Françoise David.com - Québec Solidaire

Françoise @ 21h22 sur l'éducation et la famille

Québec solidaire propose la gratuité scolaire. C’est faisable, le Mexique, l’Allemagne, la Suède, la Finlande le font. Cessons de nous comparer constamment aux frais de scolarité nord-américains.

Vos commentaires et les réponses de l'équipe de QS

Sabin Bois @ 21h24

Moins d’argent dans la maladie, plus dans l’éducation rendra les citoyens plus responsables

Blanche Roy @ 21h24

Bravo!

Hasan Hang @ 21h25

Ouais la gratuité scolaire est possible, il faut arrêter de se comparer aux pires tout le temps …

anny jolie @ 21h25

Cessons aussi de comparer le prix de l’essence avec l’Europe, le coût des loyers du Québec avec l’ontario, etc. Toutes des raisons pour que le petit citoyen paye, paye, encore plus.

Blanche Roy @ 21h25

Nul besoin de couper: il faut créer des ressources!

Benoit Michaud @ 21h25

Où QS entend-il prendre les argents nécesssaire puor assurer cette gratuité scolaire à l’image de ces pays?

mathieu savard @ 21h25

la Finlande???…c’est pas eux qui ont demander de l’aide monétaire international…parce qu’ils sont dans la m??

Frédéric Moisan @ 21h26

Oui pour la gratuité scolaire, mais aussi des services de soutien, et de matériel de qualité…

Pierre-Luc @ 21h26

Oui mais en france le diplome ne vaut rien par rapport au privé. Dû a la gratuité scolaire. De plus il sont surtaxé. Ne risquont nous pas de payé trop..

Sylvain Charron @ 21h27

Nous subissons l’inertie des trente dernières années politiques

Louis-Philippe Morasse @ 21h27

Les commentaires de Jean Charest sont déplorables… RIEN n’est fait en termes de prêts et BOURSES pour les étudiants à tant plein ayant un loyer, une épicerie, du transport en commun etc. à payer !! Il faut plus d’accès aux bourses !

Sylvie B. @ 21h28

En France, les universités gratuites cohabitent avec des écoles privées fort onéreuses (et souvent mieux cotées). J’espère que ce n’est pas ce que l’on souhaite ici.

Bastien Vézina @ 21h28

Je pense qu’il faille pondérer l’aide aux étudiants en fonction des potentiels de rendement une fois diplômé. est-il normal que le finance les études de médicine au même niveau que des études d’enseignants? Le revenu du médecin sera 4 fois celui de l’enseignant. Alors qu’il se seont endetté au même niveau.

andré piché @ 21h28

J’ai toujours été pour la gratuité scolaire, essentielle pour l’évolution d’une société. Les parents avec des enfants au secondaire le voudraient bien aussi tellement il y a toutes sortes de frais. Je continue à dire que l’université doit être libre de frais de scolarité.

Yann Daigneault @ 21h28

Bravo pour l’initiative de ce “débat” parallèle. Il manque un peu d’interactivité par rapport à la plateforme utilisée (une séance de clavardage avec modérateur aurait été intéressant)

Je suis dans la circonscription de gouin et hésite beaucoup, Aucun parti ne m’impressione ce soir parmi les 3 au débat, mais je me demandais si vous aviez une équipe avec des liens avec la communauté des affaires et ce que sont vos propositions par rapport à la situation économique actuelle.

Merci

QS: julien @ 21h29

@Pierre-Luc Les diplômes obtenu par les universités françaises sont reconnus internationalement, on cite même souvent le système d’éducation français comme étant supérieur au nôtre.

Pierre Truchon @ 21h30

Grosso modo, dès qu’on juxtapose des systèes publiques et des systèemes capitalistes, on se retrouve dans une impasse… il n’y qa que le système publique qui puisse fonctionner.

Michèle LeBlond @ 21h30

En quoi la gratuité scolaire est-elle un gage d’amélioration de la qualité de l’enseignement, de la motivation des jeunes à apprendre et bien sûr à poursuivre leurs apprentissages scolaires jusqu’à un niveau de diplomation ?

