en a à tous les jours. Ceux qui travaillent entre 35 et 45 heures par semaine, un répit de 4 semaines par année devrait être un minimum et devrait monter jusqu’à 2 mois par année dépendamment du nombre d’années d’ancienneté sur le marché du travail et non pas chez un même employeur. Ces conditions de travail devraient faire partie de la Loi des normes minimales du travail.

    La Loi devrait aussi inclure la possibilité pour tous les travailleurs de prendre un congé sans solde ou un congé différé. Ça refait une santé et tout le monde en bénéficie, autant l’employé que l’employeur que la société.

    Bonnes vacances!….pour avoir meilleure mine…

  14. Danièle Bourassa
    Lundi 27 juillet 2009 à 21 h 18

    @ Mario Jodoin

    J’aurais une petite question pour vous. J’ai lu sur nos dollars que notre argent est imprimé par la Banque du Canada. A-t-elle pignon sur rue quelque part au Canada? Est-ce une banque privée ou publique? et maintenant la question à 1 dollar, sur quelles bases impriment-on de l’argent?

  15. Mario Jodoin
    Lundi 27 juillet 2009 à 22 h 33

    @ Danièle Bourassa

    Passez-vous de bonnes vacances pour avoir de telles questions ?… Une petite question, vous dites ? J’en ai lu trois, peut-être petites, mais qui nécessitent de longues réponses…

    Vous trouverez beaucoup d’info sur la Banque du Canada sur son site Internet au http://www.bank-banque-canada.ca/fr/ . «Depuis 1938, elle est une société d’État qui appartient au gouvernement fédéral.» (http://www.bank-banque-canada.ca/fr/bref/qui.html). Aussi : «La Banque du Canada est la banque centrale du pays. Elle n’est pas une institution financière et elle n’offre pas de services bancaires au public. Elle est plutôt responsable de la politique monétaire, des billets de banque, du système financier, de la gestion financière du Canada. Son rôle principal, tel qu’il est défini dans la Loi sur la Banque du Canada, consiste à « favoriser la prospérité économique et financière du Canada ». ». Le siège social est à Ottawa. À http://www.banqueducanada.ca/fr/billets/faits.html, on apprend «la Banque confie le travail d’impression des billets à deux sociétés d’impression de billets et de titres, soit la Compagnie canadienne des billets de banque limitée et la BA International Inc. Les billets sont imprimés en feuilles de 45 avant d’être coupés et livrés à la Banque.» Les pièces de monnaie sont produites par la Monnaie royale canadienne (http://www.mint.ca/ ).

    Pourquoi imprime-t-on de la monnaie ? La monnaie est imprimée pour que les gens en aient assez… Avec la multiplication des modes de paiements électroniques, les besoins par personne sont moindres qu’avant. On imprime en premier lieu pour remplacer les billets usagés.

    Mais je soupçonne (j’aurais pu aussi écrire «j’ai l’impression»…) que votre question porte en fait sur la création de monnaie et non sur l’impression des billets. On dit souvent de façon imagée qu’un gouvernement part la machine à imprimer de l’argent (ou la planche à billet). Mais, ce n’est qu’une image.

    En fait, la création de monnaie n’a rien à voir avec l’impression de billets. La création de monnaie se fait essentiellement par … les banques (qui n’impriment pourtant jamais de monnaie) ! En simplifiant, on peut dire que les banques créent de l’argent en prêtant plusieurs fois leur capital (argent investi par les actionnaires) et nos dépôts. Le nombre de fois où elles prêtent le capital et les dépôts est réglementé par les autorités monétaires, comme la Banque du Canada. Ce sont entre autres ces règlements qui sont plus sévères au Canada qu’aux États-Unis qui ont permis au Canada de mieux s’en tirer qu’eux lors de la récente crise financière. En plus, les États-Unis avaient auparavant complètement dérèglementé les institutions financières «qui ne reçoivent pas de dépôt» (elles peuvent prêter leur capital aussi souvent qu’elles le veulent, et l’ont fait jusqu’à 30 fois !), ce qui n’est pas le cas ici.

    Lorsque les autorités monétaires veulent créer de la monnaie, elles prennent les moyens pour que les banques en créent plus : établissement des taux d’intérêt, réglementation du taux du levier (ou du ratio de réserves obligatoires selon le type de dépôt), etc. Cela serait long d’expliquer toutes ces mesures et je ne suis vraiment pas un expert en la matière. Wiki explique assez bien à http://fr.wikipedia.org/wiki/Création_monétaire.

    J’espère que c’est plus clair…

  16. Mario Jodoin
    Mardi 28 juillet 2009 à 22 h 59

    @ Danièle Bourassa

    J’ai répondu hier soir, mais ma réponse est encore en modération.

    En souhaitant que ce court message passe… et soit effacé lorsque l’autre sera accepté !

  17. Danièle Bourassa
    Vendredi 31 juillet 2009 à 09 h 53

    modération….on est le 31 juillet…..vous étiez vraiment immodéré!

    réessayez d’envoyer votre message peut-être?

  18. Mario Jodoin
    Vendredi 31 juillet 2009 à 17 h 41

    La modératrice doit être en vacances. Je vais essayer en messages de 2 paragraphes.

