Françoise David.com - Québec Solidaire

Françoise @ 21h48 sur le Québec de demain

Mme Marois propose de redonner aux artistes l’argent coupé par Ottawa. Où va-t-elle le prendre puisqu’elle ne propose pas de ressources financières additionnelles pour l’État québécois?

Québec solidaire propose un cadre financier dans lequel un gouvernement va chercher de l’argent chez les contribuables à revenu élevé et les grandes entreprises.

Vos commentaires et les réponses de l'équipe de QS

Annie Marchand @ 21h50

Qui sont vos conseillers en matière de cadre financier chez QS?

Allain Henry @ 21h51

Parlant d’argent aux grandes entreprise, au lieu de donner des centaines de millions à quelques entreprises, pourquoi ne pas ne donner un peu moins à plus de PME et PPME????

mathieu fontaine @ 21h51

lui avec sa tvq sur les produits québécois, plus capable ! comme si 7.5% de moins sur un billet va permettre aux plus démunis d’aller au théatre !! pathétique en effet !! faites le taire !!

Frédéric Moisan @ 21h51

Et voilà la question !?! Enfin…

Francis Cloutier @ 21h51

Je peux connaître les vues de QS sur les mesures à entreprendre pour la question environnementale?

Sarah Gaudreau @ 21h52

Il ne faut pas avoir peur de prendre une partie des profits des grandes entreprises, car ces profits ont été fait en puissant des ressources naturelles gratuites et en ne reconnaissant pas assez le travail des employés. Les ressources naturelles sont un bien collectif… les profits sont donc en quelque sorte un bien collectif.

Anne Fournel @ 21h52

Vos positions sont louables et font avancer les idées, mais votre parti divise la gauche au profit des libéraux. C’est d’une tristesse…
Pourquoi ne pas vous unir et défendre ensemble la cause du Québec?

Charles Thériault @ 21h53

Plusieurs artistes appuient QC Solidaire (Bigras, par exemple). Mais d’où viennent les autres appuis? Social, économique, éducatif, santé…
Vous avez de la renommée et du respect au Québec mais vous devez aussi vous entourez avec d’autres personnes qui inspireront les Québecois-es.

Jean-François St-Pierre @ 21h53

Cette société typiquement rawlsienne est tout à votre honneur.

rémy gagnon @ 21h54

l’avenir du Québec passe par un processus d’échange continue qui ne peut être fondés sur du chamaillage comme nous le motre ce faux d.ébat télévisé.

Il est triste que ce débat n’en soit un que de perception et d’impression

Merci à Québec solidaire de proposer par cet activité internet un espace de véritable réflexion et de recherche de solutions

martin @ 21h56

@Anne Fournel: Québec solidaire est la seule alternative de gauche crédible. Le PQ avance maintenant des propositions très semblables à celle du Parti libéral et ne réussit plus à nous faire rêver d’indépendance. Pour une nouvelle gauche au Québec, il faut envoyer des solidaire à l’Assemblée nationale.

Guy Roy @ 21h57

La longue habitude de discuter à gauche en ramenant les questions essentielles transparaît chez la consoeur David (je suis de la FTQ)et montre une maturité politique de premier plan. Un atout pour le Québec et sa future place dans le monde. Je m’intéresse beaucoup à la solidarité internationale. Et de telles contributions à l’ONU décrisperaient les attitudes impérialistes des pays développés. Encore de bons points ! Madame David, ou ses collistièr-e-s, feraient de bons ambassadeurs d’un Québec indépendant. Espérons que Madame David s’inscrira ici dans la durée et ne renoncera pas, pour un poste honorifique, à accéder au pouvoir au Québec.

Encore un gagné d’avance.

QS: julien @ 22h14

@Charles Thériault

De nombreuses personnes nous donnent leur appui à l’extérieur du milieu artistique.

Laure Waridel:
http://www.youtube.com/watch?v=r3dPClYqVdk&feature=related

Omar Aktouf:
http://www.youtube.com/watch?v=Uo27GiLWL4s

Genevieve B. @ 23h09

J’adhère à plusieurs idées de votre parti mais…Je vois que votre parti propose d’ajouter un palier pour aller chercher plus d’impôts, ceux ayant un revenu élévé. J’imagine ceux gagnant plus de 75 ou 80 000 par année. Je suis dans cette catégorie mais j’ai un prêt étudiant de 45 000 parce que j’ai fais un doc et je suis autonome financièrement depuis le cégep (11 années d’études avec le prêt maximum de 4 kenvirons ca fait pas loin de 45K). Pour éviter de payer trop d’intérêts, je rembourse d’importantes mensualités alors quand vous parlez d’augmenter mes impôts, ça veut dire que je vais pouvoir rembourser moins vite et mettre moins dans des REER, j’ai commencé que l’an dernier à contribuer à un REER et j’ai plus de 30 ans alors j’ai pas mal de temps à rattraper. Augmenter les impôts des soi-disants riches, fait qu’à un certain moment ils vont quitter le Québec. L’exode des cerveaux est un grave problème. C’est dommage j’adhère à plusieurs de vos idées, mais je ne suis pas dans une catégorie qui mérite l’attention de votre parti.

