Françoise David.com - Québec Solidaire

Françoise @ 21h25 sur l'éducation et la famille

Le gouvernement Charest a augmenté de près de 1000$ de coût d’un baccalauréat tout en n’augmentant pas les bourses.

Les plafonds de prêts ont été augmentés, ce qui fait qu’il est de plus en plus difficile d’avoir des bourses du ministère de l’éducation, loisirs et sports.

Vos commentaires et les réponses de l'équipe de QS

Vanessa Demers @ 21h27

Exactement! Comment prôner l’accessibilité en ayant des système des prêts et bourses archaïques et qui ne suivent pas les coûts de la vie. Étudier ce n’est pas que des livres mais aussi le transport en commun, la nourriture et le loyer.

Sébastien Massey @ 21h40

Loin de moi l’idée de défendre Charest mais 1000 dollars de plus pour un baccalauréat c’est 27,78 dollars par mois pendant les trois années que ça prend pour obtenir le diplôme. L’équivalent d’une caisse de bière, un forfait de cellulaire, deux billets de cinéma, etc. Bref, ce n’est pas trop cher pour un investissement de toute une vie.

La gratuité scolaire et l’accès universel sont de jolis idéaux mais j’aimerais savoir comment QS compte les financer ? Produire (sans frais pour eux) plus de diplômés en sociologie, histoire, anthropologie, études françaises, etc. est noble, mais n’est aucunement garant d’une société plus prospère et avancée. Je n’ai rien contre les disciplines mentionnées, moi-même étant issu de domaines peu communs, mais former plus n’est pas recette miracle. Surtout si l’état se doive de compenser pour la gratuité et si les classes sont remplies, entraînant ainsi une baisse de la qualité de l’enseignement.

Le nivellement par le bas du système primaire et secondaire post-réforme ne doit pas se transposer à l’université.

QS: sebastien @ 15h16

@Sébastien Massey: La gratuité scolaire au Cégep et à l’Université coûterait 500 millions de $ par année. Dans son premier mandat, le gouvernement Charest a baissé les impôts de plus riches et des entreprises de 1,5 milliards de $. La gratuité scolaire n’est pas une question de faisabilité économique, mais de volonté politique. Pour une société qui veut prendre sa place dans “l’économie du savoir”, il est plutôt absurde d’empêcher l’accès à ce savoir à une bonne partie de la population.

Pour ce qui est de votre crainte de voir les universités se remplir d’étudiants, la gratuité scolaire n’empêchera pas le contingentement des cohortes à l’université. Ce n’est pas parce qu’il y a la gratuité scolaire que tout le monde pourra s’inscrire en médecine. C’est seulement que la sélection des candidats ne pourra se faire que sur des critères académiques. Quelqu’un qui a les notes pour faire médecine pour choisir cette voie sans craindre de finir ses études avec des dizaines, voire des centaines de milliers de dollars de dette d’études à rembourser.

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