Françoise David.com - Québec Solidaire

Françoise @ 21h07 sur l'éducation et la famille

M. Dumont rêve-t-il du retour à la strappe et aux punition dans le coin de la classe? Que veut-il dire par la culture de l’effort exactement? Ne demandons-nous pas déjà aux enfants de s’adapter à la culture de la performance à tout prix.

Vos commentaires et les réponses de l'équipe de QS

Catherine Dubois @ 21h10

Parfaitement d’accord avec vous. Je trouve que M. Dumont a un discours négatif à l’égard de l’école pendant que nous savons très bien que présentement le décrochage scolaire nous coûte et nous coûtera très cher. Ça manque de vision!

François Bussière @ 21h10

C’est effectivement epouvantable de mettre sur le dos de Mme.Marois cette réforme. Cette réforme a été créee par des chercheurs en education qui se sont basés sur des expériences réussies ailleurs. Le flop n’est pas leur faute. Et la culture de l’effort et de la discipline est autre chose. Ca sort de la réforme.

Françoise Cadieux @ 21h13

L’apprentissage scolaire requiert des efforts et il faut ne pas hésiter à le dire aux élèves et aux parents. Faire des efforts n’est pas nécessairement souffrant mais au contraire c’est un moyen intéressant de découvrir ses ressources et de bâtir son estime de soi. Mais l’effort doit être accompagné et soutenu pour avoir de tels effets

Sarah Gaudreau @ 21h18

Comment est-ce que les “Lucides” ou monsieur Dumont croient que les jeunes fassent autant de dépressions et de “burn-out”? En restant assis à rien faire? parce qu’ils sont lâches? Alors qu’ils se démènent dans un système construit sur l’exploitation des gens? L’élite capitaliste a tellement bien utilisée la propagande que nous pensons aujourd’hui qu’il soit normal que nous nous brulions au travail, à l’école… tout cela pour faire de l’argent, pour consommer… encore et toujours. Nous sommes alliénés. Je ne vois pas comment notre culture ne seraient pas une culture de l’effort au moment où on se parle.

Frédéric Côté @ 21h18

Ouais…Mario Dumont nous parle de culture et de valeurs de compétition dès les débuts des cheminements scolaires et en même temps il veut s’attaquer au décrochage. Tant qu’à parler de valeurs liés à des idées, qu’il sache les associer de bonne façon. Quoi de mieux de décourager les jeunes quand les résultats sont seulement basés sur les comparations avec les autres. Misons sur l’entraide et la solidarité et ce, dès le plus jeune âge!!

raymonde sauvé @ 21h20

En effet, il manque de vision ! Un retour en arrière avec Dumont ! Back to the future des années 50….

raymonde sauvé @ 21h22

rien de nouveau sous le soleil le manque de vision de Dumont ! À part critiquer, que peut-il faire ?

Pierre Truchon @ 21h23

Un swuivi plus serré, un meilleur encâdrement auraient probablement pû éviter mon décrochage au segondaire.

Mathieu Désaulniers @ 21h28

Si M. Dumont, lorsqu’il parle de “culture de l’effort”, parle du fait de s’assurer que l’élève maîtrise certains savoirs pour qu’il lui soit permis d’avancer dans le systême scolaire (Ce qui n’est actuellement pas le cas), j’ai tendance à être d’accord avec lui…

Marc Lajoie @ 21h28

Bien que monsieur Dumont soit insipide, je pense qu’il faudrait savoir faire un milieu entre l’utopie de l’enthousiasme des jeunes qui courent tous à l’école chaque matin versus une obssession de la performance. Un enfant n’est pas nécessairement dysfonctionnel s’il n’est pas motivé à étudier par lui-même. L’effort n’est pas un concept fachiste, et croire que l’école puisse être un lieu magique stimulant pour la majorité des jeunes me semble relever de l’utopie.

QS: eve-lyne @ 22h13

@marc lajoie En encourageant les initiatives d’écoles alternatives, je crois que ça permettra d’encore mieux aller chercher les jeunes qui ont une motivation différente à aller à l’école. Oui à l’effort, mais au plaisir d’apprendre dans l’effort surtout.

David Boisvert @ 22h14

Monsieur Dumont a quand même raison sur l’augmentation des activités parascolaires en créant des groupes d’activités (club de karaté, club d’art, club de soccer) qui sont loin d’être présent dans tous nos écoles. Les élèves iront à l’école non seulement pour étudier mais également pour les activités de son groupe d’activités.

Dominique Ritchot @ 22h49

Corrigez-moi si je me trompe, mais les “chefs des principaux partis” n’ont pas soufflé un mot sur la part que les écoles privées grugent au public ! Vivement la fin des subventions au privé et le réinvestissement dans le système public ! On pourrait peut-être voir le foisonnement d’écoles et de programmes vocationnels plus élaborés et ce, dans toutes les régions et non dans les grands centres. Personnellement, je crois beaucoup projets éducatifs à vocations spécialisées, qui contribuent plus au sentiment d’appartenance que des uniformes et des chandails d’équipes de football (même si j’apprécie ce sport !).

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