    @ Danièle Bourassa

    Passez-vous de bonnes vacances pour avoir de telles questions ?… Une petite question, vous dites ? J’en ai lu trois, peut-être petites, mais qui nécessitent de longues réponses…

    Vous trouverez beaucoup d’info sur la Banque du Canada sur son site Internet au http://www.bank-banque-canada.ca/fr/ . «Depuis 1938, elle est une société d’État qui appartient au gouvernement fédéral.» (http://www.bank-banque-canada.ca/fr/bref/qui.html). Aussi : «La Banque du Canada est la banque centrale du pays. Elle n’est pas une institution financière et elle n’offre pas de services bancaires au public. Elle est plutôt responsable de la politique monétaire, des billets de banque, du système financier, de la gestion financière du Canada. Son rôle principal, tel qu’il est défini dans la Loi sur la Banque du Canada, consiste à « favoriser la prospérité économique et financière du Canada ». ». Le siège social est à Ottawa.

  19. Mario Jodoin
    Vendredi 31 juillet 2009 à 17 h 42

    À http://www.banqueducanada.ca/fr/billets/faits.html, on apprend «la Banque confie le travail d’impression des billets à deux sociétés d’impression de billets et de titres, soit la Compagnie canadienne des billets de banque limitée et la BA International Inc. Les billets sont imprimés en feuilles de 45 avant d’être coupés et livrés à la Banque.» Les pièces de monnaie sont produites par la Monnaie royale canadienne (http://www.mint.ca/ ).

    Pourquoi imprime-t-on de la monnaie ? La monnaie est imprimée pour que les gens en aient assez… Avec la multiplication des modes de paiements électroniques, les besoins par personne sont moindres qu’avant. On imprime en premier lieu pour remplacer les billets usagés.

  20. Mario Jodoin
    Vendredi 31 juillet 2009 à 17 h 42

    Mais je soupçonne (j’aurais pu aussi écrire «j’ai l’impression»…) que votre question porte en fait sur la création de monnaie et non sur l’impression des billets. On dit souvent de façon imagée qu’un gouvernement part la machine à imprimer de l’argent (ou la planche à billet). Mais, ce n’est qu’une image.

    En fait, la création de monnaie n’a rien à voir avec l’impression de billets. La création de monnaie se fait essentiellement par … les banques (qui n’impriment pourtant jamais de monnaie) ! En simplifiant, on peut dire que les banques créent de l’argent en prêtant plusieurs fois leur capital (argent investi par les actionnaires) et nos dépôts. Le nombre de fois où elles prêtent le capital et les dépôts est réglementé par les autorités monétaires, comme la Banque du Canada. Ce sont entre autres ces règlements qui sont plus sévères au Canada qu’aux États-Unis qui ont permis au Canada de mieux s’en tirer qu’eux lors de la récente crise financière. En plus, les États-Unis avaient auparavant complètement dérèglementé les institutions financières «qui ne reçoivent pas de dépôt» (elles peuvent prêter leur capital aussi souvent qu’elles le veulent, et l’ont fait jusqu’à 30 fois !), ce qui n’est pas le cas ici.

  21. Mario Jodoin
    Vendredi 31 juillet 2009 à 17 h 43

    Lorsque les autorités monétaires veulent créer de la monnaie, elles prennent les moyens pour que les banques en créent plus : établissement des taux d’intérêt, réglementation du taux du levier (ou du ratio de réserves obligatoires selon le type de dépôt), etc. Cela serait long d’expliquer toutes ces mesures et je ne suis vraiment pas un expert en la matière. Wiki explique assez bien à http://fr.wikipedia.org/wiki/Création_monétaire.

    J’espère que c’est plus clair…

    Voilà ! C’est terminé.

  22. Richard Langelier
    Vendredi 31 juillet 2009 à 20 h 57

    @ Danièle Bourassa
    @ Mario Jodoin

    J’ajoute mon grain de sel (j’ai fait mon cours d’institutions monétaires et financières en 1980). Notre professeur supposait qu’une personne sortait 100 $ d’un bas de laine et allait les déposer à la banque. Celle-ci pouvait prêter 92 $ s’il s’agissait d’un compte courant (les 8 $ devaient être déposés à la Banque du Canada). La personne qui empruntait 92 $ ouvrait un compte à la banque qui déposait 8% à la Banque du Canada. La banque prêtait à nouveau. Depuis, la loi a été changée, mais il faut retenir que la masse monétaire d’un pays est beaucoup plus importante que la monnaie émise.

    Qu’adviendrait-il si la banque centrale d’un pays émettait de la monnaie inconsidérément ? Les citoyens perdraient confiance. Ils n’utiliseraient plus cette monnaie et feraient du troc.

    Pour comparer la valeur des monnaies nationales entre elles, il y a eu différentes ententes. En 1944, les principaux pays industrialisés ont signé les accords de Bretton Woods. Chaque pays émettait de la monnaie en fonction des réserves d’or qu’il y avait dans les voûtes de la banque centrale. On avait établi que l’once d’or équivaudrait à 35 $ états-uniens. Pour connaître la valeur d’un franc avec celui d’un mark, on comparait avec le dollar états-unien. Le président de Gaulle a fait parvenir des dollars américains (provenant de touristes et d’entreprises qui avaient payé en dollars américains) aux États-Unis et a demandé de l’or en échange. Les accords de Bretton Woods ont pris fin en 1971. Parfois, c’est le dollar US qui sert de valeur refuge. Les États-Uniens ont de la difficulté à exporter leurs produits. Ils prennent des mesures pour faire baisser la valeur relative de leur monnaie.

