En avez-vous assez de votre dose de mauvaises nouvelles quotidiennes (pertes d’emplois, faillites, scandales politico-financiers) ? Êtes-vous exaspérés de découvrir chaque jour de nouvelles fraudes ? Votre niveau de confiance envers les politiciennes et politiciens est-il descendu quelque part au fond des mers ?

Je comprendrais parfaitement que vous répondiez oui à toutes ces questions. Pourquoi ? Parce que, moi aussi, je suis en colère. Vous me connaissez : j’ai un tempérament plutôt calme. On me dit nuancée et posée. Mais là, maintenant, devant ces avalanches d’informations toutes plus navrantes les unes que les autres, j’ai envie de dire très fort : basta, c’est assez !

Assez des désastres écologiques, de l’échangeur Turcot que l’on veut refaire comme si on n’avait rien appris depuis les années 50. Assez des patrons qui gagnent 400 fois le salaire de leurs employés-es. Assez de ces mêmes patrons qui mettent à pied des milliers de personnes mais touchent des rentes extraordinairement élevées. Assez des minières qui font main basse sur nos ressources sans que, finalement, cela ne leur coûte rien. Assez de voir nos lacs mourir à cause de l’insouciance inexcusable des pouvoirs publics. Assez de mettre en place des organismes de charité pour les personnes pauvres plutôt que de lutter collectivement contre la pauvreté.

Je me rends bien compte que ma colère est aussi la vôtre. La nôtre. Le 28 avril, j’ai participé à une soirée organisée par l’Institut du nouveau monde, justement sur la crise. La salle applaudissait chaque fois qu’une personne s’en prenait aux dominants de la planète qui nous ont menti en nous promettant la prospérité universelle grâce aux bons soins d’un marché non-contrôlé. Les gens voient clair. Et osent maintenant poser de vraies questions.

Comme : le capitalisme ne serait-il pas porteur de « gènes » qui conduisent les riches et les puissants de ce monde à se croire tout permis du moment que le profit est au rendez-vous ? Aurons-nous l’audace collective de tenter d’imaginer un autre monde, une autre organisation économique, d’autres façons de vivre les rapports sociaux entre nous et entre les humains et la nature ? Remettrons-nous l’économie à sa place, c’est-à-dire au service des personnes et non le contraire ?

J’aimerais vous lire. Connaissez-vous des initiatives citoyennes ou politiques inspirantes ? Participez-vous déjà à des projets collectifs ? Pourquoi ne pas partager nos idées et nos expériences ? Chercher, avancer ensemble.

Québec solidaire lance aujourd’hui son manifeste sur la crise. C’est un début, une tentative de poser des questions nécessaires. À vous de continuer!

Votre point de vue (61 commentaires)

  1. François
    Jeudi 30 avril 2009 à 10 h 21

    YA BASTA!!!

    Je ne fais pas partie d’organismes, mais je vais m’y mettre bientôt…
    Pour en finir avec la ploutocratie économique!

  2. Émile B.-P.
    Jeudi 30 avril 2009 à 10 h 29

    J’aime votre blogue, madame David. Toujours partagé entre une colère assumée et un espoir modéré, j’ai beaucoup de plaisir à vous lire.

    Paradoxalement, sur le sujet de la crise, je suis partagé : partagé entre l’envie d’action, de changements, de mouvements sociaux positifs; mais aussi entre le cynisme, l’envie de laisser tomber, et l’impression que rien ne change jamais vraiment. C’est que, je suis fier d’être humain quand je vois des gens qui se battent pour ce qui compte, comme vous; cependant j’ai honte d’être humain quand je vois ceux qui font perdre leur sens à des mots comme justice sociale, équité, collectivité.

    J’aimerais bien un grand vent de renouveau. Peut-être qu’en ce sens, la crise est une opportunité? J’essaie d’y croire, mais prudemment : j’ai trop peur d’une nouvelle déception.

  3. Gaston Mogollones
    Jeudi 30 avril 2009 à 13 h 57

    Il y à peut-être 6 mois j’ai lu le livre de l’économiste Nicolas Georgescu Reogen « The anthropy law and the economic process » Ce fut une complete illumination. Il est question de la bioeconomie, de décroissance viable.

    Je vous conseil de lire ce livre et qu’enfin un parti politique parle de décroissance viable. Il serait enfin temps d’arriver avec des idées pour non seulement remettre en question le capitalisme mais de renouveler les idées de la social démocratie. Le moment se présente, la population est receptive, car cette crise l’oblige à écouter.

    Un souveraineté ne passe pas juste par une défence de la culture et de la langue, un souveraineté pleine et complete passe par un controle des mesures du partage des richesses économique ensuite par la promotion de la langue et la culture.

    Je rêve d’un pays Québec qui se meut par une sensibilé environmental et par un partage des richesses équitablement réparti dans toutes les couches de la société, pour que cette dernière puisse léguer au enfants du futur, une eau, une terre, une société, un pays propre, enviable, égalitaire et équitable pour des genérations et générations.

    Ne serait-il pas bien d’instauré non seulement un salaire minimum mais aussi un salaire maximum ? Que ce salaire minimum serait humainement acceptable et que ce salaire maximum serait éthiquement justifié ?

    Tous ce que nous faisons aujourd’hui aura un écho dans l’éternité.
    Faudra le faire bien .

    Merci.

  4. Julien Royal
    Jeudi 30 avril 2009 à 14 h 36

    Une organisation plus efficace, autant sur le plan économique que social, est possible. Il ne faut pas en douter. Remanier le capitalisme comme les élites actuelles le proposent n’est que poudre aux yeux. L’exploitation outrancière des ressources, autant humaines que naturelles, doit à tout prix cesser. Il nous faut aller plus loin que la simple promesse d’humanisation qu’on toujours promis les faux sociaux démocrates, soyons résolument révolutionnaires dans notre manière de bâtir ensemble un système différent qui ne soit point basé sur la destruction du tissus social et de l’environnement pour des besoins mercantiles artificiellement créés. Le capitalisme n’est en aucun cas synonyme de liberté, sinon de celle de dominer l’autre pour son propre avantage.

    Une monde plus libre, plus juste et plus prospère est possible… mais c’est à nous que revient le choix d’œuvrer ou non pour qu’il se réalise!

    Il encore temps pour les quelques lucides ayant encore foi en leurs idées de changer leur fusil d’épaule et de nous rejoindre.

  5. Guillaume Girard
    Jeudi 30 avril 2009 à 14 h 43

    Remettrons-nous l’économie à sa place, c’est à dire au service des personnes et non le contraire ?

    J’aimerais bien entendre vos idées à ce sujet.

  6. Ramiel
    Jeudi 30 avril 2009 à 18 h 27

    D’une façon calme et pondérée, je vais essayer de vous expliquer quelque chose.

    Un des exemples les plus spectaculaires  »d’économie au service de l’État » est la politique mercantiliste de type Colbertien. (D’accord, on s’entend, Louis XIV voulait le cash pour LUI, pas pour ses cujets, il n’en demeure pas moins qu’il voulait le susdit cash). Alors que la politique britannique était clairement subordonnée aux intérêts commerciaux.

    Détail : de la France et de l’Angleterre…lequel des deux s’en est bien sortie au niveau économique ? (Un gros indice : la question n’est pas du tout étrangère au fait qu’on est des sujets de sa Majesté…)

  7. Danièle Bourassa
    Jeudi 30 avril 2009 à 18 h 29

    ouais ….sujet complexe. J’ai lu quelques commentaires. Justice sociale, équité, partage des richesses, salaire maximum, salaire minimum, mensonges, perte de confiance, protection de l’environnement, redéfinition du capitalisme…etc…

    Le capitalisme est une manière de subvenir à nos besoins qui, en théorie, fonctionne bien. Le capitalisme, contrairement à ce qui nous a été inculqué, est intimement lié à la nature. C’est ce lien que quelques personnes au trop grand pouvoir ont rompu pour satisfaire leurs besoin de richesse rapide et démesurée.

    David Suzuki explique bien dans son livre, Enfin de bonnes nouvelles, par plusieurs exemples, l’application intelligente du capitalisme. Je me permets de vous en citer un.

    Dans les années 40, un monsieur a une forêt (capital). Il veut faire la coupe des arbres pour des marchés divers: construction, fabrication de meubles, bois de chauffage, etc….Il a réfléchi et trouver un moyen d’exploiter sa forêt pour en vivre lui-même, faire vivre sa famille, ses employés et les générations futures tout en préservant ce vaste écosystème qu’est la forêt.

    Il a observé comment vivait une forêt et en était arrivé à la conclusion qu’à chaque année la masse disponible de la forêt augmentait de 1.9% (intérêts). Il s’est dit: pas de coupe à blanc, je serais très riche, bien coté en bourse, mais cela nous tuerait tous à moyen terme. Chaque année mes employés et moi ferons l’abbatage sélectif de 1.9% des arbres. Soit le taux naturel de regénération.

    Plusieurs années plus tard, des universitaires munis d’ordinateurs ont évalué que le taux de regénération naturel de la forêt est en fait de 2.1% par année.

    La conclusion est que sa forêt est toujours en exploitation, le propriétaire et les employés en ont vécu toute leur vie avec des salaires raisonnables, la forêt est toujours bien vivante avec toute sa faune et sa flore d’origine et contient 10% de plus de bois qu’il y a 60 ans (double dividendes). Au cours de sa vie, il a prélevé deux fois et demie le volume initial de la forêt.

    Voilà. Oui c’est possible de vivre dans une organisation sociale où tout le monde a sa juste part en respectant les rythmes de la nature. Mais il faut que les bonnes personnes aient le pouvoir, ce qui n’est pas encore notre cas.

    Quant à nous consommateurs, exigeons des produits écocertifiés de provenance locale lorsque cela est possible.

    Ghandi a dit un jour: Un objet, même s’il n’a pas été acquis par le vol, doit néanmoins être considéré comme dérobé si on le possède sans en avoir besoin.

    Un éleveur de porcs, bovins et volailles a dit: Je n’ai pas honte d’être capitaliste. Mais le capitalisme sans éthique est de la cupidité.

  8. Ramiel
    Jeudi 30 avril 2009 à 18 h 30

    Et ce sont des GÈNES, madame David.

    Surtout, je voudrais savoir ce que vous comptez faire pour résoudre le probleme FONDAMENTAL de l’industrie forestière, à savoir que la consommation de papier journal diminue (je ne mentionnerais même pas que vous ne semblez pas trop aimer les journaux…) Vous allez forcer les vils bourgeois à acheter 200 exemplaires de l’Aut Journal ?

  9. Stéphane Magnan
    Jeudi 30 avril 2009 à 19 h 03

    Bonjour madame David,

    J’ai dévoré votre manifeste aussitôt en ligne! Il s’inscrit bien dans la suite de votre premier manifeste de 2005.