Claude Roy @ 21h31

L’éducatjon (instruction), c’est la pierre angulaire de la société. L’ignorance coûte encore plus cher, mais comme l’instruction est moins concrète que le béton, sans jeu de mots, on ne la soutient pas, car en plus, c’est un investissement à long terme, donc constamment un thème ignoré des politiciens myopes.

Mario Lepage @ 21h35

Comment financer alors l’éducation si c’est la gratuité! Ne risquerions-nous pas de s’embourber dans un trou sans fond!

Sonia Chénier @ 21h36

Mais commment comptez-vous financer les universités? L’UdM par exemple est déjà prise à la gorge au point de vur économique. C’est super la gratuité, tout le monde est pour mais comment va-t-on payer les profs, le matériel, le budget des chercheurs (déjà en grande partie privé?) C’est l’accessibilité aux personnes les moins favorisées qu’il faut favoriser (prêts et bourse) et non subventionner l’accessibilité des riches via un système gratuit.

Eric Harvey @ 21h37

Cessons donc de comparer la gratuité scolaire à l’échec du système Français. Ce système s’éloignent beaucoup de la réalité du Québec et les défis que doient relevés la France sont autrement différent des nôtres. D’autres pays qui ont établi la gratuité scolaire s’en sont très bien sortis. Oui à la gratuité mais dans un contexte de respect des caractéristiques propres au système québécois! Ce qui est certain c’est qu’il faut se sortir de la chicane présente gel- pas dégel qui polarise les opinions. Il est certain que le gel des frais ne peut demeurer éternellement. Plein d’autres solutions s’offre à nous (la Feuq en avait déjà proposer quelques unes dans un rapport déposé récemment)…

Isabel Champagne @ 21h40

Il me semble que le Mexique est, à cet égard, loin d’être un modèle. Les inégalités sociales entre les écoles du système privé et du système privé favorisent la création d’un fossé social non-négligeable.

Ginette Doré @ 22h26

On doit naturellement tout mettre en oeuvre pour encourager et soutenir l’éducation mais cela passe-t-il vraiment par la gratuité. Cela n’enlèverait-il pas de sa valeur justement. Ce qui est précieux et enviable doit avoir une valeur et cela le rend justement intéressant. Mon propos ne signifie cependant pas que certaines personnes auront besoin de soutien pour y accéder mais leur motivation à s’éduquer viendra à bout de leurs difficultés.

Dominique Ratté @ 13h20

Bravo pour votre initiative créative d’avoir participé au débat par Internet. J’appuie entièrement vos positions concernant l’environnement, les premières nations, les hausse de taxes pour les plus riches et les entreprises, etc.. Et vous aurez mon vote. Je ne suis pas d’accord par contre avec la gratuité scolaire à l’université mais davantage avec plus de mesures pour soutenir les individus qui désirent une scolarité universitaire. Il est fort possible qu’en offrant un tel service gratuitement plusieurs individus passent d’un programme à l’autre avant de prendre position sur la formation qu’ils désirent vraiment avoir et que comme je le ferais moi-même, d’autres suivent des cours pour le seul plaisir d’apprendre davantage. Ça va coûter cher ça? Il y a tellement d’argent que nous avons besoin pour lutter contre la pauvreté, pour protéger nos forêts, notre environnement, pour soutenir les familles, les gens qui souffrent de problèmes de santé mentale, etc…Il y a déjà tellement de priorités urgentes! Pour moi la gratuité scolaire c’est trop..ici on tombe dans l’utopie..Gardons le cap vers une utopie réalisable!

QS: sebastien @ 15h24

@Benoit Michaud : La gratuité scolaire coûterait 500 millions de $ par année au Cégep et à l’Université. D’abord, la gratuité scolaire nous ferait économiser sur les frais de gestion reliés aux frais de scolarité (caisse dans chaque établissement pour recevoir les paiements, service de recouvrement pour les frais de scolarité non-payés, frais bancaires pour le traitement des opérations, etc.). Ensuite, le gouvernement Charest a diminué les impôts des plus riches et des entreprises de 1,5 milliards de dollars dans son premier mandat. Il n’y a pas de problème de faisabilité économique pour la gratuité scolaire, il y a un problème de volonté politique.