    Jusqu’où un pays peut-il aller dans l’émission de la monnaie et dans la facilité du crédit ? Il y a différentes écoles de pensée chez les économistes, tout comme sur le montant du salaire minimum. Je ne pense pas pour autant qu’il faut abandonner l’étude de l’économie politique.

    Richard Langelier

  23. Danièle Bourassa
    Dimanche 2 août 2009 à 06 h 47

    @ Mario Jodoin

    Je passe de belles vacances étant donné que la température n’affecte pas mes humeurs. Ma question vient en fait d’une lecture que j’ai fait sur un site qui dénonçait le fait qu’en France l’argent est créée par une banque privée. S’il était créé par l’état, la France non seulement ne serait plus endettée mais aurait des surplus. Ils vont même jusqu’à dire que les banquiers sont des faux monnayeurs. Alors je me demandais comment c’était organisé ici au Canada et quel système est préférable pour tous les citoyens.

    Dans les pays dit riches, peu importe leur système monétaire, il y a un dénominateur commun: une minorité possèdent de grandes richesses autant en biens qu’en argent. Sauf peut-être dans les pays scandinaves où les politiques nationales favorisent une meilleure distribution des richesses.

    Aussi, ma question venait d’un commentaire qui revient souvent: où va-t-on prendre l’argent. En fait je veux juste comprendre la mécanique générale. Je ne tiens pas à devenir experte des moindres détails de la politique monétaire. Quoique je prétends que les questions d’argent devraient être simples pour que tout le monde soit en mesure de comprendre ce qui en est. Parce que tout le monde en a dans ses poches, alors faudrait bien comprendre ce que ça représente. Quand c’est complexe, je soupçonne que les connaissants en la matière en position de pouvoir sont bien placés pour jouer à la loi du plus fort, manipuler, manigancer, influencer, légalement ou pas……avec les conséquences néfastes que l’on connait: concentration des richesses, pauvreté, appauvrissement, dommages environnementaux. On ne se poserait pas de question s’il n’y avait pas de fermetures d’usines, de mises à pied massives, de scandales financiers, d’évasions fiscales, de chômage. Et moi quand Steven Harper ou Jean Charest parlent de leurs plans de développement et de politique monétaire sur un ton en apparence sereine, ça me stresse, je n’ai aucune confiance en eux.

    Déjà le premier énoncé de la politique monétaire du Canada me stresse. Il dit ceci: Le régime de changes flottants en vigueur au Canada permet de mener une politique monétaire indépendante et adaptée aux besoins de l’économie du pays et d’atténuer les effets des chocs.

    « Les effets des chocs ». Je ne crois pas que l’on parle ici des chocs liés aux catastrophes naturelles comme un tremblement de terre, une inondation, un feu ou un tsunami, mais bien d’hommes et de femmes qui travaillent fort dans leur quotidien pour créer des ondes de chocs ou catastrophes artificielles pour déstabiliser une industrie, un pays, un régime politique, les lois d’un pays, etc….dans le but d’enrichir un patrimoine familial au détriment de l’ensemble des citoyens et des citoyennes. Malgré cet énoncé, je ne crois pas que le Canada en soit protégé même qu’il en pratique.

    Alors pour revenir au sujet je cherche les liens entre richesses naturelles, capital, industrie, services publics, force de travail, instruction, déficit, endettement, riches, pauvres, argent, investissements.

    M. Langelier parle de réserve d’or…. pour moi c’est abstrait. Quand même on échangerait notre argent contre de l’or parce qu’on flaire la débâcle financière, on ne s’en nourrit pas, ça ne nous habille pas, nous soigne pas, nous loge pas, ne fait pas pousser les patates ni traire les vaches.

    Je ne comprends pas non plus pourquoi pour un même travail ici en Amérique du nord on gagne $20/hre tandis qu’au Mexique on en gagne quelques pesos.

    Tout comme je ne comprends pas pourquoi certaines personnes font de la spéculation sur les monnaies et en retirent de gros profits…..de mon point de vue ces gens sont des parasites.

    Enfin, merci pour vos références et prendre le temps de me répondre. Je vais continuer mes lectures et mes vacances. J’ai tout le reste de ma vie pour essayer de comprendre. Et quand j’aurai compris, on aura tout changé….!

  24. Mario Jodoin
    Dimanche 2 août 2009 à 09 h 41

    @ Richard Langelier

    «Qu’adviendrait-il si la banque centrale d’un pays émettait de la monnaie inconsidérément ?»

    L’émission de monnaie n’est pas vraiment un problème. Vous voulez probablement dire «si la banque centrale encourageait une trop grande création de monnaie par les banques»

    «Je ne pense pas pour autant qu’il faut abandonner l’étude de l’économie politique.»

    Je suis tout à fait d’accord avec l’utilisation de l’expression «économie politique» à la place de «sciences économique». Elle reflète mieux l’appartenance de la discipline aux sciences sociales.