    Ne vous laissez pas décourager par les échecs du socialisme de d’autres endroits du monde. Les Québécois ont un taux d’éducation bien supérieur à ces endroits là très souvent, et nous avons déjà de beaux leviers démocratiques en place (qu’il faut sans cesse défendre j’en conviens) et une société plus à gauche pour bien partir.

    Il est possible d’avoir un système social qui soit juste pour tout le monde, bien régulé. Il faut éloigné les pommes pourrîtes (et les tentations pourrais-je ajouter), enlever le pouvoir des mains des bien-nantis qu’ils ne les utilisent qu’à leurs profits.

    Bonne continuation!

  10. Rémi Régis
    Jeudi 30 avril 2009 à 22 h 00

    Excellente initiative!

    Il est temps qu’on s’interroge sérieusement sur des alternatives au capitalisme, qui au final, nous a conduit dans une impasse et a placé une lourde dette sur les générations futures.

    J’attire votre attention sur une alternative intéressante nommé éco sociétalisme.

    Plus d’info: http://fr.ekopedia.org/Écosociétalisme

  11. Gaston Mogollones
    Vendredi 1 mai 2009 à 08 h 34

    Bonjour, pour faire suite à mon intervention du 30 avril. Voici une explication de la théorie de Nicholas Georgescu Roegen sur la décroissance soutenable ou la bioéconomie. Cette théorie pourrait très bien être mise en place avec le dit system Écosociétalisme qui nous à été présenté dans ce forum par M. Rémis Regis « J’attire votre attention sur une alternative intéressante nommé éco sociétalisme. »

    Donc voici le lien wiki: http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicholas_Georgescu-Roegen.

    Mais ou sont ces lucides qui disaient en 2005 qu’il faudrait privatisé un peu nos systems sociaux, qu’il faudrait un peu plus de P.P.P ??? Maintenant ou sont-il ???.
    C’est assez comique le mutisme des neo-liberalistes depuis quelque temps.
    Mais attention ce n’est pas parce que le capitalisme est mourant que la social-démocratie est la solution. Il y a des temps, des périodes ou il est propise de ce poser des questions et de se remettre en question. Je crois fortement que ce temps est venue pour les capitalise et les sociaux-démocrates de se remettre en question. Et heureusement il y a un parti politique qui le permet, l’encourage.
    C’est je pense la prémisse idéale pour s’en sortir de ce marasme sur l’ethique, de l’économique et surtout du politique.

    Merci.

  12. Serge Leclerc (alias Sergio de Rosemont )
    Vendredi 1 mai 2009 à 11 h 12

    Bonjour Mme.David tel que je vous ai promis hier j’ai mis votre article + le lien pour télécherger le manifeste ainsi que les photos que j’ai prise hier + le fond écran pour ordinateur que j’ai fait pour souligner l’occasion, sur 2 de mes blogue question d’aider à rajouter de la visibilité sur le manifeste.

    Voilà si vous désirez aller jeter un oeil :

    Pour sur : L’Alcôve politique de Sergio de Rosemont
    http://sergio_de_rosemont.monblogue.branchez-vous.com/2009/04/30#205135

    Par contre sur mon autre blogue : Les Archives de Sergio de Rosemont
    J’ai dû diviser l’article en deux
    http://archive-sergio-rosem.allmyblog.com/178-pour-sortir-de-la-crise-depasser-le-capitalisme-01.html
    et la deuxième parti est au
    http://archive-sergio-rosem.allmyblog.com/177-pour-sortir-de-la-crise-depasser-le-capitalisme-02.html

    Bravo Mme.David continuez votre excellent travail :-)

    Merci de l’attention porté à mon message

  13. Gisèle Lamoureux
    Vendredi 1 mai 2009 à 15 h 32

    Juste vous dire que je vous aime.
    Gisèle Lamoureux, botaniste-écologiste

  14. Richard Langelier
    Vendredi 1 mai 2009 à 17 h 15

    Bonjour Françoise,
    J’apprécie le point d’interrogation : dépasser le capitalisme? Dans une vie antérieure, j’ai scandé : « C’est l’système qu’il faut changer! ». Un jour, mon robinet coulait. Le plombier a scandé mon slogan. J’ai fait venir un autre plombier qui a donné un petit coup de clé anglaise…
    On m’a dit que le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. J’ai eu l’impression que le socialisme, c’est l’inverse.
    En géométrie, faire une révolution, c’est revenir au point de départ. En politique, la révolution mange souvent ses petits au passage.
    Michel Chartrand a combattu les idoles et rejeté les dogmes. Aujourd’hui, si tu émets des réserves au sujet de sa proposition de revenu de citoyenneté de 15 000$ par année, tu es un hérétique.
    J’ai scandé : « soyons réalistes, demandons l’impossible! » à 20 ans. Au lendemain d’un congrès de Québec solidaire, dans Le Devoir, il était écrit qu’un penseur de Québec solidaire dénonçait l’obsession de son parti pour les chiffres et prônait un retour au « soyons réalistes, demandons l’impossible! »
    Au Québec, est-il possible de proposer de mettre un peu plus de justice dans la société, en tenant compte de ce qui s’est vécu et écrit depuis 150 ans?

    La social-démocratie (particulièrement dans les pays scandinaves) a produit un équilibre intéressant entre les droits de l’individu et ceux de la société. Tout comme le libéralisme économique et le socialisme réel, elle a été productiviste. En ce qui concerne le rapport Nord-Sud, à ma connaissance, elle n’a pas été plus égalitaire. Québec solidaire peut-il proposer l’îlot social-démocrate en Amérique du Nord, non productiviste et obligeant ses entreprises à payer un prix plus juste pour les matières premières des pays du Sud?

    PS. Québec solidaire propose un plafond (provincial?) des REER de 10 000$. Or le professionnel du gouvernement provincial qui gagne 80 000$ par année reçoit en plus une contribution équivalente à 11 200$ par année à son régime de retraite. Québec solidaire ne propose pas d’imposer les 1 200$, ni les dividendes que ces 1 200$ rapporteront chaque année. Des contribuables québécois qui reçoivent plus de 10 000$ par année comme contribution à leur régime de retraite collectif, il y en a plusieurs dans la fonction publique municipale, fédérale, chez les professeurs d’université, etc. Est-ce que Québec solidaire considère qu’il y a des personnes qui méritent un taux de remplacement important de leur revenu à la retraite parce qu’elles ont un régime collectif et d’autres qui ne le méritent pas parce qu’elles n’ont que leur régime individuel. Dépasser le capitalisme en laissant de bons contribuables gagnant 80 000$ ou plus par année, aller chercher une retraite par capitalisation et en interdisant à d’autres qui ont un revenu semblable de le faire? Bizarre.

  15. Antoine Malette
    Vendredi 1 mai 2009 à 18 h 37

    Bonjour Mme. David.

    J’ai lu hier, avec grand plaisir je dois l’avouer, votre tout nouveau manifeste. Je dois avouer qu’aux premiers abords, la petitesse du document m’a fait peur, 44 pages étant bien peu pour analyser la crise dans laquelle nous nous retrouvons actuellement plongé. Bien que n’ayant que 17 ans, je me sens profondément touché par la situation actuelle, et la lecture de votre manifeste m’a motivé à plusieurs égards.

    Dans un premier temps, je me suis questionné quant à la légitimité du régime capitaliste en place. Jamais auparavant je ne m’étais réellement arrêté pour penser à tout cela. Le « confort » dans lequel je me trouve n’est en rien agréable lorsque je regarde les conditions dans lesquelles il fut généré. Comme vous le dites si bien, l’individualisme économique qui est prôné dans le capitalisme ne reflète pas du tout mes valeurs, ni celle de la majorité des Québécois, du moins je l’espère. Dans ce cas, pourquoi y rester ?

    Cette question m’amène dans un deuxième temps à m’exprimer sur le seul point m’ayant titillé suite à la lecture du manifeste : comment serions-nous capable de se sortir d’un tel régime ? Vos propositions faites aux pages 33-34 sont intéressantes mais sur combien de temps s’échelonneraient de tels changements ? On parle ici d’une transition lente ?

    Merci pour tout.
    Dites-vous que votre manifeste m’a fait me poser de sérieuses questions, et que je compte bien y trouver des réponses.

    Merci encore,
    Antoine

  16. Richard Demensque
    Vendredi 1 mai 2009 à 21 h 36

    Ce serait bien d’avoir le texte du manifeste disponible en texte au lieu d’en .pdf. Ce serait plus facile pour tout un chacun d’en copier-coller des bouts… À moins que vous n’en gardiez jalousement les droits ;-)

  17. Ramiel
    Samedi 2 mai 2009 à 12 h 43

    Auriez vous l’obligeance de nous expliquer de quelle façon, Madame David, vous allez faire mieux que les quelques centaines (milliers ?) de personnes qui ont voulu proposer un système économique en marge de l’expérience capitaliste ?

    Car, dans un but avéré de jetter un pavé dans la marre, il semble qu’il y en ait eu seulement deux qui aient eu une existence plus que virtuelle : les monastères classiques du Moyen-Âge, et, lapidez moi si vous le désirez, les kibboutz. Le reste fut un foirage combinant intégralité et totalité.

  18. Richard Langelier
    Samedi 2 mai 2009 à 18 h 18

    Soyons prudents avec le vocabulaire. Il s’agit d’un outil pour comprendre une partie de la réalité. Avec raison, Adam Smith considérait qu’une société où le cordonnier échange le fruit de son travail contre celui du forgeron, du chapelier, etc. est moins arbitraire que la société féodale européenne où l’autorité venait de Dieu qui la transmettait au pape, au roi, aux archiducs, etc. On peut utiliser les concepts de capitalisme artisanal et de libéralisme économique classique. Avec l’expropriation des petits paysans (cf les « enclosures » en Angleterre, l’expropriation si bien décrite par Steinbeck dans Les Raisins de la colère sur la Côte-Ouest des États-Unis , après l’expropriation des Amérindiens), on a assisté à un capitalisme agricole, puis industriel décrit par Zola (en URSS aussi, on a assisté à beaucoup de choses).

    Peut-on revenir à un capitalisme artisanal? Dans mon quartier, il y a des boulangeries artisanales. Avec mon chèque d’aide sociale, j’achète plutôt le pain à rabais au supermarché. Si une partie des gains de productivité dans le secteur marchand de l’économie étaient dirigés vers le service aux personnes où la demande n’est pas solvable (par exemple pour les personnes qui retournent aux études), je pourrais avoir un emploi et acheter ce pain, du café équitable, etc.

    Tout comme Ramiel, je ne crois pas à l’État entrepreneur. Bien sûr, il fallait nationaliser l’électricité. Le gouvernement libéral d’Adélard Godbout avait nationalisé la Montreal Light & Power. À son retour au pouvoir, Duplessis accordait des chèques pour l’électrification rurale, parce qu’il n’était pas rentable pour les compagnies d’aller dans un rang où il n’y avait que quelques maisons. Comme 99,9% des foyers québécois sont branchés, il n’y avait pas de risque de gouffre financier comme ce sera le cas pour la Société nationale de l’amiante.

