Françoise David.com - Québec Solidaire

Françoise @ 20h33 sur ...

Les personnes assistées sociales vivent dans la pauvreté la plus abjectes et ne demandent qu’à s’en sortir. Nous proposons d’augmenter leur prestations, de soutenir leurs mesures d’insertions et diminuer la pauvreté par la lutte au décrochage scolaire.

Vos commentaires et les réponses de l'équipe de QS

alain dubois @ 20h48

Abjecte tout à fait. Avec un revenu de 581$ c’est clairement de l’indécence.

Maxime Ouellette-Lamy @ 20h49

Quelle genre de support aux mesures d’insertion parle-t-on ici ? Certains programmes d’insertion temporaire à l’emploi visent à former une personne temporairement en entreprise, puis n’offre aucune protection à la personne qui se fait parfois renvoyer après la période subventionné par la mesure d’insertion. Qu’est-ce que Québec Solidaire propose?

Steven Ouellet @ 21h40

Les personnes assistées sociales ont le dos large. Les radios poubelles en font un vrai régal. Récemment, Sylvain Bouchard, animateur de radio à 93.3 FM à Québec, proposait de retirer le droit de vote aux personnes assistées sociales jugées aptes à l’emploi par le ministère. Tout simplement parce qu’elles ne paient pas d’impôt. L’impôt sur le revenu n’est pas la seule façon de contribuer au développement de la société. Ces préjugés entretiennent la haine envers les personnes les plus pauvres du Québec. Dans une société ou la création de la richesse prime sur les droits humains, il n’est pas surprenant de voir tant de monde s’en prendre à celles qui n’ont pas d’emploi. Je dirai même que les gouvernements véhiculent et entretiennent eux-mêmes les préjugés. Pendant que l’on montre du doits les plus faibles, les autres en profitent pour partir avec la caisse. À ce sujet, Mario Dumont fait un pas de plus à droite tout en faisant preuve d’un énorme mépris quand il affirme qu’il désire mettre fin à l’aide sociale comme « mode de vie ». Honnêtement, vivre avec 551$ par mois en prestation, c’est tout un mode de vie! Rien de moins qu’un « mode de survie ». Les Libéraux disent que le Québec n’a plus de talent à perdre. Malheureusement, des milliers d’enfants québécois vivent chaque jour la honte de grandir au sein d’une famille pauvre.

L’absence de Québec solidaire au débat des chefFes est déplorable. J’aurais bien aimé entendre la position de Québec solidaire concernant la notion d’aptitude à l’emploi. Le montant de la prestation d’aide sociale ne devrait pas être fixé en fonction de la soi-disant aptitude à l’emploi, mais en fonction de la couverture des besoins essentiels. Les personnes sans-emploi contribue quotidiennement à la société et elles constituent un potentiel énorme pour l’économie québécoise en effectuant de la militance et du bénévolat au sein de milliers d’organismes au Québec, sans compter qu’ils et elles dépensent leur argent au niveau local, ce qui n’est pas négligeable pour l’économie de quartier. J’espère que nous aurons l’occasion d’échanger à nouveau. Bonne fin d débat.

Steven Ouellet @ 21h43

Les personnes assistées sociales ont le dos large. Les radios poubelles en font un vrai régal. Récemment, Sylvain Bouchard, animateur de radio à 93.3 FM à Québec, proposait de retirer le droit de vote aux personnes assistées sociales jugées aptes à l’emploi par le ministère. Tout simplement parce qu’elles ne paient pas d’impôt sur le revenu. Cet animateur a une vision bien étroite de ce qu’est la réalité. D’ailleurs, l’impôt sur le revenu n’est pas la seule façon de contribuer à la société. Ces préjugés entretiennent la haine envers les personnes les plus pauvres du Québec. Dans une société ou la création de la richesse prime sur les droits humains, il n’est pas surprenant de voir tant de monde s’en prendre à celles qui n’ont pas d’emploi. Je dirai même que les gouvernements véhiculent et entretiennent eux-mêmes les préjugés. Pendant que l’on montre du doits les plus faibles, les autres en profitent pour partir avec la caisse. À ce sujet, Mario Dumont fait un pas de plus à droite tout en faisant preuve d’un énorme mépris quand il affirme qu’il désire mettre fin à l’aide sociale comme « mode de vie ». Honnêtement, vivre avec 551$ par mois en prestation, c’est tout un mode de vie! Rien de moins qu’un « mode de survie ». Les Libéraux disent que le Québec n’a plus de talent à perdre. Malheureusement, des milliers d’enfants québécois vivent chaque jour la honte de grandir au sein d’une famille pauvre.