  25. Mario Jodoin
    Dimanche 2 août 2009 à 10 h 22

    @ Danièle Bourassa

    « (…) atténuer les effets des chocs. »

    Ce que veut dire la politique monétaire par là, est que sa politique de taux d’intérêt et de cible de niveau de la valeur du dollar vise à atténuer les effets d’une surchauffe de l’économie (taux d’inflation) ou des récessions. On peut bien sûr questionner les effets réels des mesures qu’elle prend et même la pertinence de ses objectifs (par exemple, faut-il vraiment que le taux d’inflation se situe entre 1 % et 3 % ?), mais ce que vous mentionnez a plus de lien avec le rôle de la police qu’avec celui de la politique monétaire. Quant aux politiques de redistribution, ce sont davantage les politiqus fiscales (taux d’imposition et de taxation) et budgétaires (politiques sociales) qui s’y rattachent.

  26. Mario Jodoin
    Dimanche 2 août 2009 à 10 h 47

    @ Danièle Bourassa

    L’or, « on ne s’en nourrit pas, ça ne nous habille pas, nous soigne pas, nous loge pas (…) ».

    Bien d’accord, la monnaie non plus ne fait rien de cela.

    J’aime bien ce que Keynes disait de l’attachement irrationnel à l’or comme réserve de valeur et base de la monnaie. Voir entre autres le commentaire 11 sur cette page. Il a aussi déjà dit quelque chose du genre qu’il aimerait que les autorités monétaires d’Angleterre construisent une statue avec tout l’or en réserve qui appuie la monnaie pour se débarrasser de ce symbole irrationnel. Dans les négociations de Bretton Woods, il était bien sûr contre l’utilisation de l’or comme base de la monnaie, favorisant plutôt la création d’« une banque supranationale (qui) soit habilitée à émettre une monnaie de crédit équivalente à l’or ». (http://classiques.uqac.ca/contemporains/dostaler_gilles/Keynes_et_Bretton_Woods/bretton_woods_texte.html). Il a perdu… À long terme, ce fut le dollar des États-Unis qui a joué le rôle de la monnaie internationale que voulait Keynes. Et aujourd’hui, la Chine pousse pour la création d’une monnaie internationale basée sur les principales monnaies nationales et non seulement sur le dollar des États-Unis.

  27. Mario Jodoin
    Dimanche 2 août 2009 à 11 h 12

    @ Danièle Bourassa

    (Les spéculateurs), «de mon point de vue ces gens sont des parasites. »

    Encore une fois, je suis pleinement d’accord. Les spéculateurs s’octroient des droits de consommation sans n’avoir produit quoi que ce soit d’utile. Et ils ne le font pas vraiment pour accumuler des droits de consommation, mais plus souvent qu’autrement pour l’accumulation de monnaie comme telle. D’un moyen d’échange pratique, la monnaie est devenue ni plus ni moins qu’un bien en soi. Et, de toute façon, il n’y a pas suffisamment de biens sur la Terre, ni suffisamment de services disponibles pour que les gens puissent utiliser toute la monnaie accumulée.

  28. D
    Lundi 10 août 2009 à 22 h 03

    @ Mario Jodoin

    « Ce sont entre autres ces règlements qui sont plus sévères au Canada qu’aux États-Unis qui ont permis au Canada de mieux s’en tirer qu’eux lors de la récente crise financière. En plus, les États-Unis avaient auparavant complètement dérèglementé les institutions financières «qui ne reçoivent pas de dépôt» »

    Comment se fait-il qu’une banque peut utiliser des réserves fractionnaires pour prêter de l’argent, mais qu’un individu qui voudrait faire la même chose ne le puisse pas? Est-ce que ce serait parce qu’il existe de la réglementation qui octroie un statut particulier aux institutions financières? Est-ce possible encore une fois que vos conclusions soient entièrement à l’opposé des faits?

    @ Danièle Bourassa
    « Alors je me demandais comment c’était organisé ici au Canada et quel système est préférable pour tous les citoyens. »

    Le système monétaire préférable pour les citoyens est un ensemble de monnaie privée où chaque personne pourrait choisir quelle monnaie utiliser. Les monnaies seraient en compétition les unes avec les autres. Il n’y aurait pas de création monopolistique d’argent par l’état. Les « meilleures » monnaies (par exemple celles qui seraient stables, qui conserveraient leur valeur, parce qu’elles ne seraient pas inflationnées par une bande de criminels qui se sont octroyés le monopole de la création de monnaie, ou non utilisable dans un système fractionnaire) deviendraient plus populaires de la même manière qu’une voiture de meilleure qualité devient plus populaire. Les taux d’intérêts seraient fixés par le marché, selon la demande envers la monnaie en question et non artificiellement par une banque centrale. Un taux d’intérêt est le coût de la monnaie en quelque chose (qu’est-ce qu’on est prêt à payer pour l’avoir tout de suite.) Fixer artificiellement le coût de la monnaie est néfaste, tout comme il serait néfaste de fixer artificiellement le coût des voitures.

    Concernant l’or…
    La valeur d’une marchandise dépend de l’usage qu’on peut ou ne peut pas en faire, du bénéfice associé à cet usage sur un horizon envisagé par celui qui l’acquiert, et de la rareté de cette marchandise par rapport à ses substituts possibles.

    On pourrait ergoter entre ‘bénéfice objectif’ (pour un bien de production) et ‘bénéfice subjectif’ (pour un bien de consommation) , mais c’est en fait une fausse distinction car un bénéfice objectif n’est qu’un bénéfice subjectif reporté dans le temps par le truchement du crédit ou de l’épargne.

    Et au final, la valeur d’une marchandise comme l’or répond parfaitement à tous ces critères, par conséquent s’il a une valeur intrinsèque, toutes les marchandises en ont une, et s’il n’en pas, aucune autre marchandise n’en a non plus.