    Sur un blogue, il est impossible d’exprimer toutes ses réflexions sur le langage, l’histoire, sur la description des problèmes et sur les pistes de solution. Alors, je m’arrête ici.

  19. Serge Leclerc (alias Sergio de Rosemont )
    Mardi 5 mai 2009 à 15 h 50

    Bonjour Mme.David suite à notre conversation téléphonique de tout à l’heure : il y a un élément complémentaire qui serait intéressant à ajouter disons sur le site de Québec Solidaire .

    Je vais tenté de vous l’expliquer dans mes mots.

    Vue que l’on sait que cette désinformation opérée par nos ptits z’amis de la de-droite fait en sorte que plusieurs de nos concitoyens hésites par peur à s’aventurer dans la voie de gauche ,vue que cette droite
    distorsionne la réalité en associant la Sociale-Démocratie au Stalinien .
    Mon idée serait comme entre une basse de données et une espèce de petite encyclopédie où serait regroupés des exemples concrets comme quoi qu’il possible qu’un pays soit gouverné sous un principe socialiste,et que les résultats en soient positifs non seulement pour la nation mais aussi pour le peuple lui-même.

    Exemple arrivé avec des faits statistiques : Donner des exemple de pays genre Finlande , Islande, Norvège, Suède qui ont été ou sont des pays roulant justement sous la Sociale-Démocratie .

    Dans cette encyclopédie-basse de données on pourrait faire comme de l’historique genre Finlande de l’année X à l’année X tel président ou présidente a mener le pays en sociale-démocrattie et les résultats étaient :……. ( inscrire les côté positifs pour le peuple, pour leur niveau de vie ) Démontrer aussi le comparatif de la qualité de vie exemple d’une ou d’un citoyen (e) vivant sous la sociale-démocratie versus d’une ou d’un citoyen (e) vivant sous un gouvernement Néo-Libéral .

    Il serait surtout important de démontrer que le mot SOCIALISTE n’est pas l’équivalent du STALLINIEN !

    En d’autre mots que la Sociale-Démocratie n’interdit pas les libertés personnelles, que même le droit à l’entrepreneurship existe aussi en Sociale-Démocratie ( sauf que les compagnie doivent avoir le respect
    du peuple des lois et de l’environnement ).Nous qui militons le savons mais le Monsieur Madame tout le monde l’ignore et prenne pour du cash
    la propagande de désinformation de cette droite et on peur.

    J’avais fait quelque chose un peu équivalent mais sur vous démontrant
    qu’avoir une femme au pouvoir peut se démontrer positif pour le peuple
    le travaux en question qui était un article que je voulais faire parvenir à qui de droit dans le parti par l’entremise de l’éxécutif de Rosemont . Mais vue l’arrivée précipité des élections par Charest, je pris la décision stratégique de le mettre sur mon blogue .

    L’article se nomme « Pourquoi on ne mettrait pas une Femme à la tête de notre peuple ? » le lien si vous désirez le consulter est le :
    http://sergio_de_rosemont.monblogue.branchez-vous.com/2008/12/04#191796
    C’est un texte qui malheureusement j’avais pas eu vraiment le temps de
    l’améliorer. Sûrement qu’avec quelques retouches et en y ajoutant des photos des dames donc je parle dans ce texte il serait meilleurs.

    Mon idée serait que Québec Solidaire créé quelque chose dans ce style là sauf qu’au lieu exemple ce pourrait être « Pourquoi pas vivre sous la sociale-démocratie ? »
    Voilà mon idée Mme.David j’espère juste avoir réussi à expliquer mon idée .

    N.B : Si le texte « Pourquoi on ne mettrait pas une Femme à la tête de notre peuple ? » peut être utile au parti alors utilisez le vous avez même mon accord pour y faire des retouches . Si mes écrits peuvent aider la cause alors j’en serais alors heureux :-)

    Je vous remercie de l’attention porté à mon message

    Serge Leclerc
    alias
    Sergio de Rosemont
    Membre de Québec Solidaire de Rosemont

  20. polly dritsas
    Mercredi 6 mai 2009 à 16 h 54

    Le capitalisme a le dos large, pourtant l’exploitation de l’homme par l’homme a existé bien avant la revolution industrielle, l’esclavage par exemple a existé bien avant lui, et a bien des egards le capitalisme est en comparaison a d’autres systemes, le mieux qu’on a trouvé pour l’instant. Moi non plus j’aime pas l’exploitation mais le communisme ne me dis rien de bon non plus. Par ailleurs, je ne comprends pas qu’on fasse jamais de lien entre la crise economique et la guerre en Afghanistan, pourtant les historiens de l’avenir font en faire un, c’est sure. On se souviendra que la premiere réaction des americains apres le 11 sept. fut de declarer une guerre economique a AlQaida et Ben Laden en voulant geler leurs fonds ce qui etait assez risible en soi…ils n’ont pas réussi bien sure mais on peut penser que la guerre au terrorisme a pris une tournure economique et que l’occident est en train de perdre, ce qui n’est pas surprenant.

  21. D
    Jeudi 7 mai 2009 à 10 h 35

    Ce que les socialistes comme vous n’ont pas encore compris c’est que le capitalisme n’a jamais prétendu être la solution aux inégalités sociales. Le capitalisme est un système permettant l’échange volontaire entre individus. Si vous voulez acheter une voiture pour 15 000$ c’est que vous considérez que la voiture vous est plus utile que 15 000$. Vous l’achetez et vous êtes content. De l’autre côté, si quelqu’un vous vend une voiture pour 15 000$, c’est qu’il considère que l’argent lui est plus utile que la voiture. C’est une situation gagnante-gagnante. Évidemment lorsque l’état vient voler une partie des profits du vendeurs et imposer une taxe de vente sur l’acheteur, la situation devient perdante-perdante.

    Ce n’est pas le capitaliste qui à échouer, mais bien les interventions trop grandes du gouvernement américain dans le système financier. Le gouvernement américain a forcé les banques à prêter à des gens insolvables. Sans les réglementations du gouvernement américain, les banques n’auraient jamais pris ces risques et se seraient régulées d’elles mêmes. Les banques savaient que les hypothèques étaient toxiques et ont été obligé d’inventer des produits financier (papier commercial) pour répartir le risque, c’est à dire un risque qu’elles n’auraient pas pris si le gouvernement n’avaient pas forcé les banques à prêter aux pauvres. Cette crise n’est pas une crise du capitalisme, mais réellement une crise de l’interventionnisme étatique.

  22. Jean-Serge Baribeau
    Jeudi 7 mai 2009 à 10 h 48

    J’éprouve une attirance pleine de réticences face à QS.

    Je n’oublie jamais une réflexion très forte de Milan Kundera: «… les régimes criminels n’ont pas été façonnés par des criminels, mais par des enthousiastes convaincus d’avoir découvert l’unique voie du paradis.»

    Face à la pensée hégémonique des grands théoriciens du néolibéralisme, il ne faut pas opposer une pensée «unique» qui, elle, promettrait le meilleur (sans le pire).

    Mais quoi qu’il en soit, s’opposer à l’ordre établi d’aujourd’hui est une nécessité vitale!

    Jean-Serge Baribeau, sociologue des médias

  23. D
    Jeudi 7 mai 2009 à 10 h 57

    Mme David,

    “Êtes-vous exaspérés de découvrir chaque jour de nouvelles fraudes ?”
    >> La corruption augmente à mesure que la taille d’un état augmente. Avec l’augmentation constante des gouvernements à tous les niveaux, il ne faut pas se surprendre que le nombre de scandale augmente aussi. Solution: Diminuer la taille de l’État et privatiser le maximum de services.

    “Assez de mettre en place des organismes de charité pour les personnes pauvres plutôt que de lutter collectivement contre la pauvreté.”
    >> Les gens ne se sentent pas interpellés par la lutter à la pauvreté parce que l’état leur promet de le faire à leur place. Les sociales-démocraties déresponsabilisent les gens, la pauvreté n’est plus leur problème puisque l’état devrait s’en charger. Les organismes de charité sont beaucoup plus efficaces que la coercition exercée par l’État pour voler l’argent des riches et la donner aux pauvres.

    “aux dominants de la planète qui nous ont menti en nous promettant la prospérité universelle grâce aux bons soins d’un marché non-contrôlé”
    >> Évidemment, le socialisme fonctionne beaucoup mieux que le libéralisme économique. Ça doit être pour ça que des millions d’américains pauvres tentent chaque année d’émigrer vers Cuba pour essayer de s’en sortir et recommencer leur vie dans un monde meilleur. LE LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE PROFITE ÉGALEMENT AUX PAUVRES.

  24. D
    Jeudi 7 mai 2009 à 11 h 15

    @ Gaston Mogollones
    « Ne serait-il pas bien d’instauré non seulement un salaire minimum mais aussi un salaire maximum ? »
    >> Pourquoi pas le même salaire pour tout le monde ? Les Russes l’ont essayé pendant 70 ans. Leur expérience fut une réussite totale jusqu’à ce que leur système s’effondre au grand étonnement de tout le monde. Les Nord-Coréens utilisent encore ce système et c’est évidemment un modèle de réussite économique. Les Nord-Coréens nagent dans l’abondance et la prospérité.

    @ Julien Royal
    “Le capitalisme n’est en aucun cas synonyme de liberté, sinon de celle de dominer l’autre pour son propre avantage.”
    >> Il n’y a aucune domination. C’est un échange de temps contre de l’argent. C’est un choix libre d’aller travailler. Vous devriez remercier celui qui vous « exploite » puisqu’il met en place les moyens de vous procurer un travail et pourvoir à votre famille.
    Le capitalisme est beaucoup plus synonyme de liberté que sociale-démocratie. Les sociales-démocraties typiques volent 50% de votre salaire. C’est à dire que vous travailler comme esclave 6 mois par année. La véritable exploitation est celle de l’État puisqu’elle vous oblige à travailler sans salaire 6 mois par année. Dans les sociales démocraties vous n’êtes donc pas libre de décider quoi faire avec 50% de votre salaire, vous n’êtes pas libre non plus de choisir le système de santé qui vous convient le mieux, vous n’êtes pas libre de choisir le système d’éducation qui vous convient le mieux, vous n’êtes pas libre de choisir à quel type de garderie vous pouvez envoyer vos enfants, vous n’êtes pas libre de laisser votre argent à vos enfants à votre mort sans que l’État vienne en voler une partie, vous n’êtes pas libre de choisir le système de protection civil qui vous convient le mieux, vous n’êtes pas libre de faire ce que vous voulez avec votre corps, comme consommer des drogues, de vous prostitués, d’être mère porteuse, etc., etc., etc.