QS: sebastien @ 15h42

@mathieu savard : Non, ce n’est pas la Finlande qui a demandé de l’aide au FMI, c’est l’Islande http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Economie-Affaires/2008/10/07/002-islande-finances-crise.shtml . Il vous faudra réviser votre géographie.

QS: sebastien @ 16h02

@Pierre-Luc et Sylvie B.: de dire que les diplômes des universités publiques françaises ne valent rien est plutôt exagéré. Les diplômes des universités publiques françaises sont reconnus partout en Europe et maintenant aussi au Québec. Ça donne tout de même un vaste choix d’employeurs pour un nouveau diplômé. Pour ce qui est des grandes écoles françaises, il y a un problème majeur. Alors que l’état français paie 7 840 € de subvention par étudiant aux universités, il paie jusqu’à 20 000 € par année pour chaque étudiant d’une grande école. La particularité de ces écoles est qu’elles ont la capacité de sélectionner les étudiants sur la base de concours. La grande majorité des grandes écoles sont entièrement publiques (et gratuites), les autres sont souvent largement subventionnées par l’état. Québec solidaire, pour sa part, n’a pas l’intention de créer deux classes d’universités. Nous voulons seulement pouvoir réduire les frais de scolarité des étudiants pour faire la gratuité scolaire.

QS: sebastien @ 16h12

@Bastion Vézina : La société a autant besoin de médecins que d’enseignants. C’est par des impôts progressifs que le médecin, s’il gagne plus que l’enseignant, financera une part plus grande de notre système d’éducation. Il est vrai que les frais de scolarité sont plus lourds à porter quand le diplômé a un plus petit salaire. Par contre, moduler les frais de scolarité en fonction du salaire potentiel qui devrait être reçu suite aux études pénalisera ceux qui n’auront pas ce revenu prévu soit parce qu’ils n’ont pas trouvé encore d’emploi aussi payant ou pour des raisons personnelles (enfants, etc). La meilleure manière d’être juste est encore la gratuité scolaire doublé d’un régime d’impôt progressif où les riches et les grandes entreprises paieront leur part des dépenses de l’état.

QS: sebastien @ 17h11

@Yann Daigneault : Il est vrai que ce « débat » parallèle aurait pu prendre plusieurs formes. Seulement, avec le temps et l’énergie que nous avions, c’est le format que nous étions capables de faire.
Nous avons des liens avec plusieurs professeurs d’universités en économie et en gestion. Nous avons aussi développé un plan pour faire face à la crise financière. Il est à cette adresse : http://www.quebecsolidaire.net/files/PlanCrise.pdf

QS: sebastien @ 17h29

@ Michèle LeBlond : Beaucoup d’étudiants mettent fin prématurément à leur projet d’étude pour des raisons financières, afin de ne pas finir leurs études avec des dettes qu’ils finiront de payer quelques années avant leur retraite. La gratuité scolaire permettrait aux étudiants de ne pas quitter les études pour des raisons financières et à développer pleinement leur potentiel académique.

QS: sebastien @ 18h12

@ Mario Lepage, Sonia Chénier et Dominique Ratté : Comme je l’ai dit plus haut, la gratuité scolaire coûterait 500 millions de dollars annuellement. C’est la moitié de ce qu’on économisera avec Pharma-Québec. Si la gratuité scolaire crée une trop grande affluence dans les universités (peu probable, mais possible), les universités auront encore le droit de contingenter les cohortes avec des critères académiques. Ainsi, les coûts seront contrôlés. La gratuité scolaire existe déjà dans beaucoup de pays. C’est donc une politique tout à fait réalisable.

QS: sebastien @ 18h17

@Ginette Doré : Le système de santé est gratuit en bonne partie. Ça n’a pas enlevé de la valeur aux soins qui y sont donnés. Une mère qui veut aller à l’université et qui est déjà endettée de dizaines de milliers de dollars parce qu’elle était sur les prêts et bourses au cégep peut être très motivée, mais les milliers de dollars que lui coûteront ses frais de scolarité sont une difficulté supplémentaire qu’il serait facile de faire disparaître.

Ajouter un commentaire


Payé et autorisé par Alain Tremblay, agent officiel de Québec Solidaire.