    La valeur de l’or est lié à sa rareté, à la commodité et la relative sureté de son usage comme monnaie, et au bénéfice accru que procurent ces attributs à celui qui l’utilise comme monnaie plutôt que d’utiliser du papier, en fonction de son appréciation subjective du futur.

    Concernant les spéculateurs…
    La spéculation fait partie de la vie. Il n’y a rien de mal à retirer des ressources du marché lorsqu’elles sont abondantes, et de les y retourner lorsqu’elles sont en pénurie. Cela sert la société dans son ensemble.
    En ce moment même, vous spéculez que vos amis seront encore vivants demain matin, et que l’épicerie sera ouverte, etc. Vous avez remis de faire le plein à demain, car vous vous spéculez que le prix ne montera pas cette nuit. Honte à vous! Vous êtes un parasite!
    Les variations de coûts, par exemple du baril de pétrole, sont principalement dus à l’instabilité de la monnaie. Il est relativement facile de prévoir le coût d’un baril de pétrole en once d’or, mais très difficile en dollars. Évidemment ceux qui ont accès à de l’information privilégiée sur les politiques monnaies futures du gouvernement peuvent « faire des coups d’argent », mais encore une fois ce sont les actions erratiques du gouvernement qui permet aux riches de s’enrichir.

  29. Sébastien Robert
    Vendredi 21 août 2009 à 22 h 07

    ‘éducation de qualité’
    Public est-il garant de qualité?

    Il y a dans les écoles publiques beaucoup plus de personnel de soutien que dans les écoles privées. Québec solidaire voudrait utiliser les subventions données au privé pour les rediriger au public en plus d’augmenter le financement pour réduire le nombre d’élèves par classe et pour augmenter le nombre de personnel spécialisé.
    C’est de cette manière qu’on s’assurera que les investissements du gouvernement en éducation se transformeront en augmentation de la qualité des services aux élèves.

    ‘gouvernement solidaire’
    Que vaut la solidarité lorsqu’elle est forcée?

    Dans une démocratie, c’est la volonté de la majorité qui s’applique. Ainsi, si un gouvernement solidaire est élu, la solidarité qu’il prône ne sera pas forcée, mais souhaitée par la majorité.
    De plus, Québec solidaire veut obligé les plus riches à participer aussi au bien-être collectif. Actuellement, ceux-ci reçoivent beaucoup plus qu’il en redonne. Les entreprises veulent payer moins d’impôt en tout temps, mais veulent que nos gouvernements leur donne des milliards en temps de crise.

    ‘nos ressources’
    Les Québécois devraient-ils payer moins cher, les ressources simplement parce qu’elles ont étés extraites sur le territoire québécois? Similairement, est-il logique de forcer les Québécois à payer plus cher si les ressources ont été extraites à l’extérieure du territoire québécois?

    Québec solidaire est pour que les entreprises qui exploitent les ressources naturelles du Québec paient suffisament de redevances au gouvernement pour couvrir les coûts présents et futurs de ces exploitations.
    Considérant que la majorité des gouvernements du monde demande des redevances importantes pour leurs ressources naturelles, il est vrai de dire que les québécois payent plus cher si les ressources ont été extraites à l’extérieure du territoire québécois. Malheureusement, les citoyens de l’extérieur du Québec paient moins cher si les ressources ont été extraites au Québec.
    Par exemple, le gouvernement du Québec paie des entreprises pour exploiter nos ressources minières et les exporter (principalement aux États-Unis)

    ‘quatre semaines de vacances’
    Pourquoi pas 6, 8 ou 52 semaines de vacances? Où est la limite et qui a l’autorité d’imposer la limite?

    La limite est celle que le gouvernement décidera d’imposer. Actuellement, la majortié des travailleurs ont 4 semaines de vacances. Cette norme devrait être généralisée pour diminuer les effets sociaux (enfants qui s’élèvent eux-mêmes, dépression, problèmes de santé mentale, etc.) et économiques (coûts d’assurance-salaire, d’assurance-chômage invalidité, de santé, de sécurité publique, etc.)
    Si la majorité des travailleurs avaient 8 semaines de vacances, il serait normal de généraliser cette norme. Actuellement, la norme est à 4 semaines. Les travailleurs qui ont moins de vacance que ça sont des exceptions.

  30. Sébastien Robert
    Vendredi 21 août 2009 à 22 h 38

    @D (trop gêné pour révélé sa véritable identité)

    « Comment se fait-il qu’une banque peut utiliser des réserves fractionnaires pour prêter de l’argent, mais qu’un individu qui voudrait faire la même chose ne le puisse pas? »

    C’est la loi fédérale sur les banques qui leur permet de prêter de l’argent qu’elles n’ont pas. Les banques doivent tout de même garder en liquidité une partie de ce qu’elle prête (25% de mémoire). C’est à ce niveau que les banques américaines ont été dérèglementées: elle pouvaient prêter autant d’argent qu’elles voulaient sans avoir besoin d’un minimum de liquidité pour assurer leurs dépôts. C’est une des raisons de la débâcles des banques US.