  25. darksid_1
    Jeudi 7 mai 2009 à 13 h 25

    @D
    Les libertés de un s’arrête aux droits des autres.

    Ta liberté de gagné de l’argent s’arrête au droits des autre d’avoir accès à des services publics abordable.

    Le capitalisme ce n’est pas la démocratie, c’est un système d’échange de bien et services qui basé sur un l’argent. Plus tu as de l’argent plus tu as du pouvoir, ça c’est ce que l’on appelle la ploutocratie.

    Des Thinktanks de droite, tel que l’institue économique de Montréal, sont payé pour répandre leurs idées. Qui prône systématiquement la privatisation et les baisses d’impôts. Donc plus tu as de l’argent plus tes idées ont du poids, un autre exemple de ploutocratie…

    Un mythe du capitalisme prétend être basé sur le mérite, dans ce cas là un mineur qui risque sa vie à chaque qu’il descend dans la mine a moins de mérite qu’un gestionnaire, qui risque sa vie dans des jet privé?

    Pauvre finlandais, pauvre espagnol, pauvre portugais, pauvre australiens, …

    C’est à croire que ces peuples sont masochistes.

  26. D
    Jeudi 7 mai 2009 à 17 h 19

    @ darksid_1

    « Les libertés de un s’arrête aux droits des autres. »
    >> Vous avez tort. Je crois que ce que vous essayer de dire c’est la liberté de l’un s’arrête là où la liberté de l’autre commence. D’ailleurs je crois que mon droit de disposer de ma propriété comme je l’entends et supérieur aux droits d’avoir des services publics abordables. En passant, rendre un service publique fait toujours augmenter ses coûts.
    Aussi, que faites-vous de mon droit de ne pas aller en prison si je refuse de me faire voler 50% de mon salaire?

    Concernant l’institue économique de Montréal, pensez-vous que le gouvernement va donner des subventions aux organismes qui prônent une diminution de sa taille. Évidemment que non, alors l’IEM doit trouver d’autres moyens légaux pour se financer, ce qui inclue les donations privés (volontaire). La différence, c’est que l’IEM doit convaincre les gens de faire de donations alors que le gouvernement peut prendre l’argent grâce aux menaces de mettre les gens en prison s’ils refusent de se faire voler. Aussi le gouvernement finance les universités et tous les médias québécois où l’on fait grassement la promotion du socialisme. L’IEM est dans une lutte contre toutes les universités et les médias québécois, la bataille est perdu d’avance et c’est bien pour cela qu’on se retrouve dans une société néo socialiste aujourd’hui.

    Le capitalisme est basé sur la loi de l’offre et de la demande. La formation d’un mineur repose essentiellement sur les connaissances et les connaissances, tout le monde peut en acquérir, donc beaucoup d’offre de mineur, donc ils sont moins payés que les PDG qui ont un travail basé sur la compétence et les gens qui peuvent vraiment être compétent sont beaucoup plus rares, donc mieux payés.

    Les Finlandais, Espagnols etc. sont victimes des mêmes manipulations et propagande étatique que les Québécois. L’ensemble de leur université sont contrôlées par des gouvernements. Le modèle est bien connue. Les gouvernements s’octroie d’abord le monopole de la sécurité (et de la violence.) Ensuite, il prend le contrôle du système de santé et finalement le monopole des universités où il peut faire circuler librement, sans opposition, la justification de son existence.

  27. François
    Jeudi 7 mai 2009 à 18 h 52

    Cher D, mauvaise conscience de ce billet.
    Tu sembles oublier que le capitaliste qui fournit du travail, raison pour laquelle nous devrions lui être reconnaissant selon toi, le fait parce qu’il en a les moyens.
    Les autres, la majorité des gens, qui gagnent a peine de quoi se nourrir et se loger ; c’est-à-dire à peine le nécessaire pour qu’ils puissent retourner travailler encore et encore, sont libres de travailler, de vendre leur temps de travail. C’est vrai. Mais tu oublie que dans un marché libre ils ont le choix de faire cela ou de crever. Adieu les filets de protection sociaux !
    Par ailleurs, tu as raison, il n’y a pas besoin de domination directe avec le capitalisme (quoique la police protège davantage le droit de propriété que les droits humains, mais bon). Est-ce à dire qu’il n’y a pas de domination du tout? non, bien sûr il y en a, regarde tout ce qu’un employé doit faire pour son employeur : avoir l’esprit d’entreprise, des horaires flexibles, etc. L’employeur décide de tout, l’employé acquiese pour garder son emploi. À ce sujet, la précarité de plus en plus grande des emplois est intéressante : de plus en plus d’entreprise engagent de plus en plus à temps partiel plutôt qu’à temps plein pour éviter d’avoir à être responsables du bien-être des employés qui leur font gagner de l’argent. (ce que D semble oublier d’ailleurs : oui le capitaliste ‘fournit’ les installations opportunités, etc, mais c’est le travailleur qui crée la richesse).
    En outre, nous devons oublier les dichotomies, elles ne mènent nulle part. Il n’y a pas que capitalisme sauvage ou communisme autoritaire. Il faut chercher à penser un système politico-économique qui soit non seulement efficace pour créer et distribuer les richesses, mais qui en même temps favorisent nos valeurs : justice, équité, solidarité.
    Si tout ce qui nous intéresse c’est l’efficacité économique alors peut-être que le système actuel est un bon choix : nous n’avons jamais produit autant. Mais si l’on veut que l’efficacité économique soit au service de la justice et de la solidarité, alors c’est une erreur. Car bien que l’on produise plus que jamais, l’écart entre riches et pauvres se creuse, la corruption du public PAR le privé est pandémique et jugée normale par certain (si le privé ne peut pas participer aux entreprises sociales on le prive de profits injustement pauvre lui!),etc.
    N’oublions pas que le but du capitalisme c’est l’argent toujours plus d’argent c’est tout. Il ne s’intéresse pas au bien commun. Il ne s’y intéressera que s’il peut le pervertir pour en tirer profit.
    Pour finir, citons Keynes : « le capitalisme consiste en la croyance incroyable que les pires individus feront les pires choses pour le plus grand bien de tous « . Et demandons-nous tous, particulièrement les défenseurs du marché libre, sommes-nous issu de rien? Nous sommes-nous vraiment fait nous mêmes? N’avons-nous jamais bénéficié d’un système d’éducation et de santé gratuit? N’avons nous pas eu de parents? de professeurs? etc. Poser la question c’est y répondre. Mais dès lors, si nous ne sommes pas issus de rien, comment peut-on défendre la guerre de tous contre tous?
    Oui, la compétition fait peut-être partie de la nature humaine. Mais la collaboration, la solidarité et le don aussi. C’est pourquoi, je vous encourage, Mme David, à continuer de vous indigner, et à dire NON! haut et fort, parce que dire non à l’injustice, c’est aussi dire oui au projet de créer un monde meilleur. Nous avons le devoir d’au moins essayer, au lieu de considérer le marché comme une fatalité.

  28. darksid_1
    Vendredi 8 mai 2009 à 00 h 00

    @D « En passant, rendre un service publique fait toujours augmenter ses coûts. »
    Conpart le prix de l’electricite chez hydro avec celui de des compagnie us…

    « D’ailleurs je crois que mon droit de disposer de ma propriété comme je l’entends et supérieur aux droits d’avoir des services publics abordables. »

    Alors ton droit a la propriété est supérieur a celui de vivre convenablement de plusieurs milliers de personne?

    « Aussi le gouvernement finance les universités et tous les médias québécois »

    Et tu trouve tva et TQS de gauche?

    « tous les médias québécois »

    Pierre Karl Péladeau control le journal de motreal, le journal de quebec, TVA, Videotron, 24 heure, Paul Desmarais administrateur de power corporation détient la filiale Gesca qui edite la presse.

    Sans parler des radio X de Québec.

    Je suis contre le fait que le gouvernement subventionne les media et les école prive, mais je ne pense pas qu’ils prônent le socialisme.

    IDM est a l’économie ce que Jojo Savard est a l’astronomie.

  29. darksid_1
    Vendredi 8 mai 2009 à 00 h 29

    IDM -> IEM

  30. D
    Vendredi 8 mai 2009 à 10 h 41

    @ darksid_1
    « Conpart le prix de l’electricite chez hydro avec celui de des compagnie us… »
    >> Evidemment les socialistes peuvent fixer un prix artificiel inferieur au marche, mais le cout reel sera plus eleve. Il y a ce qu’on voit et il y a ce qu’on ne voit pas.
    « Alors ton droit a la propriété est supérieur a celui de vivre convenablement de plusieurs milliers de personne? »
    >> Personne n’a l’autorite morale de disposer de la propriete d’autrui.

    >> Les medais ne pronent peut etre pas le socialisme en tant que tel, mais ils pronent tous d’une certaine maniere une plus grande intervention de l’etat qui ne peut mener qu’au socialisme.

    « IDM (sic) est a l’économie ce que Jojo Savard est a l’astronomie. »
    >> Je ne suis pas vraiment d’accord avec ca.

  31. D
    Vendredi 8 mai 2009 à 11 h 10

    @ Francois
    1. Le droit a la propriete est un droit humain.
    2. Je ne comprends l’obsession des « solidaires » de vouloir abolir un systeme d’echange volontaire (capitalisme) pour instaurer plus de solidarite. D’ailleurs si l’etat promettrait pas d’aider les pauvres a la place des gens, ces derniers se sentiraient beaucoup plus interpelles et feraient plus de donations aux oeuvres de charite. L’inegalite des classes (ou l’injustice sociale) n’est pas un probleme en tant que tel. Ce n’est pas parce que quelqu’un devient riche qu’il y a necessairement une autre personne qui devient pauvre, c’est pour ca qu’on dit qu’on cree de la richesse, ce n’est pas un jeu a somme nul où ce que l’un gagne et necessairement perdu par l’autre. De plus, ceux qui deviennent riches le deviennent generalement parce qu’ils sont capable d’offir des services moins chers et ainsi convaincre plus de gens d’echanger leur argent contre les produits qu’ils vendent, ce qui a pour effet de faire descendre les prix et profite a tout le monde surtout les pauvres. Regardez ce que Wall-Mart est en train de faire aux compagnies pharmaceutiques. Ils offrent des prix tellement faibles sur les medicaments que les compagnies pharmaceutiques sont obligees de diminuer leur prix pour rester competitive. Wall-Mart fait plus pour diminuer le prix des medicaments que votre utopique Pharma-Quebec ne pourrait jamais faire.
    3. La corruption du public par le prive est pandemique parce que le gouvernement a le pouvoir d’octroyer des subventions. Plus le gouvernement sera pret a faire des subventions plus les compagnies seront prete a manipuler et faire des jeux de colisse pour obtenir une part de ses subventions. Le probleme est le gouvernement et non les compangies privees.
    4. « N’avons-nous jamais bénéficié d’un système d’éducation et de santé gratuit?  »
    >> Il n’y a rien de gratuit. C’est une illusion, il y a toujours quelqu’un qui pait au bout de ligne.