Paulette Giroux @ 0h44

Simple comme bonjour Madame David, du moins je pense… que Pauline Marois sait où elle trouverait l’argent…

Sauf erreur, Bernard Landry mettait dans son budget les avoirs financiers de la CSST qui pourtant n’appartiennent pas à l’État.

Il y a plus, vous devriez lire l’excellent livre de M. René Croteau (Un patrimoine coopératif défiguré et dénaturé - Le Mouvement Desjardins 1997 - 2003 - Ed. MultiMondes)qui a occupé plusieurs postes importants, dans le Mouvement Desjardins, dont celui de conseiller du président.

M. Croteau relate que le 10 mai 2000, le ministre Bernard Landry, péquiste, présentait le projet de loi 126 sur les coopératives de services financiers, projet de loi qui comprenait «731 articles répartis en 18 chapitres». Ce projet de loi, toujours selon le livre de M. Croteau, «a été adopté en première lecture le 1er juin.»

À la page 151 de son livre, Monsieur Croteau écrit que par le «jeu des lois, la propriété privée qu’était le Mouvement Desjardins passe au statut d’entreprise quasi publique, réservée, préservée et clôturée.»

C’était le rêve de certains péquistes d’avoir une Banque du Québec au cas où il y aurait un vote positif lors d’un référendum sur la souveraineté. Alors tout cela s’est fait, mine de rien… ça ne s’appelle pas une banque mais c’est tout comme…

Toujours à la page 151 de son livre, Monsieur Croteau ajoute, concernant le Mouvement Desjardins, je cite: «Le ministre peut désormais, par règlement, décréter les champs prioritaires où il voudra faire intervenir cette coopérative de services financiers, que ce soit pour le financement de l’État, d’une municipalité, d’une commission scolaire, d’un hôpital ou d’un autre corps public (art. 78 du projet de loi 126) ou encore pour l’acquisition, en tout ou en partie, de toute société que le gouvernement pourra considérer comme utile ou nécessaire au bien commun, de la population du Québec (art. 473 du projet de loi 126).»

Dans les faits, les membres des Caisses Desjardins ont été dépossédés de leur propriété. L’État peut faire ce qu’il veut de ce patrimoine. Voilà, je le présume, où Pauline Marois pourrait trouver le financement nécessaire…

Marc @ 13h00

Quand allez-vous (ce vous n’inclus pas que Mme David) cesser de proposer une augmentation des impôts? Le Québec est déjà l’endroit en Amérique où les impôts sont les plus élevés. On pourrait peut-être faire un petit effort pour les diminuer, à la place. On pourrait peut-être aider les plus démunis à s’enrichir (en les aidant à trouver des emplois, par exemple) au lieu d’appauvrir la masse pour que la minorité de gens plus pauvres vivent à leur crochet. Vous courez vers le précipice de la catastrophe, à Québec solidaire, et vous tentez d’emporter le reste du Québec avec vous. Je vous réfère au texte suivant, tel que rapporté par Claude Piché, de La Presse.

Supposons que tous les jours, 10 hommes se retrouvent pour boire une bière et que l’addition se monte à 50$ (normalement, 5$ chacun). S’ils payaient la note de la façon que l’on paie les impôts, selon les revenus de chacun, on aurait l’exemple suivant:

Les quatre premiers, les plus pauvres, ne paieraient rien, zéro cent.

Le cinquième paierait 50 cents.

Le sixième paierait 1,50$.

Le septième paierait 3,50$.

Le huitième paierait 6$.

Le neuvième paierait 9$.

Le dernier, le plus riche, devrait payer 29,50$ à lui tout seul.

On arrive donc bien à 50$.

Ils décidèrent de procéder comme décrit. Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblèrent assez contents de leur arrangement. Jusqu’au jour où le tenancier du bar les plaça devant un dilemme: «Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j’ai décidé de vous faire une remise de 10$. Vous ne paierez donc vos dix bières que 40$.»

Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, les clients payants, allaient-ils diviser les 10$ de remise de façon équitable? Ils réalisèrent que 10$ divisés par 6 faisaient 1,66$.

Mais s’ils soustrayaient cette somme de leur partage, alors le cinquième et le sixième homme allaient être payés pour boire leur bière (1,16$ et 16 cents). Le tenancier suggéra qu’il serait plus judicieux de réduire l’addition de chacun selon le même barème et fit donc les calculs.

Alors?

Le cinquième homme, comme les quatre premiers, ne paya plus rien, Un pauvre de plus.

Le sixième paya 1$ au lieu de 1,50$ (33% de réduction).

Le septième paya 2,50$ au lieu de 3,50$ (28% de réduction).

Le huitième paya 4,50$ au lieu de 6$ (25% de réduction).

Le neuvième paya 7,50$ au lieu de 9$ (17% de réduction).

Le dixième paya 24,50$ au lieu de 29,50$ (16% de réduction).

On arrive bien à un total de 40$.

Chacun des six clients payants paya moins qu’avant, et les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement.

Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie.

«J’ai seulement eu 50 cents sur les 10$ de remise», dit le sixième et il ajouta, montrant du doigt le dixième: «Lui, il a eu 5$!!!»

«C’est vrai», s’exclama le septième. «Pourquoi il aurait eu 5$ de rabais alors que moi je n’ai eu que 1$? Le plus riche a eu la plus grosse réduction!»

«Attendez une minute, cria le premier homme. Nous quatre n’avons rien eu du tout. Le système exploite les pauvres».

Les neuf hommes cernèrent le dixième et l’insultèrent.

Le jour suivant, le dixième homme ne vint pas. Les neuf autres s’assirent et burent leur bière sans lui. Mais quand vint le moment de payer, ils découvrirent quelque chose d’important: ils n’avaient pas assez d’argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l’addition.

Et cela est le reflet de notre système d’imposition. Les gens qui paient le plus d’impôts tirent le plus de bénéfice d’une réduction de taxe et, c’est vrai, ils resteront plus riches. Mais si vous les taxez encore plus fort et les condamnez à cause de leur richesse, ils risquent de ne plus se montrer.

Pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire.

Pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible.

Source : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20071104/LAINFORMER0202/711030645/-1/LAINFORMER01

Pensez-y! Surtaxer les riches, c’est appauvrir la masse, à moyen terme. Il faut créer de nouvelles richesses, non pas essayer de mieux répartir celle qui est déjà présente. C’est bien beau proposer une multitude de projets utopiques, encore faut-il avoir les moyens de se les offrir.

QS: anne-marie @ 19h04

@Annie Marchand : Le cadre financier a été élaborer par des militants du parti qui sont des économistes ou qui travaille dans le domaine de l’économie.

QS: anne-marie @ 19h12

@Francis Cloutier : Nous avons à cœur l’environnement. Entre autre, nous voulons investir 1,2 milliard de dollars par année pendant 5 ans dans le transport en commun. Pour tous les autres engagements, vous pouvez aller à http://www.quebecsolidaire.net/engagements_2008 . D’ailleurs, une coalition de groupes environnementaux ont classé Québec solidaire bon premier sur l’environnement, loin devant le PQ, le PLQ et l’ADQ.

QS: sebastien @ 21h46

@Anne Fournel : Le Parti Québecois, lorsqu’il était au pouvoir, ne gouvernement à gauche. Si on peut lui donner le réseau des CPE, il ne faut pas oublier la surexploitation de la forêt, les coupures en éducation et en santé et le gel du salaire minimum entre autre. Depuis que Charest est au pouvoir, le PQ a été une opposition plus occupée à faire des guerres intestines et des courses à la chefferie qu’à s’opposer avec force contre les politiques inacceptables du gouvernement Charest. Québec solidaire est le seul parti s’étant opposé avec force et cohérence contre les différentes décisions du gouvernement Charest qui allaient contre les intérêts de la population. Voter pour Québec solidaire, c’est créer une opposition forte au Parti Libéral du Québec.

QS: sebastien @ 22h08

@ Genevieve B. : Je comprends que vous avez beaucoup étudié et que vous vous retrouviez avec des dettes importantes. Nous voulons effectivement augmenter les impôts des Québécois gagnant plus de 84 000$ (168 000$ de revenu familial). Cette augmentation d’impôt permettra de diminuer les frais de scolarité et d’augmenter les bourses afin de diminuer l’endettement étudiant. De cette manière, nos enfants pourront être aussi éduqués que vous sans se retrouver dans votre situation financière. Nous voulons aussi permettre aux québécois de cotiser beaucoup plus au régime des rentes du Québec, ce qui est un investissement beaucoup plus sûr pour la retraite qu’un REER. L’augmentation d’impôt que nous proposons affectera 7% de la population, mais permettra d’améliorer les conditions de vie de tous les québécois.

QS: sebastien @ 23h11

Marc @ 13h00 : L’histoire de Claude Piché, de la Presse, que vous citez est très intéressant, mais est très démagogique. En fait, M. Piché oublie de considérer les revenus de ces 10 buveurs de bières. Considérant que les 4 plus pauvres reçoivent 14% des revenus et que les deux plus riches en reçoivent 42%, il est normal que les plus riches paient pour les plus pauvres. Si on considère que le plus riche a vu ses revenus augmenter de 16% dans les 25 dernières années alors que les revenus du plus pauvre on diminué de 28%, on voit rapidement que le plus riche n’a pas nécessairement besoin d’allégement fiscal.
De la richesse, il s’en crée énormément. Pourtant les revenus de l’état ne croissent pas aussi rapidement que l’augmentation du PIB. Il ne sert à rien de créer de la nouvelle richesse si c’est pour la laisser entre les mains de quelques personnes qui iront ailleurs s’ils ont la possibilité de faire plus de richesse. Si nous voulons que la richesse reste au Québec, il faut que celle-ci soit redistribuée aux Québécois.

Ajouter un commentaire


Payé et autorisé par Alain Tremblay, agent officiel de Québec Solidaire.