    « Est-ce que ce serait parce qu’il existe de la réglementation qui octroie un statut particulier aux institutions financières? Est-ce possible encore une fois que vos conclusions soient entièrement à l’opposé des faits? »

    Il ne faut pas prendre vos désirs pour des réalités. Quand on parle de règlementation du système bancaire, on parle de trois choses:
    1) Accès aux liquidités: le gouvernement oblige les banques à avoir un minimum de liquidités pour assurer leurs dépôts.
    2) Les conditions de crédit: le gouvernement oblige les banques à ne prêter qu’à des personnes qui répondent à certains critères (mise de fond et capacité de paiement dans un certains laps de temps).
    3) Clarté des titres financiers vendus: le gouvernement oblige les financiers à identifier clairement les titres qu’ils vendent. Ainsi, les institutions financières peuvent donner un prix juste à ces titres en fonction du risque qu’ils représentent.

    Quand on parle de dérèglementation du système financier et bancaire US, c’est parce que le gouvernement US de Bush a décidé de diminuer (et parfois faire disparaître) ces trois règles de base pour laisser le marché décidé. Il y a donc eu de plus en plus de banques qui prêtaient de plus en plus à des gens non-solvable de l’argent qu’elles n’étaient pas capable de perdre parce qu’elles n’avait pas de liquidité. Donc, elles ont commencé à émettre de plus en plus de titres financiers obscurs pour faire assumer le risque par quelqu’un d’autre.

    Ce système-là fonctionne jusqu’à ce que ce « quelqu’un d’autre » (fond de pension, CDPQ, etc.) découvre qu’il est en train d’acheter à gros prix des titres qui ne lui rapporteront rien. À ce moment-là, il arrête de payer comme un cave et toute la pyramide s’effondre.

    Si tu ne comprend pas, je peux aussi te faire un dessin.

    @ Danièle Bourassa

    « Le système monétaire préférable pour les citoyens est un ensemble de monnaie privée où chaque personne pourrait choisir quelle monnaie utiliser. Les monnaies seraient en compétition les unes avec les autres. Il n’y aurait pas de création monopolistique d’argent par l’état. Les “meilleures” monnaies (par exemple celles qui seraient stables, qui conserveraient leur valeur, parce qu’elles ne seraient pas inflationnées par une bande de criminels qui se sont octroyés le monopole de la création de monnaie, ou non utilisable dans un système fractionnaire) deviendraient plus populaires de la même manière qu’une voiture de meilleure qualité devient plus populaire. Les taux d’intérêts seraient fixés par le marché, selon la demande envers la monnaie en question et non artificiellement par une banque centrale. Un taux d’intérêt est le coût de la monnaie en quelque chose (qu’est-ce qu’on est prêt à payer pour l’avoir tout de suite.) »

    C’était comme ça au Québec à la fin du 19e siècle. Le gouvernement a arrêté ça quand les compagnies ont commencé à payer leurs salariés avec de l’argent que la compagnie produisait et qui ne valait rien sur le marché. Les travailleurs étaient alors obligés d’aller au magasin de la compagnie où les denrées étaient vendues à des prix prohibitifs.
    L’autre problème, c’est les entreprises qui émettait énormément d’argent, la vendait sur le marché, puis faisait faillite en se sauvant avec l’argent. Imaginez si Lacroix ou Earl Jones avaient pu émettre de l’argent.
    Votre énoncé est bien si tous les émetteurs de devise n’ont pas le droit de faire faillite et si les travailleurs des entreprises sont payés dans une monnaie commune. C’est la situation actuelle, je comprend donc qu’elle est idéale à votre avis…

    « Fixer artificiellement le coût de la monnaie est néfaste, tout comme il serait néfaste de fixer artificiellement le coût des voitures. »

    J’ai une petite question pour vous: combien ça coûte la monnaie dans la nature? Et une automobile à l’état sauvage, ça coûte combien?

    Tous les prix sont fixés artificiellement. Soit par l’état (pour la monnaie), soit par un cartel privé (pour les automobiles). Penser que les objets ont des prix « naturels » est dénaturer la nature.

  31. Serge Leclerc (alias Sergio de Rosemont )
    Samedi 22 août 2009 à 14 h 59

    @D
    Dites-moi cher Monsieur ou Madame D, ou est le courage de vos conviction et de vos idées ?

    Dites-moi de quoi ou de qui avez-vous peur pour refuser de dires QUI VOUS ÊTES ?

    C’est trop facile que de jouer l’arrogant en tout anonymat.

    Dites-moi avons nous affaire à un adoslescent ou à un adulte ?

    Avons-nous affaire à un représentant de la De-Droite qui a si peu confiance en ses convictions qu’ils préfère porter le masque ?

    Je crois qu’il serait temps Monsieur ou Madame « D » que vous ayez le
    courage de nous dire : À qui avons nous affaire ? Ne serait-ce que par marque de respect envers les autres utilisateurs.

    De plus en vous contentant de signer que par une lettre , vous trouvez
    à faire en sorte d’ôter toute crédibilité à vos dires !

    Allez un peu de courage et de respect envers les autres usagés de ce blogue.

    Signé Sergio de Rosemont
    Membre actif de Québec solidaire Rosemont

  32. Mario Jodoin
    Samedi 22 août 2009 à 20 h 38

    @ D

    C’est étrange… Ce que vous avez écrit (en fait copié-collé) dans les quatre paragraphes suivant «Concernant l’or» dans le commentaire 28 se retrouve mot-à-mot dans un commentaire d’un certain Pierre-Yves qui répondait à un certain D (tiens, tiens, il ne dit pas son nom même auprès des siens…) à la page http://www.leblogueduql.org/2009/05/les-chinois-achètent-de-lor—le-dollar-en-a-t-il-encore-pour-bien-longtemps.html.