  32. D
    Vendredi 8 mai 2009 à 15 h 47

    « Ils ont été rendus possibles par
    une déréglementation du marché
    financier permettant aux banques de trouver des nouveaux
    clients et d’augmenter leurs profits. »

    Rien n’est plus faux. Que faites-vous de l’ »Equal Credit Opportunity Act »? Cet acte est de la pure réglementation. Comment pouvez-vous affirmer ces choses completement a l’opppose de la verite? C’est de la manipulation pour faire passer un agenda. Ce que vous faites est de presenter une analyse qui semble coherente, mais vous y introduisez des mensonges ici et la pour que votre theorie fonctionne avec vos croyances, c’est du sophisme a l’etat pur.

    Autre exemple de mensonge que je retrouve dans votre manifeste:
    - consommer toujours plus, mais
    à crédit. C’est la recette de base
    du capitalisme néolibéral pour
    faire « tourner » l’économie.
    >> La production produit la richesse, et non la consommation.
    -

    La verite:
    « But it was the Clinton administration, obsessed with multiculturalism, that dictated where mortgage lenders could lend, and originally helped create the market for the high-risk subprime loans now infecting like a retrovirus the balance sheets of many of Wall Street’s most revered institutions.

    Tough new regulations forced lenders into high-risk areas where they had no choice but to lower lending standards to make the loans that sound business practices had previously guarded against making. It was either that or face stiff government penalties. »

  33. D
    Vendredi 8 mai 2009 à 15 h 53

    A tous ceux qui lisent ce manifeste mais qui ont des connaissances en economie limitees, essayez de vous garder un jugement critique. Ce manifeste est remplie de sophisme pour manipuler la population et preparer l’opinion public a l’imposition d’un agenda socialiste.
    Ce n’est pas parce que quelque chose semble complique que c’est necessairement une analyse valable.
    Regardez les faits, analysez les lois passees par le gouvernement americains a courant des 15 dernieres annes et faites vous votre propre opinion.

  34. darksid_1
    Vendredi 8 mai 2009 à 17 h 00

    « Know why your application was rejected. The creditor must tell you the specific reason for the rejection or that you are entitled to learn the reason if you ask within 60 days. An acceptable reason might be: “your income was too low” or “you haven’t been employed long enough.” An unacceptable reason might be “you didn’t meet our minimum standards.” That information isn’t specific enough. »

    http://www.ftc.gov/bcp/edu/pubs/consumer/credit/cre15.shtm

  35. Serge Leclerc (alias Sergio de Rosemont )
    Vendredi 8 mai 2009 à 21 h 15

    @D

    « Autre exemple de mensonge que je retrouve dans votre manifeste:
    - consommer toujours plus, mais
    à crédit. C’est la recette de base
    du capitalisme néolibéral pour
    faire « tourner » l’économie.
    >> La production produit la richesse, et non la consommation.»

    Tu iras dire ca à ceux qui sont maintenant dans la marde à cause de ton si parfait systrème Néo-Libéral !

    @darksid_1
    « “Know why your application was rejected. The creditor must tell you the specific reason for the rejection or that you are entitled to learn the reason if you ask within 60 days. An acceptable reason might be: “your income was too low” or “you haven’t been employed long enough.” An unacceptable reason might be “you didn’t meet our minimum standards.” That information isn’t specific enough.” »

    Tu crois pas que par respect vue qu’il sagit d’un forum francophone
    que tes idée que tu pourrais les écrire en français !

  36. darksid_1
    Vendredi 8 mai 2009 à 21 h 48

    Désolé, C’est une citation d’un cite anglophone sur le
    ”Equal Credit Opportunity Act » que D prétend être la cause des prêts a tout vas qu’on fait les banques américain.

    En gros ça dis que si votre demande d’hypothèque est rejeté, vous avez le droit de demandé la raison du refus et que les raison suivante sont acceptable; si votre revenu est trop faible, si vous n’avez pas travaillé pendant une assez longue période, par contre vous n’atteigniez pas les standard minimum, n’est pas assez spécifique.

    alors les banquiers avait tout a fait le droit de refuser un hypothèque si la personne était insolvable.

  37. Richard Langelier
    Vendredi 8 mai 2009 à 23 h 58

    Est-il possible de revenir au sujet du blogue?
    Françoise David nous présente un discours plus catastrophiste que son discours habituel. Le débat qui s’en suit porte sur le retour à la social-démocratie (en moins productiviste) plutôt que sur le retour à la table rase. L’unité de la gauche étant un concept opératoire pour Françoise David, les membres de Québec solidaire doivent subir l’interprétation de la réalité par le discours des lecteurs des Contes du prof Lauzon (la comparaison pour le moins boiteuse entre les profits d’Hydro-Québec et les impôts des entreprises) et par celui de Trotski. Dès lors, Québec solidaire est identifié, avec raison, à la vieille gauche (Jean-Serge Bariteau exprime bien la situation).

    Le blogue étant public, un libertarien exprime son point de vue, ce qui est son droit en démocratie. Le dialogue est difficile, puisque l’équilibre walrassien est présenté comme une loi naturelle, alors que Walras l’a présenté comme un traité d’économie pure. Nous nous retrouvons dans la même situation qu’à Québec solidaire, où des collectifs se présentent comme marxistes alors que Marx a dit qu’il n’était pas marxiste.

    Richard Langelier

  38. François
    Samedi 9 mai 2009 à 08 h 19

    @ D
    1.Le droit de propriété est un droit dérivé du droit de posséder. Je peux posséder mes vêtements, ma montre, etc. Mais posséder les moyens de produire ce dont nous avons besoin revient à condamner les autres à être à mon service ou à mourir. ( ou à prendre de forces ce dont ils ont besoins)
    2. J’aimerais que vous expliquiez en quoi et comment le capitalisme est système d’échange volontaire. Où est la volonté quand on a le choix entre participer aux échanges capitalistes ou devenir illégal, marginal, voire mourir?
    3.L’idée que le capitaliste fait baisser les prix et est donc bénéfique aux pauvres est puérile : les consommateurs sont avant tout des travailleurs salariés pour la plupart. Comment le capitalisme fait-il baisser les prix ? Entre autre, en baissant les salaires. Wal-Mart rend donc les travailleurs pauvres dépendant de lui; il est dans une situation gagnante sur toute la ligne : les salaires qu’il verse lui reviennent sous forme d’achat. Où est l’échange volontaire quand l’un garde presque tout? (à ce sujet : Human Rights Watch a jeté un blâme sur Wal-Mart parce qu’il empêche les travailleurs de s’organiser pour négocier de meilleurs salaires et qu’il voulait payer ses employés en coupons utilisables chez…Wal-Mart!on retrouve ici des pratiques du Capitalisme du 19ieme siècle. Belle innovation du marché n’est-ce pas?)
    4.Effectivement : ce n’est pas parce que l’on produit plus qu’une autre personne devient pauvre; ce n’est pas parce que quelqu’un s’enrichit que quelqu’un devient nécessairement pauvre. Mais dans le système actuel c’est presqu’inévitable puisque le système fonctionne par la lutte des intérêts égoïstes. Il est possible d’imaginer un système autre où pour s’enrichir il serait nécessaire d’enrichir les autres. À ce sujet, lire sur la Parecon (participative economy) et ‘A theory of justice’ de John Rawls.
    5.Les clivages sociaux et les inégalités de classes ne sont pas un problème si l’on considère que les pauvres son pauvres en raison de leurs incapacités, de leur inertie et que les riches sont riches par mérite. Mais quel mérite y-a-t-il à avoir eu des parents mieux nantis, mieux éduqués, etc? C’est l’effet du hasard. Ne devrions-nous pas permettre à tous d’avoir les mêmes chances de se réaliser?
    6.La pire corruption est légale. Il s’agit des subventions aux entreprises, sans retour de bénéfices vers l’état. Le risque devient public, mais les profits demeurent privés. J’imagin que vous me diriez que dans un marché non entravé par l’état, cela ne se produirait plus. C’est vrai. Mais je rejette la forme de domination insidueuse que le capitalisme engendre et sa propension à nous transformer en monstres égoïstes en nous assurant que c’est ce que nous avons de mieux à faire pour nous et pour les autres. Relisez la richesse de nations, de Adam Smith, à ce sujet. Il y défend l’idée que l’État doit prendre en charge les travailleurs pour ne pas qu’ils deviennent complètement abrutis par leur travail. Selon lui, pour que le capitalisme fonctionne, il est essentiel que chacun ait véritablement les mêmes chances et que les propriétaires ne fassent pas jouer leurs avantages pour avoir plus de pouvoir sur les décisions collectives.
    7. Au sujet de la Charité, donnons un exemple. Si un homme ne fait pas d’exercice et mange mal, que cela le conduit à subir de gros risques pour sa santé, vaut-il mieux lui suggérer de prendre des médicaments qui diminueront les risques qu’il subit, ou vaut-il mieux lui suggérer de changer son mode de vie? Les mêmes questions se posent pour l’économie et la politique : vaut-il mieux conserver un mode de vie qui entraîne de graves problèmes et faire la charité, mettre un pansement sur une plaie ouverte, ou vaut-il mieux changer notre manière de faire pour diminuer voire enrayer directement les problèmes? Vous vous doutez de ma réponse.
    8.Vous avez habilement évitez de répondre à ma question sur la gratuité des systèmes de santé et d’éducation, je suis déçu. Évidemment rien n’est gratuit, nous payons pour des services public par le biais des taxes et des impôts. Mais nous ne payons pas pour leur utilisation. Vous avez déjà déclarer que vous préférer faire ce que vous voulez de votre propriété plutôt que d’avoir des services public. Fort bien, c’est un choix facile maintenant que vous êtes formé, éduqué et soigné par le système public. Mais pour obtenir cette propriété, il est juste que tous aient les mêmes chances, autrement vous affirmez qu’il est juste que quelqu’un est plus ou moins en raison de sa naissance. Voilà pourquoi il est juste que nous payons collectivement pour quelque chose de bénéfique à tous. D’ailleurs l’éducation et la santé profite même au capitaliste : elle lui permet de profiter de main-d’oeuvre mieux formée et en santé, donc plus productive ! Merveilleux, non?
    9.Pour finir quelques questions pour vous : Comment justifiez-vous que l’échange capitaliste est volontaire et juste? comment justifiez-vous que la chance d’être né plus ou plus riche justifie nos possibilités d’avenir?