L’absence de Québec solidaire au débat des chefFes est déplorable. J’aurais bien aimé entendre la position de Québec solidaire concernant la notion d’aptitude à l’emploi. Le montant de la prestation d’aide sociale ne devrait pas être fixé en fonction de la soi-disant aptitude à l’emploi, mais en fonction de la couverture des besoins essentiels. Les personnes sans-emploi contribue quotidiennement à la société et elles constituent un potentiel énorme pour l’économie québécoise en effectuant de la militance et du bénévolat au sein de milliers d’organismes au Québec, sans compter qu’ils et elles dépensent leur argent au niveau local, ce qui n’est pas négligeable pour l’économie de quartier. J’espère que nous aurons l’occasion d’échanger à nouveau. Bonne fin d débat.

jean maxime gélinas @ 21h54

les personnes assistées sociales sont traitées comme la lie de la société…les médias véhiculent un tas de préjugés a leur sujet, il s’agit de voir comment on traite ces personnes dans les bureaux d’emploi québec…aberrant!!!
tout le monde a le droit de vivre et de manger décemment peu importe ce qu’ils font ou ne font pas… respect et dignité….vivement un parti politique qui saura respecter les pauvres et les aider convenablement en leur redonnant un peu d’espoir et non en leur tapant dessus!

jmg

Maxime Gaudreault @ 22h13

Pas tous. Comme l’ADQ le propose, il faut serrer la vis à ceux qui en profite, je crois qu’il a raison. Même si, oui, la prestation est insuffisante pour ceux qui en ont vraiment besoin, elle est beaucoup trop élevée pour ceux qui en profite, et ces gens sont beaucoup trop nombreaux aussi. Je crois qu’il faudrait quand même enquêter sur ceux qui peuvent travailler mais ne veulent pas, tout en aidant ceux qui en ont besoin

Michelle Lafrance @ 22h27

Je ne comprends pas pourquoi il n’es pas prioritaire de faire travailler le plus grand nombre de personnes. Dans presque tous les milieux de travail l’important et ce pourquoi on donne des bonis aux personnes cadres , c’est la coupure de personnel. Il en résulte une surcharge pour ceux qui doivent se compter chanceux de rester en poste. Mais au nombre de personnes en dépression, à la répercution sur les familles et les enfants, au nombre de personne qui perdent leur dignité et doivent se débattre pour survivre, la communauté n’est-t-elle pas perdante.Payer de l’assurance chômage,de l’aide sociale, des salaires en remplacements de congés de maladie, des spécialistes en détresse psychologique au lieu de payer un simple salaire et redonner la santé autant physique que matérielle aux sans travail et aux travailleurs ne pourrait-il pas être une solution et rehausser l’économie en donnant les moyens à tous d’y trouver son compte.

Dominique Ritchot @ 23h42

Maxime Gaudreault : Dumont véhicule un cliché en opposant les “profiteurs sur l’aide sociale” et les autres. D’abord, la prestation est la même pour tout le monde, dépendant de leur situation, et elle est de fait, insuffisante pour tous. De plus, le seuil de revenus de travail au-delà duquel la prestation est coupée est trop bas (pour la prestation mensuelle de base, on parle de $200, ce qui représente 4 jours de travail à raison de $50 par jour ! La meilleure stratégie de réinssertion au travail serait de hausser les prestations, mais aussi le seuil de gain de travail ! Couper les prestations pour ceux qui “refusent de travailler” ne réglerait rien, et la chasse aux “profiteurs” ne donnerait rien de plus aux plus nécessiteux ! Ces mesures ont été éprouvée par les gouvernements tant péquistes que libéraux et se sont avérées un fiasco. De plus, tous les intervenants oeuvrant auprès de la “clientèle” des bénéficiaire de l’Aide sociale s’entendent pour dire que la réinssertion des assistés sociaux peut prendre jusqu’à trois ans. On est loin des 6 mois proposés par Super Mario.

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