    Le paragraphe suivant sur les spéculateurs est copié-collé de Bastiat79, dans un autre commentaire du Québécois libre. Mais là, il ne vous répondait pas…

    Ne craignez rien, je ne fréquente pas ce blogue. J’ai trouvé ces plagiats grâce à Google. Je trouvais que vos commentaires sur l’or et les spéculateurs (surtout celui sur l’or) étaient sans trop de rapport avec le sujet. Je me suis dit que vous aviez peut-être copié un de vos textes. Eh non, c’était celui d’un autre !

    Moi qui croyais que les libertariens respectaient la propriété privée, la vénéraient, même… Non seulement vous ne signez pas, ce qui est votre droit, mais vous ne citez pas vos sources, ce qui est moins correct. Un plagiaire libertarien… Ah misère, on ne peut plus faire confiance en personne…

  33. Serge Leclerc (alias Sergio de Rosemont )
    Samedi 22 août 2009 à 21 h 40

    @ Mario Jodoin Très belle job de recherche , au moins on en apprend un peu plus sur Monsieur ou Madame « D » :)

    Sûrement que Monsieur ou Madame « D » devrait nous expliquer se qui en est de son petit jeu !

    Merci Mario pour cet éclairage :)

  34. Richard Langelier
    Samedi 22 août 2009 à 23 h 53

    À mon avis, le problème, ce n’est pas que D utilise un pseudonyme, c’est qu’il prône la loi de la jungle sur le blogue de Françoise David qui, elle, s’adresse aux personnes acceptent le principe : « Ma liberté se termine là où commence celle de l’autre ». Moi, je n’irais pas faire de la provocation sur un site qui prône la loi de la jungle, mais bon je ne suis pas modérateur de ce blogue.

    Par contre, ce qui m’inquiète, c’est que ce soit devenu un sport national de frauder l’impôt. À Noël, il y a toujours un beau-frère pour nous raconter qu’il a facturé ses meubles personnels pour son bureau. La solution, c’aurait été qu’un parti présente aux électeurs des solutions de rechange crédibles à l’hyperlibéralisme économique qui sévit depuis une trentaine d’années, en tenant compte de ce qui s’est vécu et écrit depuis l’époque du capitalisme sauvage qui a débuté avec l’expropriation des petits paysans. Il s’agit là d’un concept pour désigner une société où les valeurs traditionnelles ont été remplacées par celles où la recherche du profit maximal conduit à faire travailler, dans les mines, les femmes enceintes et les enfants 16 heures par jour. Cela a été bien décrit par Émile Zola dans Germinal et John Steinbeck dans Les raisins de la colère [1]. Cependant, la littérature et la sociologie ne présentent qu’un aspect de la réalité. Je m’excuse de jouer les profs de 1re Secondaire, mais nous utilisons tous des concepts sur ce blogue, moi le premier, comme si chaque terme faisait consensus.

    Les règles du blogue nous obligent à être brefs. Je simplifierai donc la réalité en affirmant que face au capitalisme sauvage, il y a eu deux grands types d’opposition : le socialisme réellement existant et le réformisme qui nous a donné des lois sociales, des conventions collectives et un équilibre intéressant entre les droits des individus et ceux de la collectivité, tout particulièrement dans les pays scandinaves. J’ai cru longtemps au grand soir où on recommencerait à zéro. Je suis méfiant envers ces changements de système. Mon impression, c’est Québec solidaire diabolise l’entreprise privée, de plus en plus. Tout indique que je devrai annuler mon vote jusqu’à la fin de mes jours, ce qui est sans doute moins dramatique que l’ablation de la prostate, mais triste tout de même.

    Il me reste un mince espoir : un texte de Michel Doré, Marilyse Lapierre, Benoît Lévesque et Yves Vaillancourt : « De l’urgence d’ouvrir un chantier pour renouveler la social-démocratie au Québec, » devrait paraître bientôt dans les pages du Devoir. Il pourrait alors y avoir un mouvement qui présenterait un budget alternatif relativement modéré : par exemple, un accroissement des recettes du gouvernement du Québec de l’ordre de 3 milliards $. Il serait possible de modifier l’impôt minimum de remplacement pour les particuliers et d’imposer un impôt minimum pour les entreprises qui font des profits, comme le proposait Yves Séguin. Ce serait sans doute trop radical pour l’ADQ, le Parti libéral et le Parti québécois et pas suffisamment pour Québec solidaire, mais ce serait un exercice de style intéressant.

    En attendant, je lis « Marx philosophe » sous la direction d’Olivier Clain, Collections Société aux Éditions Nota Bene.

    [1] Dans le cas de Germinal, le film m’a semblé loufoque avec un Depardieu présentant une surcharge pondérale, mais à l’émission À la Di Stasio, il nous a expliqué qu’il s’était pris en main. Henry Fonda, dans le film de John Ford, est sublime, à mon humble avis de cinéphile peu connaisseur.
    Richard Langelier

  35. Mario Jodoin
    Dimanche 23 août 2009 à 00 h 31

    @ Richard Langelier

    Le blogue Oikos a publié un billet sur la démarche des quatre personnes que vous mentionnez au http://www.oikosblogue.coop/?p=332 (Chantier vers une nouvelle social-démocratie). On trouve dans ce billet un lien vers un document de réflexion (http://www.eve.coop/social_democratie_15_mai_2009.pdf . Malgré certains désaccords mineurs (ce qui est sans importance, car il s’agit d’un document de réflexion), j’ai trouvé ce document très intéressant. Il comporte beaucoup de points communs avec le manifeste « Pour sortir de la crise, dépasser le capitalisme? ».