    Note: N’oubliez pas non plus la distinction entre avoir des connaissances en économie et avoir des connaissances dans le système économique actuel. Tous peuvent critiquer et donner leur avis, et tous doivent avoir accès à de l’information pertinente, sinon nous fonçons tout droit à une technocratie.
    D’ailleurs, le système économique actuel est d’une simplicité outrancière, seulement les analystes en parlent comme s’ils détenaient la vérité sur ce système, alors que récemment un mathématicien (celui qui a inventé les fractals) a démontré que le risque était grandement sous-évalué et la prédictibilité du système était grandement surestimé. Bref, les analystes ressembles à des joueurs se gargarisant sur leur technique pour gagner au dés.
    Attention, je ne parle pas ici des gens qui mettent en place des institutions financières, la structure du monde économique est plus complexe. Mais les décisions économiques laissées à des spécialistes sont des coups de dés dont les conséquences fâcheuses sont refilées à ceux qui n,ont pas pris cette décision : c’est-à-dire la grande majorité des facteurs économiques. (L’exemple de la population du Chili sous Pinochet est excellent)
    Encore une fois, si nous donnons à tous les mêmes opportunités, tous peuvent participer décemment.

  39. D
    Dimanche 10 mai 2009 à 02 h 18

    @ François

    Je ne vais pas vraiment avoir le temps de répondre à tous vos points, et de toute manière, je n’arriverais jamais à convaincre personne ici, mais pour répondre spécifiquement aux deux questions que vous m’avez posées, je dirais premièrement que le capitaliste est volontaire dans le sens où personne ne vous force à travailler pour une personne spécifique ou d’acheter son produit. Les entrepreneurs doivent toujours convaincre leurs clients ou employés qu’ils leur offrent quelque chose qui équivaut au montant d’argent donné ou échangé, contrairement à l’état qui prend l’argent par la force.
    Concernant la chance d’être né plus riche, il y a une chose que les socialistes devraient comprendre et c’est que le monde est injuste et même dans une société parfaitement utopique socialisme sans inégalité monétaire, il y aurait un ensemble d’autres égalités qui ne pourront jamais être réglé. Alors même si on devient tous égaux monétairement, le monde va rester injuste. Il va y avoir des gens plus beaux, plus intelligents, des gens avec plus de charisme que d’autre et gens avec des meilleurs relations interpersonnelles, etc. Comment justifiez-vous que la chance d’être né plus ou moins charismatique justifie nos possibilités d’avenir? Peut-être devrait-on privé les gens charismatiques de leur charismes parce qu’il y a des gens sans charisme. Être charismatique est un avantage considérable dans le vie, comment prévoyez-vous régler cette injustice? J’ajouterais aussi qu’il est dans le droit de tout parent de travailler dans le but de laisser un héritage intéressant à leur enfant. En imposant des mesures qui enlève le choix de décider combien de leur travail ils désirent laisser à leurs enfants, vous enlevez les incitations et la motivation à travailler.
    Finalement concernant la question à laquelle j’ai habilement évité de répondre, je dirais que des prêts étudiants ça l’existent et que des assurances privés de santé aussi. J’ai assuré à 100% les frais de mon éducation et je ne fais parti d’aucun système public de santé, j’ai une assurance privé. Mes parents ont arrêté de me donner de l’argent à partir de mes 16 ans… alors l’idée que l’état doit absolument aider ceux qui n’ont pas d’argent vous pouvez faire avalez ça à d’autre, mais pas à moi. De toute manière, j’ai fini d’écrire sur ce blogue. Je dois être masochiste, je sais bien que personne ici ne changera d’idée.

  40. Vincent Rioux
    Dimanche 10 mai 2009 à 13 h 49

    Bonjour Mme David et M.Khadir. J’ai une question à propos de votre parti et du vote souverainiste. Je comprends que vous ayez des ambitions et une vue différente du PQ,mais je crois que le fait d’avoir plusieurs partis souverainistes/ indépendantistes divise le vote public,comme on peut le voir pour l’instant.Certains vont aller au PQ,d’autre a QS et d’autre au parti indépendantiste,et le PLQ gagne du terrain. Je crois que le PQ et QS devraient unir leurs forces afin d’obtenir le plus de votes possibles et d’être le parti élu à Québec. Peut-être une coalition pourrait être envisageable?
    Merci de me répondre,Vincent,15 ans.

  41. Christian Lévesque
    Mardi 12 mai 2009 à 21 h 04

    @RémiRégis. J’ai beaucoup aimé les informations sur l’écosociétalisme et le sociétalisme. Si nous appliquerons ce systême je suis convainçu que ce ne pourrait être pire quand ce moment. Je conseillerai cependant d’appliquer le sociétalisme sur une base graduelle car il sera difficile de déloger le capitalisme à cour terme. Félicitation!

  42. Françoise David
    Jeudi 14 mai 2009 à 13 h 01

    @ Vincent Rioux

    Je crois que si plusieurs partis souverainistes existent, c’est parce que le PQ ne répond plus aux attentes de plusieurs souverainistes. Pour les membres de QS, le PQ est loin d’être à gauche, loin d’être écologiste. Ils et elles veulent voter pour un parti qui porte leurs valeurs.

    Mais ta question est légitime et souvent, QS a indiqué qu’il était prêt au dialogue avec le PQ et ouvert à une collaboration pour porter le projet souverainiste.

  43. Richard Langelier
    Jeudi 14 mai 2009 à 22 h 50

    @ Vincent Rioux
    En 4 mandats, le Parti québécois a refusé de réformer le mode de scrutin, alors que son fondateur tenait à cette réforme comme à la prunelle de ses yeux. Il m’a toujours envoyé le message: «si tu es souverainiste, tu n’as pas le choix de voter pour moi, peu importe le sort que je fais subir aux personnes assistées sociales, à celles qui sont au salaire minimum, le régime forestier que j’impose, etc.». Si Québec solidaire n’existait pas ou s’il partait en orbite sur un discours de vieille gauche, je n’irais plus voter.

    Pour les prochaines élections, si les sondages indiquaient: «Le Parti québécois à 35% des voix et Québec solidaire à 10%», je serais personnellement favorable à une coalition de type: «si le Parti québécois s’engage à réformer le mode de scrutin dès la première session, à augmenter les barèmes d’aide sociale pour couvrir les besoins essentiels de toutes les personnes assistées sociales, à construire écologiquement x milliers de logements sociaux, ne présente pas de candidats dans x circonscriptions, Québec solidaire ne présentera pas de candidats dans les autres circonscriptions». Évidemment, ce genre de décisions doit se prendre par les membres de chacune des formations.
    Richard Langelier

  44. ginette d'outaouais
    Samedi 23 mai 2009 à 19 h 08

    samedi 22 mai 2009

    Préalablement, je déplore l’absence de commentaire féminin, exception faite bien entendu de Mme David … À moins que « D », « darksid_1″ ou « Polly » n’en soient … Alors, faudrait pas se surprendre de l’utilisation de pseudonymes, car, en général, ça n’est pas le genre des femmes d’afficher des argumentaires du genre sur la place publique … Étant du sexe en général plus vulnérable, BESOIN de SE PROTÉGER ?

    Ouf! Il y en a qui jouent dur ! Mais au moins, ils font connaître leurs idées … Et ça suscite certains débats, jusqu’à ce que l’extrémiste étant attaqué sur divers fronts, choisisse de battre en retraite et s’élimine de lui-même ! Et VLAN !!!

    J’ai presque terminé de lire le manifeste, possiblement vous le commenterai et surtout, je compte y brancher ma nombreuse famille, et eux toutes leurs relations …

    Voyez-vous, ça n’est pas une minorité de capitaliste néolibéraux qui vont être en nombre suffisant pour élire les prochains gouvernements dans les différents états touchés par cette crise mondiale, mais une majorité d’individus qui ont été touchés directement ou indirectement (des membres de leur famille ou des amis, voisins, …) et qui en ont souffert et en ont plus qu’assez de se faire voler du début - des frais des services publics, en passant par le sur-enrichissement des dirigeants des compagnies et des multinationales elles-mêmes et en cela même aidés par nombre d’élus gouvernementaux, jusqu’à la fin - les fonds de retraite accumulés pour tant de gens pendant toute une vie de travail…

    « La souffrance ouvre et aiguise l’esprit » …

    C’est malheureusement ce que, trop souvent, ça prend à l’être humain (qui a consciemment, volontairement ignoré la souffrance des autres) : être précipité à son tour dans la souffrance seul ou avec une famille, qu’il soit « mis au pied du mur », pour qu’il soit amené à sortir de son individualisme, de son petit confort, de la quantité de ses téléromans-savons, autres émissions ou/et films, jeux d’ordi., de dvd, etc., ludiques superficiels - »du PAIN et des JEUX !!! » …- POUR ENFIN l’éveiller, le conscientiser (s’il ne l’est pas déjà) ET l’AMENER à EFFECTUER des CHANGEMENTS SUBSTANTIELS de VIE …

    C’est une excellente chose en fait et ça prend un grand nombre de précipités pour amener un changement salutaire : il semble que ça soit une loi de l’univers …

    Un élément que j’ai retenu de la philosophie orientale aussi est que, pour atteindre l’ÉQUILIBRE (pour les « critiqueux », il n’est donc pas question d’immobilisme ou ligne plate monocorde), le pendule (pensons ici énergie, action, etc.) qui va dans un extrême doit aller à son opposé pour que cela se crée …

    Pour aider la « CAUSE », je devrais donc plonger dans le ludique superficiel et à l’excès ? … Déjà, je m’amuse d’y avoir pensé et de l’avoir écrit : c’est habituellement un de mes genres de petits plaisirs et bonheurs (je suis une pince-sans-rire !); je n’en fais peut-être pas assez …

    C’est un début … J’ai l’intention de récidiver.

  45. Jean-François Pagé
    Samedi 23 mai 2009 à 22 h 56

    Bonjour à tous Québécois ! Je suis J.F dans la circonscription du Richelieu, j’apprécierai de savoir que mes opinions personnelles au sujet D’Emploi Québec seront lues. Suite au dépôt du Vérificateur Général le 21/05/09 le rapport 2009-2010 au chapitre 2 sur les services et les subventions aux entreprises. Ce rapport communique aux intéressés ses constatations et ses recommandations. Je pense que les intéressés seront sûrement les québécois, parce qu’il y a là 4.1 milliards $, et que pour ceux et celles qu’ils veulent voir ce ministères avec une efficacité des enjeux économiques réels pour les assistés sociaux et les entreprises soient à la même table afin de combler le même objectif du travail pour tous.

    Les recherches et de plusieurs travaux ont eu lieux sur les solidarités au Québec mais la tangente sociale reste toujours la même depuis plusieurs décennies sans véritablement avoir un impact direct sur les discriminations tels comme l’on peut le constater soit le 7 mai 2009 par ACTION PLUS .

    Cependant devant cette réalité je me porte à croire comment pourrons-nous concilier les défis liés aux portraits des entreprises et des assistés sociaux ?

