Il n’y a rien d’autre à dire que: non et non au gouvernement Harper.

Après les portraits monarchiques, la nomination d’un juge unilingue anglophone, le renforcement des forces armées « royales » canadiennes, les coupes de subventions à des projets novateurs et progressistes (le Wapikoni mobile), voilà que ce gouvernement ultra-conservateur abolit le registre des armes à feu. Plus encore, il entend détruire les données accumulées depuis 15 ans. Un véritable scandale!

Il en aura coûté 2 milliards pour constituer le registre des armes à feu. Et Stephen Harper décrète que les données iront aux poubelles. Son objectif : empêcher les provinces de se donner leur propre registre. Mais de quoi je me mêle? On enregistre nos chiens, nos voitures, nos bateaux de pêche…et on refuserait d’enregistrer des armes?

J’en appelle ici aux féministes, à toutes les femmes québécoises et à ceux qui les aiment : il faut empêcher ce saccage. Exiger de nos députés fédéraux qu’ils et elles se battent sans relâche pour le maintien du registre et des données. Mais aussi contacter les députés-es du Québec pour que l’Assemblée nationale s’oppose unanimement au projet Harper. Envisager la création d’un registre québécois.

Je ne peux m’empêcher d’aller plus loin dans ma réflexion :  comme j’aimerais que l’argent de nos impôts nous permette de vivre dans un Québec plus juste et plus vert plutôt que de financer toujours plus d’armes et de soldats! Si on décidait souverainement, au Québec, des politiques économiques, sociales et culturelles que nous voulons?

D’ici là, un travail nous attend : dire non haut et fort à Stephen Harper!

 

Françoise David

Votre point de vue (6 commentaires)

  1. the Ubbergeek
    Mercredi 26 octobre 2011 à 19 h 13

    C’est pas juste cà; l’horreur est dans la DESTRUCTION DES RÉGISTRES.

    On perdra la trace de ces armes, à jamais peut-être, si les provinces ne récuperent pas…

    Le Canada deviendra un USA royaliste.

  2. Darwin
    Mercredi 26 octobre 2011 à 22 h 49

    100 % d’accord avec vous !

    Maxime Bernier prétend que les effets du registre ont été nuls. On peut lire dans le communiqué de Statistique Canada de ce matin :

    «Les taux d’homicides commis avec une carabine ou un fusil de chasse en 2010 ont atteint le cinquième environ des taux constatés il y a 30 ans.»

    Je fais le lien entre la décision du gouvernement fédéral d’abolir et de détruire le registre et le communiqué de Statcan dans ce billet où je vous cite :

    http://jeanneemard.wordpress.com/2011/10/26/jeanne-express-%E2%80%93-le-registre-et-les-homicides/

  3. the Ubbergeek
    Mardi 1 novembre 2011 à 23 h 08

    Le Sénateur Boisvenus a dit encore des niaseries idéologiques à 24h en 60 minutes. PFFT. Il en rajoutte, avec une profonde hypocrisie populiste.

    BEURK.

  4. Diane Després
    Dimanche 6 novembre 2011 à 18 h 01

    Il va sans dire que mon appui est total pour le NON et NON au gouvernement Harper.

    Mais que doit-on penser de ceux qui l’on remis au pouvoir? Et, cette fois-ci avec la majorité…

    Nous avons beau crier à en perdre la voix, s’insurger, s’indigner, militer. Sans toutefois, baisser les bras, nous reculons inexorablement. Encore une autre giffle pour la société francophone: un vérificateur général unilingue!

    Je suis hors de moi, la plupart des postes d’adjointe administrative, dans la ville de Québec, requiert le bilinguisme… J’ai vu dernièrement un affichage de poste, dont l’une des exigences était un français supérieur et la maîtrise d’un niveau d’anglais avancé. Le plus aberrant, c’est que j’ai relevé 5 erreurs de français. Celles-ci appartenant à un niveau de français de base à intermédiaire… C’est le cas de le dire: « Cherchons les erreurs! »

    Qui a voté pour le gouvernement Harper, qui a voté pour le gouvernement Charest? C’est à pleurer de rage.

    Je suis solidaire, souverainiste et altermondialiste, tout en ayant le respect de l’autre.Je suis pour le droit des peuples et leur dignité.

    En tant que francophone et amoureuse de la langue française, je ne crains pourtant pas l’effort d’apprendre d’autres langues.

    Avec ce gouvernement Harper, je me sens lésée dans mes droits les plus fondamentaux. Aujourd’hui, avec ce gouvernement au pouvoir, peut-on vraiment parler de démocratie???

    Et, avec les incessantes guerres intestines du PQ qui s’échelonnent depuis tant d’années… En tant que société, nous n’avons même pas eu la décence de voter pour un parti solidaire…

    Nous voilà devant les faits accomplis: un gouvernement fédéral 100% anglophone qui bafoue jusqu’aux droits des provinces; un gouvernement provincial corrompu.

    Où est passée la Terre du Québec pour reprendre les mots de Miron, notre « universel recours », les Québécois ont la mémoire bien courte.

  5. the Ubbergeek
    Mardi 8 novembre 2011 à 19 h 31

    Le problème est plutôt les conservateurs québecois, notre droite.

  6. Jacques Legros
    Mercredi 15 février 2012 à 13 h 54

    Bien que je ne sois pas en accord avec la politique du Parti Conservateur en ce qui concerne la protection de l’environnement (intérêts des pétrolières), je dois admettre être en parfait accord avec l’élimination du registre des armes d’épaules et de chasse. Ce registre est un gouffre financier et limite scandaleusement les droits des Amérindiens, métis, agriculteurs et chasseurs du pays. Ce régistre n’empêchera aucunement un criminel de commettre des méfaits ou des meurtres. Il en va de même pour les meurtres passionnels ou de personnes atteintes de maladie mentale pour qui l’enregistrement d’une arme ne fera aucune différence et qui pourra de toute façon utiliser une arme blanche ou toute autre arme pour commettre des actes criminels.

    Le fait que les corps policiers désirent le maintien de ce régistre avant d’intervenir auprès d’un citoyen n’a rien de rassurant puisque de nombreuses personnes ont déjà été victimes d’erreurs de la part de policiers résultant par le décès d’innocents. Un policier devant se rendre au domicile d’un citoyen suite à une plainte quelconque (souvent anonyme)consultera le régistre des armes d’épaules avant d’intervenir.

    Si le citoyen est chasseur ou agriculteur et possède une arme à feu enregistrée celui-ci subira une intervention nerveuse et différente des policiers seulement parce que le citoyen possède une arme de chasse. Cette situation conduira inévitablement (comme déjà vécu dans le passé) à une intervention différente auprès du citoyen de la part des policiers et risque de conduire à l’utilisation d’armes de la part des policiers et créer une situation dangereuse ou fatale pour le citoyen. L’honnête citoyen devient alors victime de ce fameux registre des armes à feu…

    Il est malheureux de constater comme nous le voyons actuellement avec les partis politiques qui récupèrent des événements tristes comme ceux vécus par la Polytechnique pour se faire un capital politique en prenant position contre l’abolition du registre.

    Je suis déçu que Québec Solidaire adopte cette position sans autre consultation auprès des citoyens des régions éloignées pour qui la possession d’armes de chasse (pour le contrôle des prédateurs ou la chasse) est une question de droits ancestraux depuis de nombreuses générations.

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