    @ Sergio

    Ravi de vous avoir fait sourire ! Mais, je le répète, il a le droit de demeurer anonyme. Ce sont les règles du jeu sur le Net. Même si j’avais trouvé son nom avec mes petites recherches, je ne l’aurais pas révélé (même si ça m’aurait démangé !).

  36. D
    Lundi 24 août 2009 à 16 h 30

    @ Mario Jodin

    « Un plagiaire libertarien »

    Les copier coller: parce que je n’ai pas vraiment le temps de repeter dans mes mots ce que d’autres ont deja explique. Il n’y a pas de droits d’auteur sur les commentaires dans les blogues. Il y a une difference entre copier un livre, une these ou une idee originale et repeter un commentaire lu dans un blogue ce qui est plus dans le genre de « repeter une conversation qu’on a eu avec d’autres personnes. »

    Si vous portez attention au blogue que vous mentionnez vous remarquerez que certain de vos commentaires y sont mentionnes aussi. Je ne serais pas surpris d’etre considere comme quelqu’un de gauche sur ce blogue, si vous portez attention a tous les commentaires que j’y aie laissé depuis le debut.

    Pour ce qui est du commentaire sur l’or, il y quelqu’un qui demandait pourquoi l’or etait considere comme une monnaie, ou quelque chose dans le genre, je ne vois pas pourquoi vous dites que mon commentaire (ou celui de Pierre-Yves n’a pas sa place.)
    ref « M. Langelier parle de réserve d’or…. pour moi c’est abstrait. Quand même on échangerait notre argent contre de l’or parce qu’on flaire la débâcle financière, on ne s’en nourrit pas, ça ne nous habille pas, nous soigne pas, nous loge pas, ne fait pas pousser les patates ni traire les vaches. » -Quelqu’un

    @ Sergio de Rosemont

    « Sûrement que Monsieur ou Madame « D » devrait nous expliquer se qui en est de son petit jeu ! »

    Mon petit jeu c’est de poster des commentaires liberaux sur les blogues socialistes et des commentaires de gauches sur les blogues liberaux, afin de me forger une opinion. Evidemment, vous l’avez probablement remarque, je sympatise beaucoup plus avec les libertariens qu’avec les socialistes et evidemment economiquement j’adhere a la pensee economique autrichienne.
    Concernant l’anonymat… je ne vois pas vraiment le lien entre conviction et anynonat. Personnellement, je me fou royalement de qui vous etes alors je ne comprends pas pourquoi vous voulez savoir qui je suis. Finalement, j’ai fini de poluer votre blogue. Ca fait deux ou trois fois que je le mentionne, mais cette fois ci c’est vrai. Le probleme c’est que je continuais de lire le blogue de temps en temps et je ne peux resister a repondre quand je vois des non sens dans le genre de « La loi de la majorite prime » - Quelqu’un
    mais la je ne viendrais meme plus vous lire. Vous allez pouvoir continuer de bloguer en paix sans que personne challenge vos convictions. Au plaisir!

  37. Mario Jodoin
    Lundi 24 août 2009 à 18 h 11

    Au sujet du commentaire de D

    Je ne m’adresserai pas à lui, puisque, s’il fait ce qu’il a annoncé cette fois, il ne lira jamais ce commentaire…

    «Il n’y a pas de droits d’auteur sur les commentaires dans les blogues »

    D’accord, les propos que quelqu’un écrit sur un blogue ne lui appartienne pas en termes juridiques. Il n’empêche que jamais je ne m’approprierais les commentaires de quelqu’un d’autre sans en citer l’origine. Appelons cela de la décence, un comportement éthique ou de l’honnêteté intellectuelle.

    «Si vous portez attention au blogue que vous mentionnez vous remarquerez que certain de vos commentaires y sont mentionnes aussi »

    En tout cas, si certains de mes commentaires sont sur le blogue du QL, je ne trouve ni mon nom, ni celui du blogue de Françoise David mentionnés dans ce blogue en cherchant sur Google. La personne aura fait comme D, utiliser les propos de quelqu’un d’autre sans en citer l’origine. Je le répète, c’est un manque d’éthique. Et je ne suis pas assez vaniteux pour me mettre à lire tous les billets (je ne parviens même pas à en lire un !) et tous les commentaires sur ce blogue pour chercher le plagiaire.

    «Pour ce qui est du commentaire sur l’or, (…) »

    Je sais bien que Mme Bourassa (M. Langelier et moi aussi, d’ailleurs) avait parlé de l’or. Mais, n’empêche que la citation D tombait crue, sans avoir fait de lien. Cela sentait donc le copier-coller. Il semble que je ne m’étais pas trompé !

    «Vous allez pouvoir continuer de bloguer en paix  sans que personne challenge vos conviction»

    Il y en aura bien d’autres ! De toute façon, les débats sont souvent plus virulents entre des gens de gauche qu’entre des gens de gauche et de droite ! Poue s’en convaincre, on n’a qu’à lire les billets et commentaires sur le port du voile !

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