    La première constatation du vérificateur est au départ le sérieux problème devant les objectifs, les actions et les cibles manquent de précision, de sorte qu’ils ne permettent pas de mesurer l’efficacité et les effets des services et des subventions. D’autres faits saillants suivis par le vérificateur dont l’objectif était de contribuer au développement des communautés ainsi qu’à la lutte contre la pauvreté et l’exclusion selon l’avis du vérificateur sur une subvention mentionnée concerne davantage la solidarité sociale que le services aux entreprises. Les exemples sont énormes comme le traçage du portrait des entreprises aidées afin d’assurer que les interventions sont liées aux problématiques relatif au marché du travail qui cerné à l’échelle nationale, régionale ou locale. En conclusion du vérificateur note que l’offre de services et de subventions aux entreprises est basée, en général, sur des planifications de bonnes qualité. Toutefois, le choix des objectifs et des indicateurs ne permet pas de répondre aux questions suivantes :

    Qu’est-ce que cela a donné et avons-nous répondu adéquatement aux besoins du marché du travail ?

    Dans quelle mesure avons-nous contribué à accroître la productivité des entreprises et à augmenter leur taux de survie ?

    Dans quelle mesure avons-nous contribué à maintenir ou à créer des emplois ?

  46. Pier-Yves Champagne
    Lundi 25 mai 2009 à 20 h 21

    Bonjour Mme David, je m’intéresse à QS depuis quelques temps, jai lu le manifeste et vu quelques conférences de votre collègue M. Kadhir à propos de l’alternative à l’économie capitaliste. La question que je me pose est la suivante (ou plutot les suivantes): « Est-ce que le modèle de coopération économique dont il est question afin de dépasser le capitalisme suit une structure de fonctionnement telle qu’elle imite la démocratie indirecte de notre système politique ou alors il s’agit d’une démocratie directe? Peut-être suis-je a coté de la plaque et qu’il s’agit en fait d’autre chose de completement différent..éclairez-moi s’il vous plait.

  47. ginette d'outaouais
    Mercredi 10 juin 2009 à 10 h 36

    mercredi juin 09
    C’est dommage que la « discussion » soit interrompue …

  48. Pier-Yves
    Mercredi 10 juin 2009 à 11 h 23

    Interrompue par quoi au juste…?

  49. Richard Langelier
    Mercredi 10 juin 2009 à 13 h 54

    Je me joins à vous, Ginette. J’aimerais que Françoise David écrive un texte sur un sujet connexe. Par exemple, « Les politiques de plein emploi ont-elles encore un sens? Y a-t-il des solutions au chômage de très longue durée? Qu’est-ce qu’un gouvernement solidaire provincial pourrait faire à ce sujet? Un gouvernement solidaire d’un Québec souverain? »

    Richard Langelier

  50. Denis »Yogi» Lemieux
    Mercredi 19 août 2009 à 14 h 12

    Bonjour Mme David, et bonjour à vous tous.

    Le problème de société auquel nous faisons face aujourd’hui ne peu pas se régler en utilisant des variantes du système qui nous y a conduit. Nous ne pouvons pas répéter les mêmes actions, avec la même mentalité, et espérer un nouveau résultat.

    Les solutions se trouvent dans le respect des individus qui composent notre société, et dans la reconnaissance des efforts quotidiens de chacun.

    Je suis convaincu que le Québec se prépare à vivre une grande évolution de société, à partir du moment où on lui proposera un projet de société qui met en valeur le travail des individus et, en retour, qui offre des bénéfices palpables et concrets pour chacun.

    Présentement, nous sommes tous sous l’emprise d’un système qui ne bénéficie qu’aux grands manipulateurs financiers, aux banques, et aux grandes corporations.

    Malheureusement pour nous, nos gouvernants ne voient que ce qui rapporte financièrement, au détriments de la protection de la dignité humaine et du respect de nos environnements.

    Il est considéré comme normale que, si vous ne pouvez payer, on saisissent vos avoirs. Et pourtant, si c’était normal de payer pour assurer sa survie, tous les nouveaux-nés arriveraient avec les fonds suffisant pour assurer leur survie. Or, il n’en n’est rien, on en convient.

    Le système en place se fout de nos difficultés, même s’il en est responsable. Il ne fonctionne que pour l’appât du gain, à tout prix. Regardez autour de vous, nous sommes tous esclaves de nos dettes, à protéger le peu de bonheur que la vie nous procure.

    Peu importe que vous ayez donné 20, 30, 40 ans de votre vie à cette société, le jour où vous perdez votre emploi, où qu’un accident majeur vous frappe et que vous ne pouvez plus payer, soyez assuré qu’ils ne se gêneront pas pour tout vous prendre, gouvernement inclus. La seule façon pour quitter cet état d’esclavage, c’est de se rebeller pacifiquement.

    Je vous propose donc un modèle de société qui se fonde sur l’entraide et le partage équitable de nos richesses collectives, afin que nous nous donnions enfin un peu de bonheur et de paix de l’esprit, et le respect que mérite chacune de nos courtes et précieuses vies.

    Je vous invite à visiter mon site pour mieux comprendre mon cheminement, ainsi que les solutions pratico-pratique que nous pourrions mettre en branle pour ramener la fierté et la solidarité entre les individus, tout en orientant notre développement économique vers une économie verte et durable. Et qui sait, redonné de la crédibilité à notre gouvernement, et une réel prospérité citoyenne.

    Bien sûr, ma proposition sors des sentiers battus. Mais comment pouvons-nous espérer atteindre de nouveaux résultats, si nous continuons de fonctionner dans la mouvance du système en place sans en revoir les bases?

    Personnellement, j’ose croire que Nous sommes prêts pour un vrai changement, tous ensemble.

    Merci.

    Denis «Yogi» Lemieux
    http://www.les-nouveaux-humains.com

  51. Jenifer Kidd
    Lundi 31 août 2009 à 17 h 11

    Vive la Crise!
    C’est la seule chose qui peut vous ralentir dans l’anéantissement de toute forme de vie sur cette terre homo sapiens inclus. La seul sortie de crise valable est la fin de l’erreur néolithique, l’abandon du civilisationisme et de tout les autres -ismes (féminisme, capitalisme, communisme, socialisme, usque ad nauseam).

    C’est simple on a un seul choix:
    REWILDING homo sapiens or EXTINCTION of homo sapiens.

  52. Pier-Yves Champagne
    Mardi 1 septembre 2009 à 16 h 03

    Mais alors, quel sens donnerait-on a notre vie? Vivre pour vivre? Autant crever tout de suite…

  53. Jenifer Kidd
    Mardi 1 septembre 2009 à 16 h 23

    C’est simple on vit pour nous, nos enfants, notre familles. On vie pour l’art, pour le plaisir et la bauté du monde.

  54. Pier-Yves Champagne
    Mardi 1 septembre 2009 à 19 h 32

    En y repensant, c’est ce a quoi nos vies ressembleraient dans ce monde utopique sans problème quelqu’il soit.

    D’accord avec le raisonnement, mais pas d’accord avec la méthode qui me semble 1) Irréaliste 2) Créer plus de mal que de bien.

    Autrement dit, si on revenait a la source de notre développement social et technique, ce serait le retour des famines, des maladies, de l’absence de justice sociale et le retour des conflits tribaux. Comment nourrir 6,7 milliards de personnes sans aucune autre organisation que celle que nous prodigue le langage?(tu as bien parlé d’erreur néolitique et donc tout avancement au dela de ce point de l’histoire doit être proscrit dans le monde que tu imagine) On ne peut constituer des sociétés organisés comprenant des milliers de personnes sans moyen de communication efficace et encore moins communiquer avec les autres sociétés, ce qui crée des conflits entre groupements humains.

    Nous progressons de manière rationnelle dans le temps puisque nous sommes des êtres rationels et que, par exemple, il fallait passer par le libéralisme afin de se libérer des chaines de la monarchie avant de penser à atteindre un idéal d’égalité et de justice sociale. De même, il fallait commencer par polluer la planète avant de commencer à penser produire de l’énergie propre et gérer nos ressources de manière à limiter le gaspillage. Là ou je pense qu’il y a quelque chose qui cloche sérieusement, c’est que ca fait 400ans que nous vivons dans une société libérale et capitaliste qui ne considère l’humain et son milieu qu’en second lieu. Je crois que ce jour ou nous atteindrons cet idéal approche très rapidement, sans quoi nous sommes destinés à nous éteindre.

    Notre progression en terme d’idéal vers un monde meilleur et donc, vers le bonheur, ultime but poursuivit par toute ame peuplant cette Terre, est lente et son orientation douteuse, mais il n’en demeure pas moins que de regarder derière nous pour reculer ne peut que nous mener à notre perte dans une réalité ou le temps est limité.

    Regarder en arrière pour mieux avancer, oui. Pour reculer, non! Après l’Armaggedon ou tout sera à reconstruir, qui sait, mais dans le présent, il n’y a que l’avenir qui compte et cet avenir ne peut etre que progressiste. Un progres ou il faudra faire attention à ne pas tout détruire et bousculer dans notre course éfreinnée, mais qui nous mènera vers cet idéal de respect de la nature et de la personne qui primera sur le profit d’une poignée d’hommes.

  55. Richard Langelier
    Mardi 1 septembre 2009 à 21 h 00

    Si homo sapiens peut remettre en question homo sapiens, c’est parce qu’il est homo sapiens (intelligent, sage, raisonnable ou encore prudent, « sapiere, penser » si je n’ai pas perdu mon latin). L’humain déciderait : « moi, je suis trop cave pour me servir de mon intelligence, je me lobotomise ». Le hic, c’est que je ne possède plus la sagesse pour décider que mes descendants doivent être lobotomisés. Hélas! homo sapiens réapparaît, et l’art qui était disparu réapparaît.

    Ce qui me déprime plus que ces discours raëliens, c’est que Québec solidaire ait refusé de se définir clairement social-démocrate.

    Richard Langelier

  56. Nathalie Grondin
    Vendredi 2 octobre 2009 à 10 h 22

    Bonjour Madame David,

    Je suis extrêmement heureuse de constater votre engagament social à travers votre manifeste sur la crise économique. Il me fait beaucoup de bien de constater qu’il y a beaucoup de valeurs morales de coopération, de solidarité à travers vos propos. Je serais prête à milliter pacifiquement afin de faire valoir ces idées au peuple québécois. Nous devons nous mobliser et passer à l’action en commençant dans notre quotidien. Nous devons apprendre à nous responsabiliser en tant que peuple et cesser d’attendre. Pour moi, se responsabiliser, c’est d’être capable d’assumer ses paroles et ses gestes que ce soit en tant que parent par rapport à l’éducation de nos enfants. Ce ne doit être notre millieu de l’enseignement et nos garderies à qui reviennentt la tâche d’élever et d’éduquer(pas enseigner!!!) les enfants c’est la job des parents, c’est à nous, c’est notre peuple! Autre expemple, il faut apprendre en tant que travailleur à être responsable de nos décisions, de nos gestes et de nos mauvaises décisions. Cessons de surprofiter l’état providence !!! Être responsable, en tant que gouvernement, c’est être capable de faire un nettoyage des différentes dépenses sur tous les palliers de gouvernement mais attention, on ne coupe pas des jobs pour en couper… sinon c’est sûr que ça va hurler. Cessons d’augmenter les taxes et commençons par dégraisser la machine. Elle en sera plus en forme, plus belle avec une meilleure estime d’elle. Tout le monde est capable de faire un régime mais ça prend des efforts. Cependant, être responsable, c’est assumer, c’est poser des gestes qui sont difficiles à faire comme punir un enfant. Le Québec est un peu comme un enfant à qui on doit lui apprendre à être responsable car il est un adulte en devenir. Son avenir passe par son autonomie financière et politique, mais avant tout, il faut lui apprendre à se responsabliliser…et cela demande des efforts. Sommes-nous prêts à faire ses efforts ??? Pourtant c’est juste du gros bon sens…

    Nathalie Grondin
    enseignante au primaire en congé

  57. Richard Langelier
    Dimanche 4 octobre 2009 à 16 h 58

    Bonjour Mme Grondin,
    Dégraisser la machine, c’est important. Je reçois 10$ par mois de l’aide sociale pour acheter les piles pour mes prothèses auditives. La première année, mon audioprothésiste a écrit : « M. Langelier ses piles chez nous ». L’année suivante, mon agent d’aide sociale a exigé un formulaire médical d’un médecin spécialiste pour remplir un formulaire confirmant que ma surdité était permanente. Il l’a exigé à nouveau à deux reprises. En désespoir de cause, mon ORL l’a appelé : « J’ai écrit surdité permanente, me prenez-vous pour un menteur? ». La société a payé des visites chez un médecin spécialiste, alors qu’il y a des listes d’attente. J’ai vu un jugement d’un tribunal administratif : une dame qui avait été sur l’aide sociale avait reçu un héritage. Par la suite, elle a refait une demande. L’agent a refusé. Le jugement suspendait temporairement cette décision, puisqu’elle démontrait qu’elle était dans le besoin, en attendant que jugement soit rendu dans son appel. Avez-vous une idée des coûts engendrés par cette situation (avocat de l’aide juridique, avocat du ministère, président du tribunal, etc.) pour cette décision temporaire et à nouveau pour la décision finale? Au moins un emploi bien rémunéré dans le secteur communautaire aurait pu être créé pour une personne sur l’aide sociale, si on avait évité les frais engendrés par cette situation aberrante. Je suis opposé au revenu de citoyenneté, je considère donc qu’il doit y avoir vérification pour éviter la fraude. Cependant, dans ces deux exemples, la machine a été engraissée, à mon humble avis.

    La gauche politique québécoise est insensible au sort de l’électricien qui a 2 employés et qui doit remplir formulaires sur formulaires. J’ai connu un couple vivant cette situation. L’époux, électricien avait complété sa 5e année du primaire, son épouse, une 7e. Évidemment, c’est elle qui remplissait ces formulaires le soir. Ce couple appréciait le discours de Mario Dumont : « il faudrait une loi anti-paperasse ». Malheureusement, dans la gauche politique québécoise, plus souvent qu’autrement, on a tendance à dire : « ces gens ont été brainwashés par la presse bourgeoise ».

    Richard Langelier

  58. Pier-Yves Champagne
    Dimanche 4 octobre 2009 à 18 h 07

    Le problème selon moi voyez-vous, c’est que cette paperasse, cette clôture, ce parc pour enfant si vous préférez a été instauré à la base pour êmpecher Ti-Pitt a fouiller dans la jarre à biscuit entre les repas quand popa moman est pas la pour lui dire de pas le faire. Alors maintenant que les baby boomers, premiere jeunesse de la société québécoise contemporaine est arrivé à maturité et que le système a atteint ce plafond bureaucratique dont on a exploré toutes les limites et les seuils de tolérances depuis 50 ans, il me semble normal que le peuple québécois ait la maturité requise pour qu’on puisse atteindre une responsabilisation ou, comme Mme Grondin l’a si bien dit, on puisse faire le ménage, sortir les vidanges et adopter un mode de vie sain sans le gouvernement pour nous pousser dans le cul.

    C’est d’autant plus vrai que si ca continue ce tutellement à outrance, l’ado risque de péter sa coche et de se rebeller…chose qui risque encore plus de se produire s’il voit papa et maman adopter les comportements qu’il lui sont interdits ( se gaver dans le chocolat et cacher son linge sale en dessous du lit par exemple). Si tel est le cas, il y a fort a parier que Ti-Pitt risque de devenir un délinquant qui « fait ce que je fais, pas sque je dis » à l’inverse de ce que ses parents désirent pour leur plus grand bien à eux.

    Tout ca pour en venir au constat suivant: Il faut un gouvernement responsable avant de pouvoir s’offrir une société responsable.
    Heursement que cette logique ne s’applique pas à l’individu et que dans une société démocratique (on peut tjrs lui donner ce mérite) les individus responsables et adultes que nous sommes savent reconnaitre une équipe, un parti, un idéal qui se veulent le reflet de cette société responsable que seul un gouvernement tout aussi responsable peut espérer servir.

  59. Richard Langelier
    Dimanche 4 octobre 2009 à 19 h 05

    Sur le thème de l’enfant-roi, je raconterai une anecdote. J’étais bénévole pour un organisme d’alphabétisation qui partageait les locaux d’une ancienne école de la Commission scolaire avec une garderie. Or, à la pause, la surveillante de cette garderie m’interdisait d’aller aux toilettes si les enfants étaient dans le passage ou à la salle de toilettes. À la fin de l’après-midi, mon superviseur et moi avons discuté avec cette surveillante et un parent. Ce dernier disait :
    - Nous payons plus cher pour que notre enfant vive dans un milieu discipliné.
    - C’est le contraire, vous faites un règlement qui s’impose à l’organisme avec lequel vous partagez les locaux. Très belle morale! Votre enfant reçoit le message : « lorsque l’adulte est sur votre passage, il doit céder. Que se passera-t-il lorsqu’il découvrira que ça ne se passe pas de cette façon dans la vraie vie? Il sortira ses poings, si ce n’est pas suffisant, il se procurera un poignard… ».

    Faut-il conclure qu’il faut abolir l’État-providence et revenir à la loi du chacun-pour-soi? Doit-on se fier seulement au secteur marchand de l’économie, pour assurer aux personnes en âge de travailler un revenu décent? J’en doute et je pense, au contraire, qu’il y a un gisement d’emplois bien rémunérés dans le service aux personnes.

    Richard Langelier

  60. fabian pena roig
    Mardi 8 décembre 2009 à 21 h 24

    El pueblo debe redescubrir la motivacion politica y implicarse en la accion social,observo los adolecentes y hablo con ellos y descubro que estan agobiados de tanto reglamento y directivas estrictas que comenzaron en la maternal, mis hijos tienen 14 y 16 , y ya uno espera los 18 para partir,esta desilucionado con el sistema educativo y la presion de los organismos donde lo unico que esperan es que produzcan,abusando de la plusvalia,no hay que oviar que 110.000 padres que sufren por la d.p.j., no creen en el sistema ni en los politicos,es inadmisible que el director de la d.p.j. posea mas poder que la policia y mismo poder decidir sin orden del juez, siempre con la escusa que es por el bien del nino,mi hijo el ano pasado me mostro su agenda y me pregunto si estaba obligado de caminar por la derecha como decia el reglamento, yo le respondi que el tenia el libre albedrio de caminar por donde quisiera respetando a los demas y corriendose si obstruia el paso,son pequenas cosas que nos dejan ver la nueva tendencia de robotizar los seres,despojandolos de toda inisiativa personal,el futuro de quebec soberano o no empieza en la cour de la ecole,el pueblo esta traicionado ejemplos los fraudes economicos que parecen arreglados con anterioridad , donde la justicia se burla del derecho al respeto social innato en toda sociedad libre y soberana,yo vivi en la calle en hospitales y otras cosas que gracias a ello me dio experiencia social,yo creo que si no hay cambios estamos creando con los adolesentes,bombes a retardament,con una desilusion vis a vis de el estado,esta obiado el derecho al respeto de los enfermos psiquiatricos,mismo a los ninos de la d.p.j., con metodos arcaicos basados en el castigo la contencion la isolacion,sin utilizar un metodo mas didactico y menos tecnico y absoluto,es hora que algun politico jure que todas sus promesa seran cumplidas sin exepcion,no es normal que un pueblo se sienta soberano solo el 24 de junio,es hora de gritar alto y fuerte que el ciudadano tiene derecho via comisiones de pedir cambios de las leyes decretos y reglamentos que van contra los derechos universales de la persona,el lugar donde los derechos que nos da la carta de derechos de quebec esta mas respetado es en las carceles,ya que mismo un tonto reglamento municipal o institucional tiene mas fuerza que la carta de derechos y libertades,y hay que analizar que si tantos alumnos dejan la escuela, es como digo un problema no solo de tendencia sino de falta de vocacion de ciertos profesores,el otro problema es que los individuos toman revancha contra el sistema ya que no lo pueden enfrentar, denunciando o acusando, sintiendo que es el unico momento en que tienen un poco de poder,como imigrante acepto todo como individuo con conciencia de libre pensamiento me entristezco,es inaudito que por ejemplo polin marois para seguir la moda cambie sus lentes a la nueva tendencia o otros ministros lo mismo, pagados con el sacrificio del pueblo, es seguro que la excusa es tenia que renovarlos,es asquerosa la burla de ciertos politicos hacia el pueblo,el ciudadano no participa y no va aparticipar mientras no le demostremos que tiene un valor social representativo…………………sigan adelante y seguro llegaran al poder

  61. Roy Diane
    Jeudi 28 janvier 2010 à 14 h 25

    Bonjour Mme David,M.Khadir.J’aimerais vraiment vous entendre plus sur l’économie, comment réduire la dette?vous avez je pense de très bonnes idées,dites-le à la radio,à la t.v.car ce qui circule plus c’est taxes,augmenter impôts,augmenter CPE…jE PENSE QU’ON PEUX ALLER CHERCHER L’ARGENT AILLEURS QUE DANS NOS POCHES.Aller la chercher dans la poche des riches,éliminer l’évasion fiscale,éliminer le financement public des écoles privées,diminuer l’aide gouvernementale aux entreprises,un impôt de 5% aux entreprises.Ou va l’argent de Loto-Québec?Je suis d’accord avec vous re:limiter les profits des patrons à un profit raisonnable.Nationaliser nos richesses naturelles,les protéger,surtout ne pas les vendre aux étrangers,nous devons être auto-suffisant. Bien à vous de Martine.

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